Partez en voyage destination soleil avec « Into the sun » d’Alexiane

Après l’énorme succès de sa pièce A million on my soul dans plusieurs pays ainsi que sur les plateformes numériques, Alexiane a proposé un deuxième extrait, You say you love me (Sais-tu qui je suis?), et elle a sorti son premier album, Into the sun, l’automne dernier.

Quelle est ta plus grande fierté en lien avec ta pièce A million on my soul ?

Déjà A million on my soul est le premier titre que j’ai accepté de partager avec le monde. Avant cela, je n’osais rien rendre public et je gardais tout dans mon téléphone ou dans mon ordinateur. Je crois que c’est parce que je suis perfectionniste et que je craignais que mes créations soient jugées. Eh bien du coup, ce titre a été visionné et ‘jugé’ plus de 50 000 000 de fois sur YouTube haha…. A million on my soul a connu presque du jour au lendemain un grand succès dans beaucoup de pays sur terre. Il a même été certifié platine en Russie cette année! Cette chanson m’a ouvert des portes à des collaborations merveilleuses un peu partout dans le monde comme celle avec mon mentor Carla Bruni par exemple. 

Présente-moi ton premier album Into the Sun.

C’est un album qui parle de guérison, de courage et de la nécessité de choisir d’aller vers la lumière, de choisir de se battre pour son bonheur (j’insiste bien sur le mot choisir ici…). Les premières chansons sont assez sombres et mélancoliques et le ton devient progressivement plus léger et dansant (Je vous invite à écouter la #18 Blue pour vos soirées enflammées 😉 ). J’ai pris mon temps pour faire cet album à mon image et j’en suis bien fière. Sept ans de travail qui porte enfin ses fruits et qui se sont d’ailleurs enfin matérialisés en CD (disponible sur mon site web www.alexianemusic.com) ! 

Comment te sens-tu depuis la sortie de ton album le 15 octobre dernier ?

Cet album ouvre davantage de portes dans différents pays du monde et j’ai hâte de vous montrer ce qui se cache derrière. Into the sun!

Présente-moi le premier extrait de cet album You say you love me (Sais-tu qui je suis?).

You say you love me est libre, sauvage, poétique, amoureuse, rebelle et à la fois forte et fragile.

You say you love me, c’est apprendre à se détacher du regard de l’autre. Je trouve que trop souvent, à tort, on se construit à travers le regard de l’autre… 

C’est une chanson sur le travail de soi et l’amour de soi. Que c’est un long travail d’apprendre à s’aimer soi-même! J’y travaille encore tous les jours. Se regarder en face prend du temps et du courage. Cette chanson You say you love me m’a aidé à commencer mon cheminement vers le réel amour de soi; s’aimer soi-même et ce même quand l’autre ne nous aime pas et/ou ne nous aime plus. 

Carla Bruni, Yves Laramée et moi avons créé Sais-tu qui je suis? , l’adaptation de ce titre qui – bonne nouvelle! — vient d’entrer cette semaine sur le Billboard national des chansons les plus diffusées. 

Quelle est ta pièce coup de cœur de ton disque ?

Tu me manques en hommage à mon meilleur ami Igor disparu depuis quelques années. J’écrivais beaucoup avec lui (il a co-écrit beaucoup de titres de mon premier album Into the sun et il me manque tous les jours. Je le sens très près de moi lorsque j’écoute cette chanson et ça me fait un bien fou. L’écriture de Tu me manques m’a aidé à apprivoiser la mort et le deuil et j’espère qu’elle saura apaiser les gens lors du départ d’un être cher. 

Quelle est la chanson qui te ressemble le plus sur ton album ?

Trop dur! Elles me ressemblent toutes! Ce sont tous mes bébés qui viennent tout juste de sortir de mon ventre et que je vais défendre, protéger et surtout aimer toute ma vie. TOUTES 😉 

Tu as un nombre d’écoutes de tes chansons fort impressionnant, mais le public québécois ne te connaît pas encore vraiment. Est-ce que c’est une situation difficile pour un artiste d’avoir plus de difficultés à percer chez eux ?

