
Le 5 novembre prochain, Antoine Lachance proposera son troisième album, intitulé Ciné-parc fantôme. La veille, vous pourrez assister au lancement virtuel de l’auteur-compositeur-interprète à partir de la rampe de lancement de l’ADISQ. L’événement est aussi présenté dans le cadre du Coup de cœur francophone.
Nous avons eu la chance de couvrir le spectacle, en présentiel, qui a eu lieu le mardi 19 octobre au Bain Mathieu de Montréal. Après avoir lancé un album éponyme en 2019, Antoine a poursuivi dans sa lignée en effectuant son lancement dans un ancien bain public.
« Je n’aurais jamais pensé que je partirais de l’épicerie en courant et que je laverais mes chips en arrivant chez nous, que je roulerais dans le tunnel à 140 km/h en pleine heure de pointe avec personne autour, que je mettrais de l’essence à 70 cennes le litre et que j’entendrais le président américain (l’homme le plus influent sur la planète) dire au monde de s’injecter du Windex, mais je ne me serais jamais attendu que je ferai le lancement de mon troisième album dans le fond d’une piscine creusée », a-t-il dit à son public qui était bien heureux d’assister à cette prestation musicale dans une formule décontractée et intimiste.

Entouré de fleurs et dans la semi-obscurité, l’auteur-compositeur-interprète a proposé sept morceaux de son nouvel opus à paraître, dont le premier extrait Belle Élodie que vous avez peut-être déjà entendu à la radio. Passant de son piano à sa guitare, Antoine a enchaîné les beaux moments en douceur, en authenticité et en sensibilité. Il était accompagné de quatre musiciens ainsi que deux choristes pour l’occasion.
Pourquoi avoir intitulé son disque Ciné-parc fantôme, me dites-vous ? « Je suis parti de chez nous à 17 ans et j’ai décidé de revenir dans mon coin (à Sorel). Je suis très content d’être revenu dans mon boutte. Dans la foulée de la création de cet album, en besoin d’inspiration, je suis allé me promener dans le bois en arrière de chez moi. À un moment donné, je vois comme un écran géant et un autre. Je catche que j’ai emménagé tout juste en arrière du ciné-parc de mon enfance. Il est abandonné depuis très longtemps. Le dernier film que j’ai vu là, c’était l’excellent The Flintstones en 1994. Et ensuite, j’allais m’y balader tous les jours durant le processus de création de mon disque. Je me faisais des petits films et des courts métrages que je projetais sur les écrans. Ça fait comme naître toutes les chansons pratiquement de cet album », confia-t-il.

En plus d’avoir chanté son premier extrait Belle Élodie comme mentionné précédemment, il a aussi livré la pièce La porte de l’hôpital dont il vient tout juste de lancer le vidéoclip officiel. Il l’a interprété dans une formule aussi poignante que la profondeur de son texte. « Elle parle de voir la vie à travers un prisme. Parfois, le prisme est embué ou il y a de la poussière dedans. Ce qui fait en sorte que c’est difficile de voir la beauté du monde et la lumière. J’essayais de comprendre pourquoi il y a des gens qui ne voient jamais la lumière au travers de leur prisme. »
Celui qui a proposé sa propre version francophone du classique Time After Time de Cyndi Lauper a attaqué un grand succès des années 90 soit Les belles années. Il a livré la chanson de Vilain Pingouin à sa sauce avec la même justesse avec laquelle il avait fait avec À chaque fois.
Toutes les photos de la soirée
Liste de chansons
- En paix avec la mort
- Mal d’amour
- Premier juillet
- Belle Élodie
- La porte de l’hôpital
- Les belles années (réinterprétation de Vilain Pingouin)
- * Ta beauté me fait mal
- * Junky