Pop ton été: Une soirée envoutante avec Joe Bocan

Le 22 juillet dernier, c’était au tour de la flamboyante Joe Bocan de divertir les résidents de la ville de Terrebonne. Poussant les premières notes derrière un rideau, elle a commencé en force, costumée de voile, de la tête au pied.

Bien entourée sur scène

Pour ce spectacle, elle s’est entourée d’amis de longue date et de deux de ses trois enfants. « Je les ai toujours emmenés avec moi depuis qu’ils sont nés! Ma fille Charlotte a commencé à faire des shows avec moi à l’âge de six ans. », raconte-t-elle. Un de ses deux fils fait d’ailleurs sa propre musique sous le nom de Yuki Dreams Again.

Le spectacle

Joe a ce don unique de capter l’attention du public avec son côté théâtral et ses accessoires. Elle a vraiment su ensorceler les gens sur place avec ses plus grands succès comme Le baiser, Un pays, deux étrangers, Apocalypso, et bien sûr, Repartir à zéro.. Elle nous a fait deux chansons tirées de son hommage à Joséphine Baker, (Sous les ponts de Paris et J’ai deux amours) en plus d’une reprise d’Édith Piaf, L’accordéoniste.

Si la chanteuse nous a fait rire en dansant sur La danse des canards, elle nous a aussi portés à réfléchir. Nous racontant l’histoire de sa chanson, Les femmes voilées, elle s’est elle-même mis un voilage très coloré qui provenait de son décor. «Cette chanson, je l’ai écrite il y a 43 ans, mais malheureusement elle est encore d’actualité, avec la violence faite aux femmes dont on entend parler beaucoup cette année», dit-elle tristement. Elle nous a sensibilisés au phénomène des coupes à blanc avec Bulldozers. Pour rendre le spectacle interactif, elle a demandé aux spectateurs de venir chercher des casseroles en avant pour faire du bruit le temps d’une chanson.

La dernière année

Malgré les bouleversements du milieu des spectacles, la pandémie n’a pas été trop pénible pour la chanteuse. Elle s’est formé une bulle familiale avec ses enfants et amis. «Le temps s’est arrêté, mais je n’ai pas détesté ça, c’était quelque chose d’unique à vivre dans une vie. Je n’ai jamais bien dormi comme ça!»