Gros voyage astral puissant qui décape la matière grise fait sans contrainte et limites de l’esprit créatif !
Jocelyn Legault 
MORT ROSE
Au revoir cowboys (★★★★½ )
Après avoir vécu une épopée des plus rocambolesques, le groupe Mort Rose troque ses habits pour des chevaux et des veston hyper colorés psychédéliques sur son nouvel album le second en carrière.
Voici Au revoir cowboys, 13 pièces faites de country rock n roll psychédélique disjoncté et buzzant tout droit sortie de l’imaginaire de la bande. Autoproduit par le groupe afin d’atteindre le son qu’il recherchait depuis longtemps, Mort Rose explore les sonorités spontanées entre Willie Lamothe, Harmonium et Father John Misty. Des chansons à la poésie floue qui proposent des tableaux incomparables et complètement branquignoles.
Une sorte d’aventure très space intense. Mort Rose continue de plonger sa musique à travers une sorte de machine à voyager dans le temps capoté plus direct moins yéyé. Mais ce qui vient en premier dans ma tête quand j’écoute ce disque, c’est l’évolution étonnante et déroutante du band.
Ça sonne un gros voyage astral puissant qui décape les matières grises fait sans contrainte et ni limites de l’esprit créatif. Avec des chœurs beatlesnesques et des envolées instrumentales qui transpercent l’âme. De la flûte, des guitares fuzzy et des batteries qui kick sur des orgues décadents. Mort Rose hurle son urgence de vivre dans des chansons libres dans sa folie.
Au revoir Cowboys, un album de rock seventies qui fait voyager dans tout les continent de l’esprit. Les gars se pètent un bad trick vigoureux et alléchant.
Chansons préférées :
- On part au soleil
- Je dois savoir
- Au revoir cowboys
- La loi du lynx
- Pète un badtrick
- Tomber
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