Carolann Samson 
Après 15 ans à briller dans le monde des drags, la flamboyante Rita Baga présentera à travers tout le Québec un spectacle des plus divertissants. Avec l’engouement de la dernière de la dernière année pour l’art de la drag, le moment est parfait pour se lancer. Un spectacle unique en son genre qui plaira à toute la famille. Musique, danse, chant, humour, costume, maquillage, et coiffure seront de la partie!
Son spectacle
Quel est l’élément déclencheur qui t’a poussé à créer ce spectacle?
«C’est un rêve de longue date! Je m’étais donné comme mandat de sortir les drags des bars. Avec l’engouement pour l’art des drags et ma présence, dans la dernière année, dans le paysage culturel québécois, le moment était parfait pour me lancer. On veut partir à la rencontre de toute la famille. Le but c’est de sortir la drag des endroits où l’on est plus habitué de la voir, comme les grandes villes, les bars.
Parle-moi du titre de ton spectacle, Créature.
«C’est comme ça que j’aime décrire Rita. Ça décrit bien le personnage! Sur les plateaux où je suis invité, je suis souvent comme ‘’la bibitte’’. J’ai toujours l’air d’être sortie d’une autre planète. Je suis aussi fan de science-fiction, d’extraterrestre. Ça teinte le personnage, mais aussi la ligne directrice du spectacle. Une extraterrestre descendue sur terre, qui fait un voyage à travers différentes décennies. On traverse toutes les époques. On touche à plusieurs styles musicaux pour s’adresser à tous les groupes d’âge.»
À quoi doit-on s’attendre en venant voir ton spectacle?
«Oui c’est un premier pas vers l’art de la drag, mais aussi de faire rayonner plusieurs cordes à mon arc. Stand up humoristique, des numéros plus classiques, du lip-sync, du chant live. Un One-drag show de variétés. Il va même avoir des projections sur écrans géants. Ce n’est pas impossible que j’aie des invités virtuels.»
Ton spectacle est suggéré aux personnes de 7 à 177 ans. En quoi était-ce important pour toi de rejoindre tous les groupes d’âge?
«L’intérêt pour la drag touche tous les âges, toute la famille. Avant ce qui était difficile, c’est qu’on ne voyait les drags que dans les bars. Ça limitait l’accès aux 18ans et +, et souvent c’était tard le soir. Les travailleurs qui se lèvent tôt, ou qui n’aiment pas trop aller dans les bars ne pouvaient vraiment venir nous voir. Avec cette formule-là, dans des salles de spectacle et à des heures standard, ça va devenir plus intéressant pour eux.»
Valérie Plante t’a surnommé La Reine de Montréal. Comment prends-tu ce surnom?
«Ca commencé quand on a enregistré Canada’s Drag Rac. Il fallait faire une entrée en disant un mot pour se démarquer. Moi j’ai choisi ‘’Bonjour, Hi!’’ La Queen de Montréal, la reine des dimanches, la reine des mardis, j’en ai entendu plusieurs! Mais avoir l’approbation de la mairesse, c’est vraiment cool! Elle m’a écrit pour me proposer quelque chose, ça m’a fait beaucoup rire et plaisir en même temps qu’elle m’appelle comme ça.»
Qui sait chanter
Rita Baga est une panéliste régulière sur l’émission Qui sait chanter, qui débutera le 13 septembre à 20h00 sur Novoo.
Que peux-tu me dire sur ta participation à Qui sait chanter?
« Avec les autres panélistes, on était comme des détectives. On ne savait pas du tout qui savait chanter ou non. Une des épreuves était du lip-sync. Comme j’ai beaucoup d’expérience là-dedans j’essayais d’aider les participants surtout dans cette partie-là pour les aider à ramasser de l’argent. Avec Phil Roy et Roxane Bruneau, on a beaucoup ri! On entendait plus souvent de mauvais chanteurs de de bons chanteurs.»
Quels étaient les impacts des restrictions dues à la covid lors des enregistrements?
– Il y avait une expertise en place pour le respect des consignes sanitaires. C’était très protocolaire pour être sûr de ne pas se faire pointer du doigt. J’avais même un masque spécial pour éviter de défaire mon maquillage. On a réussi à avoir bien du plaisir malgré tout!
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Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à cette émission?
«Avant même de penser à gagner, le but était vraiment de démocratiser l’art de la drag. Je voulais montrer ce qu’on fait et à quoi ça ressemble être une drag. Je trouvais qu’on n’en voyait pas assez à la télé.»
Qu’est-ce que ça t’a apporté au niveau personnel?
«Je suis quelqu’un d’assez réservé, introverti dans la vie. Je voulais me donner un défi personnel de sortir de ma bulle. J’étais obligé de socialiser avec des gens que je ne connaissais pas. Avant d’y participer, je ne me trouvais pas nécessairement divertissant quand je n’étais pas en Rita. Mais après, j’ai vu que les gens se sont aussi attachés à moi comme humain, dans la vie de tous les jours. Je ne m’attendais pas à ça!»
Quels ont été les impacts de ta présence télévisuelle dans le monde des drags?
«Ça m’a ouvert tellement de portes, je n’ai aucun regret de l’avoir fait. Mes collègues me disent qu’ils ont beaucoup plus d’opportunités depuis un an. J’ai su qu’il y a plusieurs émissions de télé qui vont avoir des drags. Il y a vraiment un engouement autour de ce qu’on fait. Les conversations que ça suscite dans les maisons sur l’acceptation, les différences, ce n’est que du positif!»
Pour connaître les dates de spectacles et vous procurez les billets:
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