
Le 23 juin dernier, les Prix Gémeaux ont dévoilé les finalistes des 37es prix Gémeaux lors d’un dévoilement de presse en formule 5 à 7. Voici des entrevues réalisées avec diverses personnalités artistiques qui espèrent être couronnées dans le cadre du Gala de l’industrie (15 septembre sur radiocanada.ca), du Gala d’ouverture (18 septembre sur ICI ARTV) ou du Gala (18 septembre sur ICI TÉLÉ).
Florence Longpré
Meilleur premier rôle féminin : comédie (Audrey est revenue)
Meilleur rôle de soutien féminin : comédie (La confrérie)
Meilleur texte : comédie (Audrey est revenue — avec Guillaume Lambert)
Meilleur texte : série dramatique (Le temps des framboises — avec Suzie Bouchard)

« Je me sens comblée. Je suis un peu gênée de le dire, mais je trouve ça tendre. On a rushé à écrire ça et à le tourner durant la pandémie. C’est doux toutes ces nominations. Je suis vraiment contente pour mes collègues. On a tellement d’acteurs et de gens derrière la caméra qui sont nommés. C’est le fun en chien. Toutes les nominations des comédiens, ça devient comme si c’était toi qui étais nommé. Je suis vraiment protectrice d’eux autres. Même pour ceux qui ne sont pas nommés, je trouve ça triste. »
Après avoir reçu autant de nominations pour Audrey est revenue (13) et Le temps des framboises (9), est-ce que Florence se sent plus légère ? « Oui et non. Ça ajoute une certaine pression et des attentes, mais il y a quand même évidemment de la joie qui vient avec ça. Je te dirais un peu les deux. »
Guillaume Lambert
Meilleur rôle de soutien masculin : comédie (La Confrérie)
Meilleur texte : comédie (Audrey est revenue — avec Florence Longpré)

« Je suis tellement content pour les acteurs. Ils étaient tellement beaux et bons. Je voulais faire un show pour les acteurs. Je suis content de voir que ceux-ci ont trouvé une place. Josée Deschênes et Denis Bouchard sont devenus des amis, ce sont des gens extraordinaires. J’étais déjà honoré qu’ils jouent nos textes. Je suis encore plus flatté qu’ils aient eu des nominations pour leurs rôles » souligne le coauteur de la série qui a récolté pas moins de 13 nominations.
Dans la catégorie meilleur premier rôle féminin : comédie, Josée sera en compétition avec Florence Longpré. Qu’est-ce qu’il en pense, me dites-vous ? « Oh là là, ça ne sera pas facile puisque les deux sont extraordinaires. Ce n’est pas pour rien qu’on a gagné le prix du meilleur casting à Cannes. Tous les acteurs méritent un prix. Tout le monde est juste. Tout le monde représente la réalité de la classe moyenne de Sorel-Tracy. »
Denis Bouchard
Meilleur premier rôle masculin : comédie (Audrey est revenue)

« Je suis content que Florence (Longpré) et Guillaume (Lambert) aient pensé à moi pour leur série, c’est extraordinaire. J’ai été très honoré de faire ça. On ne me demande pas de jouer ce genre de rôle habituellement. Alors, je suis très heureux d’y avoir participé. »
La dernière année a été prolifique pour Denis avec son rôle de André (dans Audrey est revenue), mais aussi celui de Sylvain (dans District 31). « Ç’a été une bonne année pour moi. Ça fait suffisamment longtemps que je n’ai pas été nominé. »
Josée Deschênes
Meilleur premier rôle féminin : comédie (Audrey est revenue)

« On est très contents parce que la série a récolté 13 nominations, on a tellement eu du fun. On est content d’être reconnus ici après avoir eu du succès à l’étranger. »
Autant pour Josée que pour Denis (Bouchard), c’est un retour du balancier, après avoir passé quelques années un peu plus loin des projecteurs. « On est contents. C’est notre retour. On est bien fier de ça. Ce sont de beaux rôles quand ça arrive. Dans mon cas, je suis avec Florence (Longpré) qui est en nomination dans la même catégorie que moi. C’est probablement elle qui remportera le trophée. Mais pour moi, le prix est déjà gagné depuis que j’ai participé à cette belle aventure », dit celle qui aimerait, donc, gagner ex æquo avec sa complice.
Anne-Élisabeth Bossé
Meilleur premier rôle féminin : série dramatique (Plan B)

