Sandrine Hébert n'a que de beaux mots de son passage à Star Académie

Afin d’en connaître davantage sur l’académicienne Sandrine Hébert, on a jasé un peu avec elle de l’avant, du pendant et de l’après Star Académie.

Est-ce que tu es satisfaite de la performance de ta mise en danger ?

Honnêtement, je n’ai pas encore tout vu ma performance, mais je suis fière de la façon dont j’ai géré mon stress. Des bouts que j’ai vus, je trouve que ça sonnait bien. Pour l’ensemble du show aussi, je n’ai pas oublié de paroles, ça bien été. J’étais groundée, cela m’a permis de bien apprécier ce dernier variété avec la belle gang.

Parle-nous de ton univers musical avant Star Académie afin que nous puissions mieux te connaître ?

Ben en fait, j’ai commencé à chanter à 15 ans. Ça fait donc 10 ans maintenant que je suis dans le domaine. Au début, je chantais une à deux fois par année; ce n’était pas quelque chose que je faisais souvent. Il y avait de la fébrilité dans l’air chaque fois que je montais sur scène.

Au départ, je chantais du Adèle, ensuite j’ai commencé à tripper année 80, étonnamment pour mon jeune âge. Par la suite, quand j’ai fait mes débuts plus professionnellement, j’ai fait beaucoup de Country et New-Country. J’ai fait plusieurs festivals et j’ai parti un duo (Génération choc) avec mon conjoint.

Est-ce que le Country Rock est le style musical dans lequel tu veux te diriger ?

C’est vraiment le style qui me colle à la peau. Oui je sais que je suis capable de chanter des ballades ou des chansons plus à voix, mais mon créneau, je pense que c’est ce qui est très énergique, qui est rock et country.

Après six semaines à l’Académie, qu’est-ce que tu mets dans tes bagages comme expérience ?

En premier, j’apporte un bagage musical au niveau de mon oreille. Ça m’a vraiment aidée avoir les cours avec Gregory et le coaching avec Lara aussi (apprendre comment placer sa mâchoire et les techniques vocales). L’interprétation avec Guylaine, ç’a été très important et marquant durant mon passage.

Une journée à l’Académie, pour toi, ça ressemblait à quoi ?

Dans les premières semaines, quand il y avait moins de fatigue accumulée, j’étais souvent la première levée. J’allais faire du vélo, parce qu’aussitôt que les lumières allumaient je ne dormais plus. Ensuite, les cours s’enchainaient et on apprenait les invités de la semaine. Après, je partais dans mon coin prendre des notes, je marquais les harmonies que je devais faire et j’écoutais les enregistrements. J’enregistrais tous les cours de Grégory pour savoir où m’enligner. Ensuite, je me pratiquais avec la gang. Il y avait aussi les rencontres avec les artistes, les journées étaient très variées.

Est-ce que tu vas t’ennuyer de cette routine ou tu es quand même contente de rentrer chez toi ?

C’est sûr je vais m’ennuyer de l’Académie et tout le monde. Pour la routine, je pense que je vais essayer de garder cette rigueur, de retourner à faire des horaires. J’avais perdu un peu ça avant Star Ac. Cette aventure va m’avoir permis de me remettre sur le droit chemin, ça m’a ramené mes repères.

Est-ce que tu as trouvé ça difficile apprendre tout pour le variété du dimanche ?

Plus les semaines avançaient, plus la charge de travail augmentait puisque nous étions moins d’académiciens. On a le même temps de chose, mais exécuté avec moins de personnes, donc ça se corse chaque semaine. Ce n’était pas particulièrement difficile; ça dépend de l’énergie que tu y mets. Il y a aussi le fait que, quand tu connais un artiste, c’est plus facile. Comme moi, La Chicane je connaissais déjà leurs chansons. Il y a aussi Rock of Ages, comme je savais les tounes, je pouvais me concentrer sur les chorégraphies. C’est souvent cette partie qui nous déstabilise.

Est-ce qu’on vous prépare à l’après, quand vous vous retrouvez dans vos affaires ?

Ils ne mettent pas vraiment l’accent là-dessus pour que nous nous concentrions sur le moment présent. Je me souviens du passage de Sam Breton, il en avait parlé. Il avait dit que ce n’était pas normal ce que vous vivons en ce moment. « Attendez-vous que lorsque vous allez revenir dans la normalité, ça ne se sera pas ça ». Je pense que le après c’est beaucoup de nous, ça dépend de ce que chacun veut faire. On n’est pas laissés à nous-mêmes, on a des outils, on a eu des documents sur la gestion de différentes choses.

Je sais que vous vous aimez tous, mais il va y avoir un gagnant ! C’est quoi ton feeling par rapport aux académiciens qui restent ? Qui a des chances de gagner l’aventure ?

Ce n’est jamais facile cette question, je vais te donner un top 3.

1 Krystel Mongeau

2 Audrey-Louise Beauséjour

3 Julien Charbonneau

Est-ce que tu t’es liée d’amitié avec des personnes plus que d’autres ?

Je te dirais que, dans les dernières semaines, je me suis beaucoup rapprochée de Sarah-Maude. Il y aussi Marily, on a été mis en danger en même temps et on a passé l’audition la même journée, une en arrière de l’autre à Sherbrooke. Il y a Krystel aussi que je connaissais déjà. J’aurais pu en nommer plein d’autres. On est vraiment une belle gang.

Qu’est-ce que tu comptes faire à partir de maintenant ?

Je vais laisser la poussière retomber et je vais me faire un plan (comme le dit si bien Gregory). Pour voir où je me vois dans les prochaines années. C’est sûr que mon plan A, c’est de retourner sur scène. Je veux aussi faire des collaborations. J’ai déjà eu des demandes, c’est cool. J’ai hâte de montrer le MOI au monde.

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