
Le 15 juin dernier, André Robitaille et sa nouvelle complice Mélanie Maynard ont enregistré deux émissions en vue de la 13e saison des Enfants de la télé. Une page d’histoire a été aussi tournée puisque c’était la toute dernière production au Studio 42 de Radio-Canada.
En plus de l’arrivée de Mélanie Maynard, Les enfants de la télé se sont installés dans un tout nouveau décor remodelé, actualisé et plus immersif grâce à trois écrans géants.

Citations d’André Robitaille sur le nouveau décor
« Pendant qu’on était en COVID sans public, les invités étaient très intimes. On ne voulait pas perdre ce qu’on avait touché. »
« L’efficacité de ce nouveau décor fait que la salle est très intime tout en ne perdant pas l’énergie du public. »



Des 1res fois
Plusieurs personnalités feront une première visite à l’émission, notamment Pierre Bruneau, Virginie Ranger-Beauregard, Isabelle Brouillette, Guillaume Lambert, Korine Côté, Yanic Truesdale, Félix-Antoine Tremblay et Marjo.
« On a fait une émission spéciale autour de Marjo. Elle disait non, depuis plus de 10 ans, à l’émission. Elle a fini par dire oui. On était heureux. Hubert Lenoir a chanté Illégal (de Corbeau) à sa façon. Il a trippé comme un fou sur la qualité du son, sur l’ambiance, et sur l’espace physique. À un moment donné, Marjo saute à côté de Mélanie pendant qu’il chante Illégal. Je suis venu lui dire à son oreille : “Il y a un deuxième micro si ça t’intéresse.” Elle m’a répondu : “Non, je ne veux pas le déranger.” 15 secondes plus tard, elle est partie. Elle a pris le micro et ils ont chanté ensemble », s’est exclamé l’animateur André Robitaille.
Ce genre de moment extraordinaire et magique représente bien Les enfants de la télé. « On prépare des choses, mais il y a toujours des surprises. C’est un bonheur autant pour les téléspectateurs que pour nous. », souligne-t-il.





Des moments touchants
Clore le grand chapitre du Studio 42 de Radio-Canada émeut Mélanie Maynard même si elle vient tout juste d’entrer dans l’aventure. « Un des premiers gros tournages que j’avais fait ici, c’était La fureur. Je ne sais pas pourquoi on m’avait invitée puisque je chante tellement mal et je danse tellement mal, mais probablement que j’étais rigolote. Je m’étais fait chicaner par le réalisateur de l’époque parce que je ne chantais pas. Je n’avais pas encore conscience qu’on devait toujours chanter. Pendant qu’Isabelle Boulay chantait, la caméra est tombée sur moi et je ne chantais pas », souligne celle qui se souvient d’émissions comme Allô Boubou et Les démons du midi qui ont marqué sa jeunesse.
Son plus beau souvenir dans ce studio mythique de l’ancienne tour est survenu lorsque Corey Hart est venu lors de sa 1res fois dans une émission diffusée en mars 2019. « C’était mon idole de jeunesse. Pour moi, j’avais complété la mise en abîme parfaite. J’avais tellement rêvé en regardant la télévision. Tout d’un coup, ma jeunesse venait de me rattraper. Ça reste un de mes plus beaux moments de télé à vie », dit-elle.



Prête à relever le défi
« Je suis le plus près de ce que je suis que je n’ai jamais été. Je n’ai pas l’impression qu’il faut que je joue à être quelqu’un d’autre ou que je remplace quelqu’un. J’ai l’impression qu’ils sont venus me chercher pour moi. Donc, c’est flatteur », dit-elle.
Si tout se passe bien sur le plateau autant avec son complice qu’avec le public ainsi qu’avec leurs invités, son principal défi surviendra à l’automne selon elle. « J’ai encore beaucoup la crainte des réseaux sociaux. Je sais que c’est là que ça va se passer. Les gens qui ont vu les premières émissions m’ont dit que c’est un passage naturel et qu’on ne sent pas la comparaison. Je pense que j’amène une autre dynamique. On peut même voir ça comme Les enfants de la télé 2.0. C’est la suite des Filles de Caleb, ce n’est pas les Filles de Caleb. »
Questionnée à savoir si elle garde certaines réserves en tant que nouvelle co-animatrice de l’émission, Mélanie Maynard répond que oui et non. « Je dois apprendre à ne plus être animatrice. J’ai déjà interviewé la grande majorité de nos invités. J’ai été animatrice longtemps, mais c’est très agréable d’être dans le fauteuil du passager et de se laisser aller. Ça fait du bien pour la charge mentale. À date, je me sens très libre », conclut-elle.