
Après avoir donné un spectacle festif au Centre Bell tous les trois ans durant les années 2000 (31 décembre 2003, 30 décembre 2006 et 31 décembre 2009), Les Cowboys Fringants ont enfin remis les pieds sur la scène du Centre Bell pour un show complet pour la première fois après une disette de presque 12 ans.
Ils se sont même offert le Centre Bell pour trois soirs consécutifs du 25 au 27 novembre. De plus, une nouvelle date a été ajoutée à leur calendrier le 27 décembre prochain. Nous étions présents lors de la première soirée de trois. Donc, voici ce que vous avez manqué si vous n’avez pas eu la chance d’assister à un des spectacles.

Point #1 : Vous avez manqué un méchant gros party ! Les Cowboys Fringants nous ont fait quasiment oublier la COVID-19. Des gens de toutes les générations étaient réunis pour l’occasion. Tout le monde était sur le party et festoyait ensemble comme à l’époque. Pour la première fois depuis des mois, j’ai vu des gens qui faisaient du bodysurfing dans le parterre.
Point #2 : Un artiste invité différent est venu effectuer la première partie. Lors de la première soirée, Émile Bilodeau est venu nous présenter ses classiques J’en ai plein mon cass et Ça va ainsi que de nouvelles compositions de son récent disque (Petite nature, 2021). L’artiste autochtone Shauit et la Jeannoise Sara Dufour avaient cette même mission vendredi et samedi soir.
Point #3 : Pour ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de découvrir le spectacle Les antipodes, c’était la chance de découvrir cet album qui a été couronné de succès. Même que le chanteur Karl Tremblay a dit, avant de présenter le premier extrait L’Amérique pleure, que le groupe avait disparu selon certaines personnes. Outre ce succès retentissant, Karl, Marie-Annick Lépine, Jérôme Dupras et Jean-François Pauzé ont livré la ballade Sur mon épaule, la magnifique Les maisons toutes pareilles et la toune de whisky La traversée (de l’Atlantique en 1774) et l’unique D’une tristesse de ce disque.
Point #4 : Tout comme le titre du disque défendu lors de cette tournée (Les antipodes), les moments d’émotions qu’on peut vivre au cours de ce spectacle peuvent être aux antipodes. On danse sur les chansons festives comme Marine marchande et Joyeux calvaire… On devient nostalgique de leurs débuts avec La reine et La manifestation… On est touché par leurs textes plus profonds Plus rien et Mon chum Rémi. On ouvre notre cœur pour les ballades Sur mon épaule, Les étoiles filantes et Tant qu’on aura de l’amour… On est étonné d’entendre des bouts de Thunderstruck (AC/DC) et Smells Like Teen Spirit (Nirvana) et d’entendre Karl interpréter un petit bout de Juste pour voir le monde (La Chicane).
Point #5 : Habituellement, le fait cocasse d’un de leur spectacle vient de Jérôme Dupras. Toutefois, Karl Tremblay en a lancé une pas pire après avoir chanté cette parole « Pis qu’y allait essayer d’se r’saisir » de Mon chum Rémi. Comme le show avait lieu dans le domicile des Canadiens, il en a profité pour dire que l’équipe devrait essayer d’se r’saisir. C’est malheureusement rendu trop tard pour sauver la job de Marc Bergevin.
Petite note personnelle : À chaque spectacle d’un artiste musical québécois au Centre Bell, on se demande qui sera le prochain à avoir une opportunité en or de jouer sur la plus grosse scène intérieure au Québec. Est-ce que ça sera une étoile filante (puisque monter sur la scène du Centre Bell n’est pas nécessairement un gage de succès à long terme) ?
Rappel : Les Cowboys Fringants seront sur la scène du MTelus le 18 décembre prochain. Une supplémentaire au Centre Bell a été ajoutée le 27 décembre prochain. La première médiatique du spectacle Les Antipodes dans la Capitale-Nationale aura lieu au Grand Théâtre de Québec le 29 décembre. Ils seront aussi en performance le lendemain dans cette même salle.
Toutes les photos du spectacle
Liste de chansons (selon Setlist.FM)
- En business
- Les maisons toutes pareilles
- Bye Bye Lou
- La Reine
- Octobre
- Droit devant
- La traversée (de l’Atlantique en 1774)
- Plus rien
- L’Amérique pleure
- Ti-Cul
- La manifestation
- Sur mon épaule
- Joyeux calvaire !
- Tant qu’on aura de l’amour
- Paris – Montréal
- La la la
- Ici‐bas
- Mon chum Rémi
- 8 secondes
- Su’ mon big wheel (c’tait l’fun)
- Awikatchikaën
- D’une tristesse
- L’hiver approche
- ** Le shack à Hector
- ** Marine marchande
- ** Les étoiles filantes
- **** Un p’tit tour