
Crédit photo : Frédéric Lebeuf
Le 12 novembre dernier, Amélie M. Bastien a dévoilé sur les plateformes numériques un premier EP de quatre chansons ayant pour titre Le temps s’arrête. Quelques jours plus tard, l’auteure-compositrice-interprète a effectué deux lancements au Quai des Brumes à Montréal ainsi qu’au café Fougère de Saint-Jérôme. Voici un aperçu de cette chanteuse pop-country qui a envie d’offrir de la douceur et de l’espoir à travers sa musique.
Présente-moi ton parcours musical jusqu’à ce jour.
J’ai commencé à chanter à 5 ans sur la table du Johnny à Saint-Jérôme, haha. Laver, laver, c’était mon gros hit. Farce à part, j’ai chanté dans une chorale au primaire, puis à l’église quand j’étais au secondaire. Je suivais aussi des cours de chant. Ensuite, j’ai été dans deux groupes de musique : j’étais la chanteuse principale dans un groupe électroacoustique de type top 40 et choriste dans un band hommage au groupe The Cranberries.
J’ai écrit ma première chanson pour participer à Cégeps en spectacle. J’en ai écrit une seconde pour participer l’année suivante, puis je me suis rendue à la finale régionale. C’était une belle expérience.
J’ai étudié un an à Lionel Groulx en chant pop-jazz, puis j’ai pris une grande pause sans musique dans ma vie. Un gros trois ans. J’habitais à Sherbrooke, j’étudiais en traduction. Je jouais de la musique pour moi et ma coloc, j’écrivais des chansons pour le plaisir.
En 2018, j’ai chanté dans un duo folk à Montréal avec un gars qui s’appelle Brandon et qui écrivait ses chansons. Ça m’inspirait. Finalement, en 2019, je me suis inscrite à l’École nationale de la chanson où j’ai passé 10 mois à définir mon univers artistique. Pendant le confinement, j’ai fait quelques spectacles en ligne, mais surtout, j’ai enregistré mon EP. Puis la vie a recommencé : j’ai fait quelques spectacles ici et là et j’ai préparé mon lancement. C’est quand même excitant tout ça! 😊
Comment te sens-tu quelques jours après avoir sorti ton premier EP ?
Heureuse, satisfaite, mais fébrile aussi! Je sais que je n’ai pas de contrôle sur l’effet que ça a sur les gens, mais j’espère quand même que ça fera du bien à quelques personnes.
Présente-moi ton premier EP.
Le temps s’arrête vient de l’amour des petites choses et de l’envie d’offrir du réconfort à travers ma musique. Comme un chocolat chaud. Le temps s’arrête, c’est aussi la quête de ce qui nous rend uniques, de ce qui nous rend forts dans notre vulnérabilité.
Pourquoi avoir décidé de l’intituler Le temps s’arrête ?
C’est le titre de la première chanson, la plus joyeuse des quatre. Elle s’inscrit dans le quotidien, c’est toute la gratitude que j’ai pour ma vie, en toute simplicité. Ça me représente bien, ça m’habite et c’est à la base de tout pour moi.
Ton objectif était d’écrire des chansons porteuses d’espoir, pourquoi avais-tu cet objectif en tête ?
C’est ma manière de contribuer : j’ai envie d’offrir de la douceur et de l’espoir. Ça ne veut pas dire de ne jamais aborder des sujets plus difficiles ou d’être toujours positif, mais j’aime bien voir le verre à moitié plein. Dans un monde où il fait noir souvent, j’aime bien mettre de la lumière.
Quelle est la chanson sur ton microalbum qui te ressemble le plus ?
Alors que Le temps s’arrête peint bien un tableau de mon quotidien, Trouver l’étincelle me représente bien comme personne.
Qu’est-ce qui t’inspire le plus lorsque tu écris ?
Le quotidien, les petites choses de la vie. L’amitié, la famille, la nature. La croissance personnelle et la santé mentale aussi.
Comment s’est passé le lancement de ton album au Quai des Brumes le 18 novembre ? Qu’est-ce qui t’a rendu le plus fier ?
Ça s’est passé à merveille! Le public était chaleureux et généreux, j’étais accompagnée de deux musiciens talentueux et tellement gentils en plus (Léandre Joly-Pelletier et Marcus Quirion) et j’ai vraiment senti que mes chansons étaient bien reçues. Je suis remplie de gratitude et je suis fière de ce qu’on a proposé au public comme trio.
On répétait l’expérience le 20 novembre, au café Fougère à Saint-Jérôme, cette fois en duo avec Léandre.
Selon toi, qu’est-ce qui te permet de te distinguer en tant qu’artiste ?
Hmmm… Bonne question! Je pense que je me distingue comme artiste de la même manière que je me distingue dans les autres facettes de ma vie : je suis moi-même. Hahaha, c’est un peu flou comme réponse.
Si tu avais la chance de chanter avec un artiste québécois et un artiste international, qui choisirais-tu ? Et pourquoi ?
L’artiste québécois : Salomé Leclerc, je crois! Ses chansons me touchent tant. Sa manière d’écrire, sa voix, sa musique. Ça serait un moment mystique pour moi.
L’artiste international : Brandi Carlile et les deux jumeaux. C’est ma chanteuse préférée. Je voudrais chanter avec elle et les deux gars pour le trip des harmonies!