
Le 22 avril dernier, nous célébrions le Jour de la Terre. Nous vous proposons, aujourd’hui, de découvrir une chanson dédiée au mouvement participatif en environnement le plus important de la planète. Découvrez, dès maintenant, la pièce On a oublié de l’auteure-compositeure-interprète Veronna.
Pourquoi avoir décidé d’écrire une chanson pour le Jour de la Terre?
Selon moi, le Jour de la Terre, c’est tous les jours. Je lis beaucoup d’articles scientifiques concernant les changements climatiques, j’essaie de me tenir informée le plus possible à ce sujet et de faire ma part pour aider la planète. L’écriture de la chanson s’est faite naturellement, ma guitare à la main. Ce n’était pas un choix, c’est juste arrivé.
Présente-moi ta chanson On a oublié.
Dans ma chanson, j’utilise le pronom “on”, car la situation planétaire nous concerne tous. C’est une responsabilité collective. J’y aborde des gestes des générations passées dont les répercussions se font sentir aujourd’hui. Je parle des enfants du futur qui n’auront pas la même qualité de vie sur cette Terre, car on a oublié d’en prendre soin. C’est une critique de notre société et en même temps un appel au changement.
Est-ce que tu as l’intention de sortir un vidéoclip pour cette chanson?
J’y suis allée pour un lyric vidéo seulement avec des images percutantes de ce qu’on fait subir à notre planète. Je n’avais pas envie de me montrer moi, car ce n’est pas à propos de moi cette chanson. C’est à propos de la Terre.
Est-ce que tu as abordé l’écriture de la même façon que lors de l’écriture de chansons plus légères et pourquoi ?
L’écriture de mes chansons débute souvent par la musique, la progression d’accords, le rythme. Ensuite apparaissent des paroles ou du moins une émotion qui m’inspire un texte. Alors oui, c’est arrivé de la même façon. Je venais de terminer un cours de guitare privé dans lequel le professeur venait de m’enseigner ces superbes accords que vous entendez dans la chanson… Toute la pièce s’est créée dans l’heure suivant ma leçon de guitare! Un bon investissement.

Présente-moi un extrait d’un couplet de ta chanson. Définis-le-moi au niveau de sa signification.
“On rêvait d’un nouveau monde,
Cent mille saisons à la ronde,
Sans penser
Qu’on aurait dû essayer
Avant que les pluies et les marées
Ne l’inondent”
– Extrait des paroles
Je parle de l’ère industrielle qui a fait exploser le phénomène de la pollution, alors que son seul but était d’accomplir les rêves des humains. Les “cent mille saisons”, ce sont les changements climatiques que nous vivons depuis plusieurs années et la météo au tempérament bipolaire. On a agi sans penser et on aurait dû essayer de s’industrialiser sans faire autant de dégâts.
Pourquoi était-ce important de sensibiliser le public québécois à la cause environnementale grâce à ta musique ?
Tous les moyens sont bons pour le faire! Moi, c’est la musique. Quand je chante, on écoute. C’est ma seule arme en tant qu’humaine pour pouvoir essayer de faire une différence.

Qu’est-ce que tu suggères aux gens pour réduire au quotidien leur impact sur les changements climatiques ?
Le geste le plus important selon moi est de réduire ses déplacements en voiture. Je suis une grande adepte des transports en commun et, sincèrement, pour les gens de Montréal, ça se fait très bien. J’adorerais être commanditée par la Société de transport de Montréal (STM)! Haha!
Est-ce que tu as des plans pour sortir éventuellement un EP ou un album complet ?
Oui, c’est dans mes plans. Cette année, je sors une chanson par mois. C’est mon projet ludique après deux ans de pandémie. J’aimerais sortir un album 100% francophone, mais je veux le prévoir convenablement et avoir la bonne équipe. Ça prendra le temps qu’il faut!

Quels sont tes prochains projets ?
J’ai plusieurs collaborations qui s’en viennent, dont une chanson avec le duo de DJs montréalais GHETTO BIRDS. La chanson est incroyable, j’ai tellement hâte de la partager! J’adore créer par moi-même, mais les collaborations avec d’autres artistes me sortent toujours de ma zone de confort et ça, j’adore ça. Restez à l’affût!
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