
KANUEL LAURIAULT
Fluo (★★★ ½ )
Après avoir créé Tonique, un groupe de pop exaltant avec un premier EP intitulé Le poison de l’art (2019), l’auteur-compositeur-interprète Kanuel Lauriault arrive avec tout ce qu’il est sans aucun fla-fla dans un premier album solo. Un nouveau disque complément assumé, toujours sur cette trame audacieuse de pop colorée très excentrique.
Voici Fluo, 10 pièces dans un pop-rock -électro-soul-funky entre le David Bowie, Yann Perreau, Mika et Walk The Moon, Arctic Monkey et M. Je sais, ça sonne comme un drôle d’amalgame, mais c’est la seule façon de décrire son univers fou et libre sans aucune contrainte musicale.
Sur ce premier album, le jeune homme est producteur, auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et trompettiste. Il est accompagné de son team cinq étoiles : Ugo Hallé au piano, séquences et chœur, Thomas Mongrain à la batterie incisive qui résonne comme un cœur battant plongé dans l’adrénaline de la musique et Antoine Perreault aux guitares crunchy.
Kanuel Lauriault offre des chansons à la poésie lubrique qui explore la vie à toute vitesse, l’amour en gros néon qui flash, le plaisir sur des rythmes torrides, la liberté galvanisante et la nostalgie des années 70 et croquer dans le présent.
L’artiste interprète avec un petit quelque chose de punk rock très théâtral dans son énergie et ça resplendit dans le son de ce premier effort solo. Une production qui sonne comme une tonne de briques. Fluo, c’est du pop-rock dynamique qui ose aller plus loin que les standards du système et qui réussit à faire sonner les mots comme un film de Tarantino.
Débridé, dansant et réjouissant : voilà un artiste qui démarquera par sa soif de créativité.
Chansons favorites :
- L’orage tangerine
- 1970
- Lune solaire
- Framboise en janvier
- Orange
- Le bain-tourbillon des confessions
- L’hibernation de ton manteau