
Après une première saison couronnée de succès avec Claude Legault incarnant le personnage principal la série, la deuxième saison de Cerebrum s’est mise en branle le 13 septembre dernier sur ICI Télé les mardis à 21 h.
Après quelques reports de la reprise des tournages de cette suite attendue, Claude Legault a demandé d’être remplacé dans son rôle de Henri pour des motifs valables. La production s’est donc virée vers François Papineau pour interpréter la tête d’affiche de la dramatique. « Ça s’est fait dans l’amour, dans la compréhension et dans le respect. Je suis bien satisfait de ça. François Papineau, c’est un acteur de grand talent et de renom. Il était heureux d’être là avec nous autres aussi. Il n’a pas accepté d’une façon banale. Il avait écouté la première saison et il avait particulièrement aimé. Il était content de pouvoir relever ce défi », dévoile Olivier Gervais-Courchesne.
C’était une grosse responsabilité, confie François Papineau d’entrée de jeu. « C’est un personnage principal qui vit des enjeux extrêmement difficiles. En fait comme la majorité des personnages principaux (rires). Je prends le personnage quand il est à terre et qu’il est suicidaire. Il va donc se ressourcer. Il pense que son voyage lui a fait du bien, mais il se rend compte qu’il est tombé encore plus bas. C’est tout le travail de cet homme pour reconnaître sa douleur, sa souffrance et essayer de s’en sortir. C’est comme un parcours initiatique d’un homme qui tente de se relever », confie l’acteur qui incarnait un psychologue dans la série En thérapie.
« La plus grosse différence entre En thérapie et Cerebrum, c’est que là je peux prescrire des pilules (rires). »
– François Papineau.
Dans les souliers de Claude
Est-ce que remplacer Claude Legault amène une certaine pression chez François ? « Au Cégep, j’avais participé à un tournoi d’impro à Saint-Jean-sur-Richelieu et on avait battu Claude Legault. Depuis ce temps-là, ma confiance par rapport à lui est au top (rires). Plus sérieusement, j’ai l’impression que Claude a effectué le boulot jusque-là et j’ai été chanceux de le voir. C’est comme si j’arrivais avec un grand travail préparatoire de fait, soit la première saison. À partir de là, je reprends le flambeau pour interpréter le personnage d’Henri. C’est sûr que si on faisait une biographie sur Claude, ce n’est pas moi qu’on choisirait. Cependant pour Henri, ça fittait. »
Le bon acolyte de Simone
Olivier Gervais-Courchesne personnifie Danno depuis le début de la série. C’est un enquêteur qui travaille conjointement avec Simone (interprétée par Christine Beaulieu). Danno, c’est le roc de Simone. C’est un bon duo parce qu’ils s’équilibrent bien. Elle est impulsive et elle sort des sentiers battus. Quant à lui, Danno est quelqu’un qui est profondément ancré dans la terre. Il est calme et il pense avec la tête.
« Je fais des passes à Christine et elle les met dans le net ! »
– Olivier Gervais-Courchesne
« On commence la deuxième saison en pleine enquête sur un meurtrier en série et on cherche ce qui se passe. On a arrêté quelqu’un, mais les meurtres continuent. On se demande où on a merdé puisqu’on a pourtant arrêté le bon gars. On a besoin de Henri pour résoudre cette enquête. En même temps, on craint pour sa sécurité. Il se passe bien des affaires dans sa vie à lui. Il est en deuil », dévoile Olivier Gervais-Courchesne sur les péripéties de la deuxième saison.
Synopsis de Cerebrum
La deuxième saison de Cerebrum, imaginée par Richard Blaimert, nous transporte une fois de plus dans l’univers complexe et fascinant de la santé mentale où drames humains, suspense psychologique et enquête policière sont habilement entremêlés.
De retour d’Asie, Henri (François Papineau) souhaite reconstruire sa vie en retrouvant sa famille et ses patients à l’Institut. À la maison, il retrouve William (Henri Picard) en quête d’indépendance et dont les choix défient parfois son père. Marine (Marianne Verville), elle, essaiera d’apaiser la tension entre eux, tout en essayant de regarder en avant. À l’INSM, Henri rencontre de nouveaux patients aux problématiques complexes. Nicolas (Frédéric Millaire Zouvi), un modérateur de contenu souffrant d’attaques de panique et de rage spontanée.
Xavier (Anthony Therrien), un jeune homme dont la tentative de suicide a très mal tourné. Il revoit également Diane Ricard (Sonia Vachon), qui semble avoir trouvé une solution (un peu trop) magique à ses problèmes obsessionnels. Et finalement, Paule Lachapelle (Marie-Thérèse Fortin), qui ayant perdu toute inhibition sociale, fait une scène dans la salle d’attente de l’INSM, au grand dam de sa fille Maryse (Virginie Fortin). Que cache ce comportement troublant ?
Quant à Simone (Christine Beaulieu), elle mène une enquête troublante sur des meurtres de jeunes femmes avec Danno (Olivier Gervais-Courchesne), son fidèle coéquipier. Dès son retour, Henri contacte Simone afin de discuter du procès de Sophie Bérubé-Lacroix (Jacynthe René). Toujours complices, Simone n’hésite pas à recourir à l’expertise de Henri pour entrer dans la tête du tueur recherché. Cet engagement du psychiatre sera risqué, surtout lorsque Simone reçoit une mystérieuse enveloppe qui les plongera dans une dangereuse quête commune : qui peut bien être derrière ce plan tordu ? Simone, d’emblée, soupçonne un ancien patient d’Henri : Jules Côté (Alexis Martin). Celui-ci essaie également de se reconstruire, notamment en cessant de consommer, et n’arrive pas à obtenir le soutien de sa mère, Monique (Micheline Lanctôt). Son désespoir et sa fragilité feront de lui une proie facile pour Angel, un mystérieux individu diabolique, aux intentions sanguinaires…