Je suis née au Québec, j’y suis très attachée et j’y ai même créé mon étiquette Gion records. Mais il faut prendre en compte que le Québec est un petit marché pour un artiste … C’est un choix d’investir ici dans la promotion plutôt qu’ailleurs … Je le ferai toujours parce que c’est ici que je crée et que mes racines sont ici. En tant qu’auteure compositrice, chanteuse et productrice indépendante, je dois vivre de mon art. Donc, je n’ai d’autres choix que d’investir en promotion dans les marchés où la densité démographique est plus importante. A titre d’exemple : à elle seule la Russie compte près de 145 millions de personnes … Donc non, je ne trouve pas difficile de ne pas être plus connue ici, mais je trouverais difficile de ne pas être reconnue ailleurs par contre. 

Qu’est-ce que tu comptes faire afin de percer finalement le milieu musical québécois ?

Je crois que la seule chose à faire pour percer au Québec est de chanter en français et que les Québécois aiment la chanson. J’ai toute la vie, le français est une langue magnifique et je crois que le Québec finira bien par beaucoup aimer une de mes chansons et ressentir tout le cœur que je mets dans mes créations! Comme disait Clément Marot : à qui sait attendre, le temps ouvre ses portes ! D’ailleurs, l’adaptation Sais-tu qui je suis? de ma chanson You say you love me vient d’entrer sur le palmarès national du Québec. iHeartRadio m’a choisie comme étant leur star du mois de janvier sur les ondes de Rouge FM. On peut déjà dire que c’est un début d’année bien lumineux pour ma musique au Québec 😉 ! 

Selon toi, qu’est-ce qui te permet de te distinguer en tant qu’artiste ?

Ce qui me distingue c’est la combinaison de mon amour pour la musique, de ma force, de mon éthique de travail et de ma grande volonté de créer plus de valeur à la musique. J’écris et je chante depuis que je suis petite, j’ai un bac en économie de l’Université McGill, j’ai étudié la production et les affaires de la musique à UCLA, j’ai monté ma propre étiquette Gion records et je viens de sortir mon premier album en indépendant. Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que la musique c’est le grand amour de ma vie, mais l’industrie de la musique est malade et je me bats tous les jours pour essayer de la guérir. Ce n’est pas normal qu’un album physique sur lequel un artiste a travaillé durant des années se vende au même prix qu’un paquet de cigarettes.

Regardez-moi aller; je compte changer bien des choses dans cette industrie et je vous invite à suivre mon parcours de près en 2022. 

Quelle est la suite des choses après la sortie de cet album ?

La sortie de ce premier album Into the sun a ouvert des portes à toute sorte de collaborations intéressantes et excitantes pour la nouvelle année, notamment aux É.-U., en France, en Ukraine, en Russie, en Turquie et au Sénégal. Ma musique m’amènera donc à créer davantage avec différents réalisateurs et à beaucoup voyager cette année. Je me réjouis à l’idée de collaborer avec des réalisateurs aux couleurs musicales différentes; je pense que ce sera très enrichissant et que ça va m’inspirer pour la conceptualisation de mon deuxième album que j’ai déjà entamé.

Je continue de faire fleurir ma musique dans d’autres activités et formes d’art que j’adore comme celles du cinéma, de la synchro, de la mode et des nouvelles technologies. D’ailleurs, en lien avec les nouvelles technologies, j’écris présentement une chanson pour une boite innovatrice montréalaise dans le domaine des NFTS – à suivre cette année!

Et surtout, je vais continuer à porter plusieurs chapeaux (celui d’artiste, celui de productrice, celui d’économiste qui veut donner à la musique la valeur qu’elle mérite) parce que finalement j’ai une grosse tête remplie de toutes sortes de rêves et des épaules qui sauront porter le poids.

Suivez Alexiane sur les réseaux sociaux

À propos de l'auteur