
MAROON 5
Jordi (★)
Après Red Pill Blues (2017), le groupe de Los Angeles Maroon 5 est de retour avec un septième album qui continue dans la même direction, avec aucun effet surpris. La bande s’appuie sur une liste d’auteurs-compositeurs et de producteurs, ainsi que sur des artistes invités pour tenter de créer une identité a son nouvel opus. La grande question : est-ce que ça tient la route? On y répondra plus tard!
Voici JORDI, 12 pièces faites d’un pop dansant, néo-soul, soft rock et r&b habituel qui fait monter en flèche le quotient intellectuel des radios. Avec cet album produit par Blackbear Andrew Goldstein, The Monsters & Strangerz, Ryan OgrenB HAM et German, Maroon 5 offre des chansons sobres qui parlent d’amour brisé, des souvenirs, de la vie et la grande vague qu’on vit et manager le décès de Jordan Feldstein (ami d’enfance de Levine mort subitement au moment de la sortie de Red Pill Blues).
Musicalement, c’est comme si la bande ne voulait pas quitter le moule et s’acharne à faire des ogives pop superficielles et calculatrices. Tout se ressemble et l’écoute se transforme en une endormitoire presque instantanée. On passe au son de disco house tropicale avec des vagues d’électro post-Tame Impala qui visiblement me donne la nausée. Adam Levine s’enlise en effets autotunes, ce qui rend encore plus l’expérience septième album malaisante et trop longue pour rien. Avec un liste de séquences surdimensionnées d’Oasis Don’t Look Back in Anger, Village People’s Go West, The Farm’s All Together Now, Ralph McTell’s Streets of London et Coolio’s See You When You Get There.
Ok, il y a des hits ensoleillés, mais quand c’est rendu que Maroon 5 est une parodie de lui-même. Comme si le succès monstre qu’il avait obtenu l’avait rendu amorphe de tenter toute créativité exploratrice. Comprenez -moi, à chaque album, je tente d’apprécier Maroon 5, car je me dis qu’il est impossible d’être aussi bonbon radio sans être intelligent. Je me suis trompé il faut croire, pour les membres, c’est que du business, rien d’autres. Maroon 5 est un produit qui va presser le citron jusqu’à qu’il n’ait plus de jus dedans, et pourtant, il y a fort longtemps que la limonade est fade.
JORDI ne fait pas exception; c’est un album sans profondeur, superficiel et fait pour passer à la radio, mais pas à l’histoire. C’est platte d’un bout à l’autre. La grande question : est ce que ça tient la route? Si c’est pour faire de la pop sans envergure oui, et non pour l’œuvre qui n’a pas de sens ! Peu importe l’angle qu’on prend pour l’écouter …
Chansons préférées :
Convince Me Otherwise” (with H.E.R.)
Memories