Louis-Jean Cormier; Le ciel « tombe » sur le plancher aux Francos

Après deux ans de pandémie, Louis-Jean Cormier avait comme objectif d’avoir aucune retenue ni modération dans son spectacle présenté le 17 juin dernier. Le concert de son récent album « Le ciel est au plancher » était présenté sur la Scène Bell lors de l’avant-dernière journée des Francos de Montréal 2022. Malheureusement, Dame Nature s’était aussi invitée à son grand party en vidant quelques nuages sur la tête des festivaliers.

Après avoir assisté à la performance de Hubert Lenoir le 14 juin dernier, c’était difficile de trouver des similitudes entre les deux spectacles présentés. Toutefois, on peut dire que la folie était au rendez-vous lors de ses deux soirées. Après la folie scénique de Hubert Lenoir, c’était au tour de la folie musicale de Louis-Jean Cormier de déferler sur la scène principale des Francos de Montréal.

Folie musicale, vous dites ? Dès la première chanson proposée au public (Le large), les musiciens ont laissé leurs instruments s’exprimer pour les quatre premières minutes de la prestation. Ensuite, la voix de Louis-Jean a résonné à nos oreilles. Il n’y avait pas moins de onze musiciens, sur la scène. Ils étaient gonflés à fucking bloc (selon les propos de l’artiste) prêt à donner le spectacle de leur vie.

Plus que de la pluie dans l’air

« Montréal, t’es beau avec tes parapluies. Le beau est imperméable », s’est exclamé le chanteur qui tentait de réconforter du mieux qu’il pouvait la foule réunie. Lorsque l’artiste proposait des pièces entraînantes de son répertoire comme Tout le monde en même temps et la pièce titre de son récent album, la foule pouvait danser quelques instants en tentant d’oublier la pluie.

L’artiste s’est installé au piano pour présenter ses extraits Croire en rien et L’ironie du sort. L’émotion était palpable dans la Place des Festivals à ce moment. Malheureusement, ses interactions avec le public étaient peut-être un peu trop longues pour un spectacle extérieur avec une température qui laisse à désirer. J’aurais pris davantage de chansons qui nous permettent de voyager, mais c’est peut-être juste moi !