« Je suis extrêmement contente de m’être hissée à ce niveau. Dans cette année record de candidatures, ce n’était pas évident de tirer son épingle du jeu. Je suis très flattée que mon talent ait été reconnu là-dedans. »
Après Magalie Lépine-Blondeau (saison 1) et Sophie Lorain (saison 2), c’était au tour d’Anne-Élisabeth d’incarner le personnage principal lors de la saison 3 de Plan B. Est-ce que l’actrice avait l’impression d’avoir de grands souliers à remplir après le succès récolté de la série à ce jour ? « Je l’apportais vraiment comme un autre projet. Je ne me suis pas projetée dans la suite des autres. C’est mon terrain de jeu et je me le suis approprié. »
Martine Francke
Meilleur premier rôle féminin : série dramatique (Le monde de Gabrielle Roy)

« Je suis vraiment fière. J’ai travaillé extrêmement fort avec la réalisatrice et avec tout le monde. Je suis tellement ravie. J’ai mis tout mon cœur, mon âme et ma dévotion. Comme je jouais la mère de Gabrielle Roy, j’étais inspirée par ma mère qui est une mère extraordinaire. Je me suis aussi inspirée de ce que je suis avec mes enfants. Évidemment, je me suis inspirée du monde de Gabrielle Roy qui est fabuleux. Ça me fait chaud au cœur. Les autres comédiennes qui sont en nomination à mes côtés sont extraordinaires. Ce sont toutes de très grandes actrices. Ça sera un combat difficile (rires). »
N’ayant jamais eu tant de prix ou de nominations, Martine admet que, si elle avait juste travaillé pour avoir de telles récompenses, elle aurait arrêté après deux ans. « On travaille tous parce qu’on aime ça. Ça me rend heureuse de faire ce travail. Que je fasse la lecture d’un livre audio ou d’une grande série comme Le monde de Gabrielle Roy, je suis aux oiseaux. C’est ma vie ! Et aujourd’hui, on me dit que j’ai raison d’être aux oiseaux et que j’ai plus que ma place. »
Geneviève Schmidt
Meilleur rôle de soutien féminin : comédie (La maison bleue)
Meilleure interprétation féminine pour une émission ou série produite pour les médias numériques : dramatique (Je ne suis pas un robot)
Meilleure interprétation féminine pour une émission ou série produite pour les médias numériques : comédie (Bébéatrice)

Parmi ses trois nominations, Geneviève admet honnêtement que c’est celle de Bébéatrice qu’elle apprécie le plus. « Je suis agréablement surprise. On est dans un studio tout seul, on n’enregistre pas en groupe. Je ne savais pas que j’allais être en nomination pour ça. Ça me touche particulièrement. J’aime beaucoup le projet à Guy (A. Lepage). Je suis contente qu’il ait pensé à moi pour me mettre en nomination et que je sois ensuite reconnue par l’industrie. »
« Quand on enregistre nos voix, on ne sait pas si c’est drôle. On ne sait pas si ça marche comme on voit plus ou moins notre bonhomme. On n’est pas là au montage. Il faut faire confiance. C’est fascinant quand tu donnes la voix à un personnage. C’est troublant. On dirait que ce n’est pas ma voix, mais oui », dit celle qui a été nominée dans trois projets différents, mais aussi dans trois univers différents.
Marie-Ève Beauregard
Meilleur rôle de soutien féminin : série dramatique annuelle (Toute la vie)

