
Mardi, le 14 novembre, l’humoriste Laurent Paquin présentait son nouveau spectacle, Crocodile distrait à l’Olympia de Montréal devant un public comblé et attentif. C’était l’occasion de se souvenir de son humour parfois décapant et cru.

Fidèle à son habitude, le sympathique humoriste n’a pas déçu ! Dès son entrée sur la scène, celui-ci a captivé les spectateurs. Sa présence d’esprit, sa vivacité et son charme naturel ont rapidement ensorcelé le public. L’humour de Laurent Paquin, à la fois intelligent et percutant, a touché fortement l’auditoire. Celui qui est aussi comédien a abordé des sujets comme le fait qu’on peut rire des épais, que les animaux ne sont pas heureux, la simplicité volontaire ou les pensées positives.
Ce qui a fait le charme de ce spectacle, c’est la manière dont l’homme de 52 ans a traité, en général, du bonheur. Il l’a fait souvent de manière surprenante, réfléchie, rythmée et avec panache. Ses propos et ses réflexions ont visiblement plu aux spectateurs qui en redemandaient. L’interaction avec le public a été probablement un des points forts du spectacle. L’humoriste a interagi avec vivacité aux quelques réactions des spectateurs, créant ainsi une belle synergie avec eux. Cette réciprocité a aidé à rendre son récit plus fluide et à son spectacle plus amusant.
L’autre point fort de Laurent Paquin, c’est la manière dont il a construit et a raconté ses réflexions sur scène. Ses blagues étaient très punchées et elles ont été droit au but. Comme lorsqu’il a mentionné que l’Église « devrait contrôler les bizounes des prêtes » plutôt que l’utérus des femmes. Ou lorsqu’il a affirmé qu’on peut insulter les épais, car « ils ne forment pas une minorité ».
À la fin de la soirée, les gens se sont rappelé comment son humour était fin, original, réfléchi, franc et l’intelligent. Encore une fois, Laurent Paquin a démontré qu’il était l’un des plus talentueux comiques de la scène québécoise.











Une parti du tapis rouge












Serge Larivière | Journaliste

Patricia Duval | Photographe
Passionnée par la musique et les arts depuis son jeune âge, elle a découvert il y a quelques années la passion pour la photographie. Elle carbure aux défis, adore les festivals et capter l’émotion. Elle a une piqure pour le country, si vous voyiez une petite noire dans un pit de spectacle ou en train de courir partout pour s’assurer d’avoir une belle photo, c’est bien elle.