
Le 29 mars dernier, on a appris que Megane Lebel a eu la chance de briller sur un autre continent. En effet, la chanteuse country québécoise nous rend honneur sur le plateau de The Voice en France.
Son audition à l’aveugle a été diffusée le 1er avril dernier. Découvrez-en davantage sur ses motivations, sa préaudition, ses attentes, son audition et tout ce qui en découle. Mais avant, on lui souhaite bonne chance pour son parcours, et surtout qu’elle soit fière de tout ce qu’elle a accompli.
Pourquoi t’être inscrite à The Voice en France? Est-ce que c’était la première fois que tu appliquais à cette émission ou ce type de téléréalité ?
J’ai fait les préauditions lorsque j’étais plus jeune pour La Voix, à Montréal. Pour ce qui est de The Voice France, j’ai réussi à obtenir une audition par vidéo du Canada. Ce qui rend l’histoire magique, c’est que j’ai été en voyage à sac à dos en France l’été dernier et le casting en présence tombait à la MÊME DATE que mon séjour. J’ai vu ça comme un signe de l’univers et j’ai immédiatement demandé s’il était possible de faire l’audition sur place, à Paris.
Comment s’est passé le processus de pré audition. Est-ce que tu croyais en tes chances d’être sélectionné pour passer une audition à l’aveugle ?
Le processus d’audition est assez long, il s’étale sur plusieurs mois. La première étape pour moi était l’audition au Studio Luna Rossa, à Paris. J’y ai chanté deux chansons: Gravity de Sara Bareilles et Good Hearted Woman de Willie Nelson. Par la suite, l’équipe fait un suivi, qu’il s’avère positif ou non. J’étais encore à Paris lorsque j’ai appris que j’étais sélectionnée pour la prochaine étape. J’étais au Château de Versailles lorsque j’ai reçu l’appel!
J’ai vécu le reste du processus de chez moi, au Québec. De la prise de tonalité jusqu’à la sélection du titre pour les auditions à l’aveugle, je suis restée dans le processus de juillet jusqu’au mois de novembre dernier. Je faisais confiance en mes capacités et en ma simplicité. J’admets par contre que je ne m’attendais pas du tout à être sélectionnée. Je suis vraiment heureuse de pouvoir montrer qui je suis musicalement sur le petit écran! Nous étions plus de 50 000 à soumettre notre candidature à la base et j’ai réussi à me retrouver dans les 100 pour les auditions à l’aveugle…
Quelles étaient tes attentes à l’aube de ton audition?
Pour ce qui est de l’audition à l’aveugle, je voulais tout simplement être fière de moi. Je n’avais pas d’attente au niveau de la suite, je voulais juste profiter du moment et ne pas me soucier du reste. Je suis vraiment contente de poursuivre l’aventure. Cette saison est vraiment riche en émotions et en talents, c’est fou!


Comment te sentais-tu tout juste avant de passer ton audition à l’aveugle ? Est-ce que tu avais des papillons ?
Les papillons étaient plus que présents! Je me sentais très fébrile et je ressentais énormément de stress. C’est une situation hors du commun qui m’a nécessité une grande adaptabilité. Il y a beaucoup de nouvelles personnes, beaucoup de nouveautés, tout est grandiose et impressionnant. La première fois que j’ai mis les pieds sur le plateau de tournage, l’équipe m’a fait asseoir dans le fauteuil de Vianney pour écouter mon titre. J’ai regardé autour de moi et je me suis dit « C’est maintenant que ça se passe, il faut que tu profites de chaque moment. » Je vais me souvenir de ce moment toute ma vie.
Quelle chanson as-tu chantée, et pourquoi ?
J’ai interprété Gravity de Sara Bareilles. C’est la dernière chanson que j’ai chantée pour clôturer mon parcours collégial au Cégep Marie-Victorin et 2 ans plus tard, je la chante sur la scène de The Voice! c’est un beau clin d’œil à la jeune Megane timide et réservée d’à l’époque.
Est-ce que tu visais un coach en particulier ? Si oui, lequel et pourquoi ?
Je ne visais pas de coach en particulier, je voulais vraiment juste profiter de cette chance unique et de voir où tout ça me mènerait! Chaque coach est différent et à quelque chose à apporter aux candidats.


Comment s’est passé ton audition?
Mon audition s’est vraiment bien passée. Je me souviens encore du moment à quelques secondes d’embarquer sur la scène et d’avancer dans le noir et le silence total. J’avais Bruno Berberes, le directeur de casting avec moi, la main sur mon épaule. Nathalie, une des coachs vocales, était là aussi. Ils m’ont aidé à bien gérer mon stress! Quand je suis sortie de scènes au bras de ma coach, ma mère m’attendait dans la « Family Room », les larmes aux yeux!
Amel Bent s’est retournée avant la moitié de ma chanson, ce qui a fait que j’ai pu profiter de toute ma performance sans me demander si je continuais l’aventure. J’ai ressenti un certain soulagement et une fierté. Le stress se fait parfois sentir dans ma voix, mais le stress est humain! Je suis fière de ce que j’ai fait comme performance!
Quelle est ta plus grande fierté en lien avec le processus de pré audition et d’audition à l’aveugle ?
Je dirais d’avoir réussi à me rendre jusqu’au bout. Nous étions 50 000 au départ, les chances de me rendre jusqu’aux auditions à l’aveugle étaient les mêmes que de gagner à la loterie quand on y pense. D’ailleurs, aux préauditions, j’ai interprété une chanson COUNTRY, afin de montrer mes racines et ma personnalité. Je suis fière de m’être rendue ici en étant qui je suis du début jusqu’à maintenant. Sur scène, j’avais mon pendentif en bottes de cowboy!
Après avoir vécu l’expérience des auditions de The Voice, est-ce que tu penses que la vision de la musique a changé ?
La musique est et restera toujours un domaine humainement puissant. J’y ai fait la rencontre de gens extraordinaires et que je compte garder dans ma vie. La musique est toujours aussi rassembleuse, et ce, d’un continent à l’autre.


Quel sera ton plus grand apprentissage musical à faire selon toi à partir de maintenant ?
À partir de maintenant, mon plus grand apprentissage est de toujours continuer à avancer comme je l’ai fait en Europe. J’ai pris confiance et j’aime ce que je deviens. Il y a quelques années, j’étais timide, et réservée. Aujourd’hui, j’ai pu faire la connaissance d’une tout autre Megane qui reste qui elle est, dans la douceur et dans la simplicité, avec une touche de folie.

Frédéric Lebeuf | Journaliste & Photographe
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.