« C’est le fun. C’est une première nomination, on va le prendre. C’est très flatteur quand ton travail est reconnu. C’est plaisant d’avoir participé à la dernière saison de Toute la vie, d’avoir closé cette série de belle façon et de savoir que tu as eu un impact. Je suis surprise. On va en profiter et on mettra une belle robe. »
Qu’est-ce que Marie-Ève souhaite réaliser maintenant qu’elle a récolté sa première nomination ? « Le but est d’être le meilleur qu’on peut tout le temps. Je fais ça depuis que j’ai l’âge de 6 ans. Donc, c’est le fun d’avoir une reconnaissance et de savoir qu’on est dans le bon chemin. J’ai 24 ans et je joue encore la fille de 16 ans. C’est le fun de vieillir à l’écran et de faire autre chose. »
Léanne Désilets
Meilleur rôle de soutien féminin : jeunesse (La vie compliquée de Léa Olivier)

« Je me sens excitée. Je ne m’y attendais pas trop. J’ai reçu l’invitation avant-hier et j’avais aucune attente. Je me disais qu’il en aurait qui passerait avant moi. Je suis extrêmement honorée. Ça me confirme que je suis à la bonne place et que je suis sur la bonne voie. Je suis vraiment touchée, honnêtement. »
Pour Léanne, c’est une toute première nomination survenue à la saison 2 de La vie compliquée de Léa Olivier. « Lors de la saison 1, j’étais vraiment jeune. C’était dans mes premiers rôles. Ça me confirme que j’évolue et que je m’améliore et c’est le fun. »
« Le réalisateur Martin Cadotte m’a prise sous son aile alors que j’étais toute jeune et que je n’avais pas d’expérience. Aujourd’hui, on est en plein tournage et c’est comme mon deuxième papa. Il me voit évoluer et on apprend ensemble. Il a vu mon cheminement et je sais qu’il le voit. »
Qu’est-ce que notre chère Léanne souhaite accomplir après avoir savouré sa toute première nomination ? « J’espère juste me perfectionner dans ce que je fais. J’ai envie de jouer des rôles très loin de moi. Je souhaite jouer des rôles qui me donneront des défis. J’aimerais être confrontée à des choses que je ne vis pas et faire de la recherche. J’ai testé pour la première fois cette année le dramatique avec Les bracelets rouges et j’ai découvert une nouvelle facette de mon jeu. J’adore aussi faire des séries jeunesse. Je voudrais explorer beaucoup d’affaires ! »
Stéphane Rousseau
Meilleure animation : humour (Les Grands Bien-Cuits ComediHa !)

« J’étais agréablement surpris d’être nominé. J’étais assez fier parce que j’étais content de ce que j’avais fait pour cette animation. Je me souviens que Laurent Paquin était content. Ce n’est pas évident d’animer un roast, car tu ne veux pas faire de peine et tu veux qu’il reste ton ami après. Quand j’ai vu que j’étais nommé pour le bien-cuit, ça m’a quand même flatté parce que c’était un truc assez personnel. »
Avec cette nomination, Stéphane me mentionne que c’est sa première nomination à vie aux Prix Gémeaux pour un projet solo (en excluant La petite vie de Noël). « Après 43 ans de carrière, ça fait plaisir ! »
Comme on sait que plusieurs galas ou spectacles d’humour sont enregistrés pour une diffusion à la télévision, est-ce que cela change la mentalité d’un humoriste qui donne son show en sachant qu’il est filmé ? « Oui. En même temps, tu sais que tu es filmé. Tu ne peux pas faire abstraction de ça. Toutefois, on est habitué. Ça fait partie de la game. Tu n’es pas nerveux à cause de la TV. Tu es nerveux à cause du public. Tu veux que le public soit content. Tu veux que la personne roastée soit contente. »
Sam-Éloi Girard
Meilleure animation pour une émission ou série produite pour les médias numériques : jeunesse (Futur proche)

