
Le 3 février dernier, la série Lac-Noir a été publiée sur Club Illico. Contenant huit épisodes d’une heure, elle a été tournée pour que les spectateurs ressentent un important climat de tension. Les fans de mystère et d’intrigue seront donc servis avec cette série mettant en vedette Mélissa Désormeaux-Poulin.
À ses côtés, il sera possible de retrouver des acteurs de haut niveau tels que Stéphane Demers, Normand D’Amour et Anthony Therrien. L’actrice principale nous a confié avoir une confiance aveugle envers Frédérik d’Amours, le réalisateur:
J’ai une confiance aveugle envers Frédérik D’Amours. Le fait de savoir que ce réalisateur était mon partenaire, et me supportait, m’a fait prendre confiance au potentiel de la série. Lui, c’est un grand fanatique des séries de genre et un fin connaisseur. Alors, je l’ai suivi dans ce projet-là. Et comme il est aussi le scripteur, on avait de la latitude. Nous prenions le temps de travailler chaque scène. À tous les jours, on s’asseyait pour discuter de ce que nous avions à l’horaire. On pouvait proposer nos propres points de vue, et on avait une écoute mutuelle. Le travail s’est fait au jour le jour, dans le mouvement et dans le présent.
Cette histoire tourne autour du personnage de Valérie, une policière urbaine qui s’installe pour l’été à Lac-Noir pour venir épauler Adrien, chef de la police locale dont le partenaire a mystérieusement disparu sans laisser de traces. Ce petit village des Laurentides qui semble sans histoire et paisible cache en fait des pistes qui mèneront Valérie vers d’étranges symboles et d’intrigants pentacles. Les disparitions continues, les pistes qui se multiplient et les suspects qui abondent alarment rapidement les policiers. Quel lien existe-t-il entre tout ça ?

Du point de vue de l’actrice, comment décrirais-tu ton personnage ?
Valérie, c’est avec elle qu’on entre dans le village. Elle est une policière qui décide de prendre un break de la ville, parce qu’elle a vécu un traumatisme. C’est une policière qui est très intense, donc elle ne prend pas beaucoup de congés. Elle est très curieuse, donc elle creuse beaucoup. Son but en allant à Lac-Noir est d’être plus relaxe, plus zen par rapport à son métier pour faire la paix avec son passé; mais ça ne se déroulera pas comme elle le voulait. Donc, c’est une policière très investie, mais aussi celle à travers laquelle les spectateurs vont se reconnaître.
Comment t’es-tu préparée à la jouer ?
J’aime ça observer. J’ai une amie qui est policière et j’ai eu des cours de port d’armes, des choses comme ça. Comme c’est une série de genre, on se prépare pour un rôle comme ça, mais c’est quand on le fait réellement que ça se passe. C’est quand on entre en contact avec les autres, quand on installe les affaires, que ça se passe vraiment pour ce genre de projet là.
Comme c’est ta première série de ce genre-là, comment as-tu abordé le projet ?
C’est sûr que j’avais une confiance aveugle en Frédérik D’Amour. De le savoir à côté, qu’il soit mon partenaire, ça me mettait en confiance. Lui, c’est un grand fan des séries de genre, un fin connaisseur. Je te dirais que je l’ai suivi là-dedans. Et comme il est aussi le scripteur, on avait de la latitude et on travaillait chaque scène. On prenait le temps. Tous les jours, on s’assoyait et on regardait comment on voyait chaque scène. Le travail de série de genre, ça se fait comme ça, au jour le jour. On travaillait dans le présent.
Quels aspects de la série t’ont convaincue de participer à la série, à part Frédérik D’Amour ?
Frédérik D’Amour fait vraiment partie de pourquoi j’ai dit oui (rires)! J’aime vraiment sortir de ma zone de confort. J’aime faire complètement autre chose. Je n’avais jamais fait de série de ce genre. C’était nouveau, je ne connaissais pas tellement ça. Je suis un peu peureuse dans la vie, donc je ne consomme pas tellement de trucs fantastiques parce que je suis une peureuse! J’ai décidé d’embarquer aveuglément là-dedans parce que je trouvais que ça me sortait complètement de moi.
Quel serait ton moment préféré ?
Il y en a plein! Tout ce qui est course, me faire courir après, crier, aller dans l’action, ça me fait tripper.
Qu’est-ce qui t’a le plus marquée de cette aventure-là ?
À quel point on aime ce genre de série là, à quel point c’est l’fun de faire une série comme ça, à quel point tous les quarts de métier étaient investis, parce que chacun n’avait pas fait vraiment de série comme ça. J’ai réalisé qu’il y avait vraiment un effet d’entraînement de groupe, quelque chose de très euphorisant de faire ça, et ça, ça n’arrive pas tout le temps.
Surtout qu’on ne fait pas souvent des séries comme ça au Québec.
Oui. Club illico a été quand même audacieux de dire oui à un projet comme ça.
Est-ce qu’il y a des trucs qui font que c’est plus compliqué que la série soit juste sur Club illico ?
Pas vraiment. On est habitués maintenant; tout le monde va sur Netflix par exemple. C’est la nouvelle façon d’aller voir des choses. Il faut savoir qu’on n’est pas obligés d’être abonnés à Vidéotron pour aller sur Club illico. Je pense qu’on a passé cette étape où ça devenait compliqué. J’ai l’impression que c’est ça l’avenir; on va aller sur des plateformes. Il y a tellement de séries qui sont disponibles. Peut-être que je me trompe, mais j’ai l’impression que ce n’est pas un problème.