
Qu’est-ce qu’on en commun Amélie Campeau, Antonin Gilbert, Gaël Cauchy, Ianne Allard, Laurent Brien-Korell, Laurent Cauchy, Mark Uong, Maxime-Olivier Lavoie et Philipp Olive ? Ils font tous partie du collectif La Gabegie qui s’est retrouvé en finale nationale de Cégep en spectacle le 30 avril dernier.
Comment est venue l’idée de former votre collectif et de vous diriger dans cette espèce de cirque ambulant avec un aspect théâtral de l’époque ?
L’idée est, entre autres, venue du nom. Une gabegie, c’est un chaos causé par une mauvaise gestion. Une chose à mené à une autre, et le concept fondateur de la gabegie est né, avec une esthétique de cirque et d’exagération, de rendre nos performances « plus grandes que nature ».
Pourquoi avoir nommé votre projet La Gabegie ?
On est partis du fait qu’on était beaucoup dans le band, un groupe moderne-ish avec neuf membres, et une section de brass, sur une toute petite scène, ça faisait assez chaotique. Donc, la Gabegie, et son nom, sont nés de ce principe. Le bassiste a, aussi, cherché des synonymes de Chaos et ses recherches ont mené à La Gabegie.








Qu’est-ce que vous souhaitez projeter comme image ?
On veut projeter l’image d’un groupe qui a du fun à jouer ensemble, et qui prend plaisir au fait d’offrir une performance intéressante pour tout le monde. Notre image est théâtrale, extravagante, un peu vintage, et c’est comme ça qu’on l’aime. On veut projeter, aussi, l’image d’une troupe de cirque burlesque un peu « trash » et chaotique. Ce qu’on fait, c’est de la musique jazz, cabaret, chaotique, et théâtrale.
Est-ce que vos personnages évoluent dans le temps et se développent au fil de vos performances ?
Oui, bien sûr ! En fait, nos personnages évoluent sur la scène elle-même, au sein du spectacle. La Gabegie s’inscrit un peu dans un format « théâtre musical » ainsi, il y a une histoire, une mise en scène, qui lient nos chansons entre elles.



















Quelle est votre plus grande fierté d’avoir gagné la finale régionale de Cégep en spectacle ?
C’est sûr que ça a été gratifiant. Je suis très heureuse de notre parcours à cégep en spectacle, au niveau local et régional ! Une de nos plus grandes fiertés, c’est le travail et la pratique entre nous, un groupe de dix (maintenant neuf) qui pratique ensemble chaque semaine, ça peut devenir difficile, mais on réussit à maintenir une bonne éthique de travail ! Le fait d’avoir mené à bon port un concept aussi précis, avec une histoire, et une mise en scène, c’est aussi une grande fierté !
Qu’est-ce que vous retenez de votre participation à la finale nationale de Cégep en spectacle ? Quels sont vos constats ?
Ça a été une super expérience ! La perspective et le recul que ce spectacle nous a donnés ont été très formatifs pour nous. Ça nous a donné des idées pour développer notre spectacle « version longue » !
Maintenant que votre parcours à Cégep en spectacle est derrière vous, qu’est-ce que vous souhaitez faire dans l’avenir ? Quelles sont vos aspirations professionnelles ?
On en est à la conception de notre premier spectacle. Ce sera un mélange entre la musique de jazz, de cabaret, le théâtre, et bien sûr, il y aura des notes de drag quasi burlesque.

















Vous serez en spectacle le 24 août prochain au Cégep Marie-Victorin, à quoi peut-on s’attendre de ce concert ? Pourquoi devrait-on aller vous voir en show ?
On peut s’attendre à de la musique éclatée, de l’extravagance, de la poudre aux yeux, et de la théâtralité… Et quelques questions existentielles…
On est formés d’une section de brass, d’une section rythmique, et d’une chanteuse. Si vous voulez écouter de la musique d’un groupe original, qui voyage à travers plusieurs styles (allant du classique au jazz, passant par le blues et le Broadway), et qui vous fera vous poser des questions telles que « Qu’est-ce qui fait la différence entre performer et vivre ? » ou encore « Ne vivons-nous pas dans un chaos intérieur constant ? », alors le spectacle de La Gabegie, le 24 août au Cégep Marie-Victorin, en sera un à ne pas manquer ! Au plaisir de vous y voir !






