
DAUGHTRY
Dearly Beloved (★★★★½)
Après le son très pop sur Cage To Rattle (2018), le groupe américain Daughtry est de retour au son rock persuasif trempé dans l’adrénaline des 2 premiers albums. Du moins c’est ce que semblent indiquer les extraits Heavy is the Crown et World On Fire qui ont su grimper très rapidement sur les palmarès un peu partout.
Voici Dearly Beloved, 13 pièces qui retournent au rock fulgurant et victorieux avec un peu de pop subtile produit par Marti Frederiksen (The Struts, Aerosmith, Buckcherry, Ozzy Osbourne) qui laisse un terrain de jeu immense pour la voix puissante et charismatique du leader Chris Daughtry, ça sonne massif ,l’intensité est au rendez-vous.
Daughtry offre des chansons coup de poing qui racontent la détermination, le monde qui sombre dans le chaos, l’amour rugissant, l’importance de prendre sa place, ces êtres chers qui partent trop tôt, la vie en éclat. Il y a fort longtemps que je n’avais pas vu la bande aussi énergique dans ses guitares turbulentes qui sont plus voraces et ses refrains qui rasent tout sur leur passage comme un tornade.
Ok ça reste du rock d’estrade à la Nickelback , Bon Jovi, Shinedown, etc. Par contre, Daughtry possède la capacité à rendre son rock robuste moderne et accessible. Oui, il y a encore des balades sentimentale, mais l’équilibre entre les pièces plus orageuses du sixième album apporte une satisfaction des deux cotés. Daughtry offre son meilleur album depuis Break The Spell (2011)
Dearly Beloved, c’est un album de rock fougueux qui n’échappera pas au succès du groupe marqué au fer de lance depuis deux décennies déjà. De l’artillerie lourde.
Chansons favorites :
- Heavy is The Crown
- World On Fire
- Cry For Help
- Lioness -Desperation
- Asylum