
Quelques jours avant le dernier mandat à l’animation de Louis-José Houde au Gala de l’ADISQ (le 5 novembre), c’était soir de fête le 1er novembre avec la présentation du Premier Gala au MTELUS.
Lors du tapis rouge précédent la soirée, on a parlé à quelques éventuels récipiendaires tels Francis Degrandpré, Jonathan Roy, Mike Clay (Clay and Friends) et Richard Séguin. De plus, on a jasé à diverses personnalités musicales telles Alex Nevsky, Alexe, Annie Blanchard, David Savard, Gab Bouchard, Jay Scøtt, Jeanick Fournier, Kevin Houle, Les Hay Babies, Les Louanges, Lydia Képinski, Maxime Landry, Michel Rivard et Phil G. Smith.
Récipiendaires d’un Félix
Francis Degrandpré
Félix | Album country de l’année pour Soir de quai
Comment te sens-tu d’être en nomination ce soir ?
Je souhaite plus que tout avoir du plaisir. Juste le fait d’être en nomination, je suis vraiment content. De remporter un Félix, ça serait un plus; on va se le dire. Juste d’être là, c’est un privilège.
Comment te sens-tu à l’idée de performer sur la scène de l’ADISQ dimanche soir devant un million de téléspectateurs ?
Même si on performe devant 100 ou 1 million de personnes, je rentre tellement dans ma bulle que je m’en aperçois juste pas. On va essayer quand même d’ouvrir les yeux quand même pour apprécier le moment. On fera 75 secondes de chanson, ça passera tellement vite. On savourera l’instant présent.
Récemment, tu as lancé le premier extrait, intitulé Lève ton verre, d’un album à venir. Pourrais-tu m’en parler ?
L’album sort le 31 mai 2024. Lève ton verre, est une chanson qu’on a écrite il y a deux ans de ça. On ne l’avait même pas mis sur le premier album. On dirait que je n’étais pas rendu là dans ma carrière comme c’était une chanson un peu plus country rock. En faisant des festivals, je me suis rendu compte que c’était vraiment le son que j’aimais encore plus faire en show. Lève ton verre, c’est comme un hommage à tous les gens qui sont venus me voir en spectacle avec le verre dans les airs.
Est-ce qu’on peut percevoir Lève ton verre comme une chanson de transition entre tes deux albums ?
Effectivement. Sur le deuxième album, je me concentrerais plus sur le country rock. Encore là, c’est une branche du country que j’ai développé et que j’ai aimé faire.
Présente-nous justement ton prochain album …
Je ne me dénature pas. Ça reste encore du Francis Degrandpré, le gars de bois, de chasse et de pêche que je suis. Toutefois, on change un peu de veine. Il y aura encore une chanson sur la pêche et la chasse, mais ça sera différent, sous un autre angle.
Est-ce que tu as l’impression que tu dois trouver des Bang Bang et des Colorado dans ton futur matériel ?
Oui (rires). Effectivement, la barre est haute. On a peur d’avoir le syndrome de la page blanche. Ça prend d’autres grosses chansons. Cela a super bien été avec le premier album, on espérera que ça aille bien aussi pour le deuxième. Je ne mets pas trop de pression, on verra !



Jonathan Roy
Félix | Spectacle de l’année anglophone pour Life Distortions Tour
Comment te sens-tu d’être en nomination (album anglophone et chanson anglophone) ?
Je sens beaucoup de gratitude. J’apprécie l’amour qu’on reçoit. Dans le groupe de musiciens, on a créé quelque chose d’absolument magnifique qui est hors de l’ordinaire ici au Québec. On est tous très fiers d’être reconnus pour ça. On a tous mis de l’amour dans ce projet. Je suis fier de voir à quel point mes musiciens sont heureux de faire partie de ce projet.
Tu es nommé, bien que tu ne sois pas éligible dans plusieurs catégories comme tu chantes en anglais. Que penses tu de tout ça ?
Oui, je comprends l’importance de la langue française au Québec. En même temps, il y a tellement d’artistes talentueux qui ne sont pas capables de ressortir de la masse à cause de leur langue chantée. Je trouve que c’est de la bullshit et je souhaite que ça change éventuellement avec le temps; c’est-à-dire qu’on met de côté la langue et qu’on focalise sur l’art. La musique, c’est de l’art après tout !
Il faudrait aussi mettre de la valeur les artistes québécois qui percent à l’international dans une autre langue que le français (comme Charlotte Cardin par exemple) …
Tout a commencé ici. C’est grâce à notre succès au Québec qu’on a pu avoir l’opportunité de sortir à l’extérieur. Alors, on dit un grand merci aux québécois qui nous ont acceptés en tant qu’artistes anglophones dans cette province quasiment complètement francophone.
Comment est-ce que tu te présentes quand tu es en show à l’extérieur du Québec et du Canada ?
Je suis un humain de cette planète Terre. That’s it, man !




