
Bien que Wolfgang Van Halen soit sorti de l’ombre de son paternel (le regretté Eddie Van Halen) assez récemment – soit depuis la parution du premier extrait de Mammoth WVH (Distance en novembre 2020), l’histoire d’amour est bel et bien forte avec le public montréalais.
Après être venus ouvrir pour le célèbre groupe Metallica le 11 août dernier au Stade olympique, Wolfgang Van Halen et sa bande ont présenté leur premier spectacle comme tête d’affiche dans la métropole. Les musiciens de Mammoth WVH étaient en performance au Théâtre Beanfield le 14 novembre en compagnie du groupe de la réputée guitariste Nita Strauss en première partie.
Avant que les musiciens arrivent sur scène, la foule a crié à deux reprises durant l’entracte. Premièrement, le public était fébrile après l’apparition du logo du band sur le mur arrière du stage. Et ensuite, la foule a tenu à souligner l’excellent travail de Nita en première partie lorsqu’elle s’est installée dans la loge dans le coin droit (en tant que public) de la scène.
Dès la première chanson méconnue du grand public – soit la pièce Right?, on a eu droit à ce qu’on allait avoir au courant de la soirée avec de la solidité rock, des jeux de lumière ahurissants au rythme de la musique et des solos d’instruments.









Un papa qui serait certainement fier !
Après avoir arrêté la musique dans l’intention que Wolfgang prenne la parole pour la première fois de la soirée, le public a réagi immédiatement en ovationnant le principal intéressé qui était visiblement ému de tout l’amour du public montréalais.
En regardant un peu le public durant l’entracte, c’était évident que plusieurs spectateurs étaient des fans de la formation de son paternel. Toutefois, il faut se rappeler que Wolfgang était bassiste avec Van Halen de 2007 jusqu’au décès d’Eddie. Alors, c’est sûr que la connexion était déjà bien présente avant même que sa carrière prenne son envol avec ses propres chansons.









Vous pouvez deviner que la prestation de la chanson Distance a été le moment le plus touchant de la soirée. Seul sur la scène avec sa guitare acoustique, Wolfgang l’a interprétée avec justesse et avec ses tripes durant que les spectateurs s’amusaient à filmer la vague d’émotions qui défilaient devant eux.
Après la présentation de quelques autres chansons juxtaposées de quelques ovations, les musiciens de Mammoth WVH ont livré deux morceaux rassembleurs à l’image du chanteur lors du rappel. Another Celebration at the End of the World et Don’t Back Down ont été la cerise sur le sundae de cette soirée magique.







L’ouragan Nita Strauss décoiffe !
Guitariste pour Alice Cooper depuis 2014 (avec une petite pause en 2022), Nita Strauss embrasse maintenant une carrière solo, avec l’ajout de chansons avec des paroles, depuis la parution d’un premier extrait en carrière (Dead Inside avec la collaboration de David Draiman de Disturbed) en 2021 en route vers l’album The Call of the Void lancé le 7 juillet dernier.
Comme elle est une guitariste avant tout et qu’elle s’est entourée de collaborateurs spéciaux pour l’accompagner à la voix sur sa récente palette, on pouvait se demander à quel genre de show on allait avoir droit. Après avoir présenté quelques chansons instrumentales, Vinita Sandhya Strauss (de son vrai nom) a invité Kasey Karlsen à l’accompagner sur trois chansons dont les extraits radio Dead Inside et Victorious.












La scène était plus que compacte avec certains instruments de la tête d’affiche déjà en place lors de sa prestation. Toutefois, Nita et son band de tournée ont bien animé la scène. Plus le show avançait, plus l’ouragan était à son fort.
Pour finir sa prestation, elle a réservé une surprise à la foule en invitant une chanteuse avec qui elle a déjà collaboré par le passé pour rendre le spectacle unique. Cette artiste montréalaise était Alissa White-Gluz (Arch Enemy, anciennement avec The Agonist), le duo a interprété leur chanson The Wolf You Feed qui se retrouve justement sur le récent disque de Nita Strauss.














Frédéric Lebeuf | Journaliste
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.
