
Le samedi 18 novembre, Philippe Brach se livrait en spectacle au MTELUS après plusieurs années loin des projecteurs. Apparu dans les escaliers, vêtu d’un manteau de fourrure, Brach s’est dirigé sur scène avec trois gardes de sécurité tel un roi de hip-hop. Tout un concept était prévu pour cette soirée intitulée Mondo Delicatessen, mais l’artiste a avoué bien humblement avoir tout annulé, dont son personnage de $ly Money, une critique du vedettariat. À la place, « ça va être ben de l’amour » a-t-il exclamé, et la soirée a débuté.
Tout de suite sur les premières notes de Crystel, on prend connaissance de la vingtaine de musiciens sur scène. En plus de ses compagnons habituels, on retrouvait une section de cuivres, de cordes et un petit groupe de vent qui ont su mettre en valeur toute sa discographie.







Les gens étaient heureux de retrouver Philippe Brach et son authenticité. Une petite pique à Ticketmaster, une histoire touchante qui rendait hommage à Karl Tremblay des Cowboys Fringants décédé quelques jours plus tôt, une demande en mariage, bref, un spectacle à la Brach qui a rendu tout le monde de bonne humeur.




Chanté par Anna Frances Meyer, Et c’est pas fini (la chanson rendue populaire par les académiciens de 2003) est venu souligner la moitié du spectacle. Un moment qui n’allait pas sans rappeler l’humour de l’auteur-compositeur-interprète principal de la soirée.



La foule participative et respectueuse a chanté fort pendant plusieurs pièces de la soirée, mais la palme du plus beau moment avec le public revient à la chanson Alice. La salle l’a chanté en chœur en suivant les accords de guitare de Brach qui avait délaissé le micro.
La soirée s’est enchaînée rapidement et le public en redemandait même après le rappel.






Bon joueur, Philippe Brach est sorti de coulisse et a fait une dernière chanson imprévue, seul à la guitare. Quel bon spectacle!
Philippe Brach est présentement en tournée avec son quatrième album, Les gens qu’on aime.








Florence Lemieux | Journaliste
Mordue de culture, Florence cultive un intérêt pour la musique depuis un tout jeune âge. Ses goûts éclectiques lui permettent une ouverture d’esprit et sa liste de lecture va dans tous les sens. Elle est également une grande fervente de littérature québécoise et de biscuit aux pépites de chocolat.

Benoit Leroux | Photographe
Grand consommateur de culture, Benoit Z. s’intéresse à beaucoup de disciplines. Le monde circassien est son principal terrain de jeu. Toujours curieux, ouvert et la caméra prête.