Pour Sam-Éloi Girard, c’est sa quatrième nomination en carrière et sa deuxième avec MAJ. « Je suis content. Juste le fait d’être nommé et d’être ici, je trouve ça tellement cool. Après ça, il arrivera ce qu’il arrivera. Juste d’être nommé, je suis content. Je suis déjà gagnant dans mon cœur. Si je remporte ma catégorie, ça sera fou ! »
« Futur proche est un projet que j’ai fait avec MAJ. On décortique certains sujets qui étaient aussi appuyés par des scientifiques qui venaient nous donner les références scientifiques par rapport à ce que je disais. Ç’a été un petit tournage d’une durée de trois jours, mais vraiment trippant ! »
Emi Chicoine
Meilleure interprétation féminine pour une émission ou série produite pour les médias numériques : jeunesse (La panne)
« C’est la deuxième saison de La panne. C’est un petit projet vraiment le fun qu’on fait. Je suis contente. Lors de la saison 1, il y avait une grosse panne d’électricité et les jeunes se servaient de leur imagination qui est tellement moins présente depuis qu’on a tellement de l’électricité. Avec les technologies (iPad et iPhone), on a moins tendance à user de notre créativité. On utilise notre créativité pour essayer de s’amuser et pour trouver de l’électricité. À la saison 2, il est question d’un yéti qui s’attaque à la ville. Il y a une grosse récompense si on arrive à trouver l’animal. Alors, on part à l’aventure dans le bois et on est guidés par notre imagination », souligne-t-elle en mentionnant que son rôle est encore plus important dans la deuxième saison, ce qui en résulte cette belle nomination. »
Ayant beaucoup donné dans les séries jeunesse (comme L’effet secondaire), Emi estime qu’elle est rendue ailleurs… même si elle est partante pour une autre saison de La panne. « Prochainement, je vais être dans la nouvelle série Indéfendables (avec Sébastien Delorme). Ça va être assez rough, je suis vraiment contente de faire ce projet-là. On pourra me voir dans la saison 3 de L’œil du cyclone ainsi qu’un film à l’automne dont je ne peux pas en parler davantage. »
Marie Eve Morency
Meilleure interprétation : humour (Club Soly)
Meilleur texte pour une émission ou série produite pour les médias numériques : comédie (Jowanne la psy des stars – avec Suzie Bouchard et David Leblanc)

Jowanne la psy des stars est ma web-série. Donc, je suis vraiment contente. « C’est mon projet, c’est mon bébé. C’est tellement un projet que je suis partie de zéro. Le fait qu’on soit en nomination, je trouve ça touchant. Je ne vais pas te mentir, j’ai pleuré quand j’ai appris la nouvelle. Ça fait juste nous donner la petite validation de continuer. Sur les projets qui fonctionnent, il en a dix qui n’ont pas fonctionné. On se bat tout le temps pour déposer des projets et avoir du financement. Ça me donne une tape dans le dos pour tous les projets qui n’ont pas fonctionné. »
Elle est aussi vraiment contente pour Club Soly, mais elle s’y attendait. « Ces gars-là sont fous dans la tête. Que ce soit avec Rue King ou la Ligue nationale d’improvisation (où elle a rencontré Arnaud Soly), l’improvisation a fait de quoi dans ma carrière. Je dois vraiment beaucoup à l’impro. »
Tom-Eliot Girard
Meilleure recherche : jeunesse (La soirée Mammouth 2021)

« Je suis bien content. Je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est une nomination d’équipe. On est ensemble là-dedans. C’est le fun, c’est une belle surprise. Je suis chanceux et je me sens privilégié de pouvoir faire partie de ce projet-là autant en avant de la caméra qu’en arrière. C’est un terrain d’apprentissage autant pour le comédien que pour le recherchiste qui regarde ça aller, qui apprend et qui absorbe. Ma job a été d’aller dans les écoles, d’aller recruter les jeunes qui vont venir nous parler. Je devais écouter ce qu’ils avaient à dire et le ramener dans l’équipe pour qu’on puisse construire le show au complet. C’est d’être à leur écoute et de leur donner la parole à travers l’émission, les sketchs qu’on écrit et les messages. »
Pour Tom-Eliott, c’est une toute première nomination. Toutefois, il ne pensait jamais que ça allait être en recherche. « La vie fait bien les choses. Ça fait drôle de faire partie d’une équipe en étant derrière la caméra et de monter le processus aussi différemment que pour un rôle. »
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