Mike Clay (Clay and Friends)
Félix | Spectacle de l’année – Multilingues et autres langues pour Aguà
Comment te sens-tu de performer ce soir dans le cadre du projet Clay Scott ?
C’est super cool. J’ai fait deux shows avec Jay Scøtt pour le projet Clay Scott, et c’était tellement le fun. J’étais content que l’ADISQ nous permette de faire ça ce soir en plus de notre nomination dans la catégorie album pop pour ce projet-là. C’est mon premier projet hors Clay and Friends qui est nominé. C’est un beau moment pour moi aussi. C’est une belle soirée en vue.
Est-ce que vous avez l’intention que Clay Scott continue ou est-ce que la boucle se boucle ce soir ?
On verra avec le temps. C’est un projet qui s’est créé tellement d’une façon organique. C’est comme une date qui s’est bien passée. On est tellement en tournée tout le temps, c’est tough de se pogner. C’est à suivre pour un autre album, mais je pense qu’on est pogné ensemble pour un petit bout.
Sinon, tu peux très bien composer d’autres duos …
Bien sûr. C’est quelque chose qui m’anime beaucoup. J’adore faire des collaborations. C’est une des raisons pour lesquelles je fais encore de la musique.
Comment réagirais-tu si tu gagnais un trophée pour Clay Scott ?
C’est un projet que j’ai fait avec mon cœur, et lui aussi. Je suis juste content que cela ait résonné, que les gens se soient retrouvés dedans et que ça les accompagne en voyage.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi dans les prochains mois ?
Je suis à l’animation de La langue dans la poche avec Anaïs Favron; ça se passe super bien. On vient de boucler la moitié de la première saison qui commencera à être diffusée à l’hiver. Il y a un beau projet de Clay and Friends qui s’en vient. D’ailleurs, c’est en chantier en ce moment. Très peu de sommeil, beaucoup de shows.
Aura-t-on un nouvel album de Clay and Friends au printemps-été 2024 ?
C’est dans les plans … Il y a un premier extrait qui sortira vers le 24 novembre. Le single sonne comme Tokyo à 3 heures du matin.


Richard Séguin
Félix | Album folk de l’année pour Les liens les lieux
Comment te sens-tu d’être en nomination ce soir ?
Je suis nommé ce soir dans la catégorie album folk avec l’album Les liens les lieux. Les liens, ce sont des liens familiaux et avec l’amitié. Les lieux, c’est avec la nature. C’est vraiment un hommage au territoire. J’ai écrit cinq chansons, et j’ai donné la parole, sur les cinq autres pièces, à des poètes que j’aime beaucoup, dont Marc Chabot et Hugo Latulippe.
Je comprend que si vous gagnez ce soir, vous aurez beaucoup de remerciements à faire sur la scène … Est-ce que tu as l’impression de remporter un Félix pour eux ?
Oui (Rires). C’est presque un collectif finalement, si l’on ajoute mes musiciens. J’ai bien aimé cet album-là, on faisait quand même cinq chansons de cet album dans notre tournée de spectacles. Il traverse bien le temps et l’espace.
Comment ces poètes perçoivent-ils tes chansons ?
C’est toujours une surprise pour eux autres qu’elle est la musique qui accompagnera leurs mots. Je consacre beaucoup de temps, et je donne trois ou quatre versions de leur chanson. Je me suis aperçu que je ne dois pas les faire choisir parce qu’ils deviennent confus et qu’ils les aiment toutes. C’est moi qui finalement prendra la décision que ça sera telle version dans l’objectif que celle-ci sert au monde.
Est-ce que parfois tu dois refuser un texte parce que tu ne trouves pas de musique qui fitte ?
C’est assez rare. Quand je choisis un texte, c’est évident que j’y ai vu une musicalité. Ça peut prendre du temps, mais j’y arrive.

Autres personnalités musicales
Alex Nevsky (De la beauté)
Comment te sens-tu d’être en nomination dans la catégorie album instrumental ?
Je me sens fier, mais on dirait que j’accorde moins d’importance qu’avant au prix. Je suis heureux que l’album soit reconnu et qu’il y ait des gens qui l’écoutent. Ce qui me rend le plus fier honnêtement, ce sont les gens qui viennent me voir après les shows, qui m’écrivent et qui s’expriment comment ma musique les touche.
Depuis la dernière fois qu’on s’est parlé lors du lancement de ton disque Même l’impossible fleurit, est-ce que tu as pensé à l’idée de refaire un nouvel album instrumental ?
J’ai plein de nouvelles pièces instrumentales, mais je travaille sur le prochain Nevsky en ce moment qui sortira dans un an environ. Je travaille activement sur cet album. Comme mon album ne durait que 24 minutes, j’ai dû composer et arranger beaucoup de pièces pour monter le spectacle. Bref, il y a un autre album de près aussi pour De la beauté. Je ne manque pas d’inspiration.
Après avoir proposé un projet instrumental, est-ce que ton identité musicale de ta carrière solo pourrait prendre une tournure plus douce ?
Je ne veux pas trop rester en douceur parce que j’en ai fait beaucoup avec De la beauté. Je sais clairement que dans mon prochain disque, il y aura des chansons piano-voix. Je veux honorer ça et oser y aller là où je n’osais pas avant. Il y avait de belles chansons que j’aurais aimé faire piano-voix, mais que je faisais plein d’arrangements. Je pense que je ne me faisais pas assez confiance. L’album Que l’impossible fleurit m’aura apporté de la confiance en mes moyens quand il y a peu de choses.
Est-ce que tu penses garder la formule d’avoir quelques duos sur ton album comme sur tes disques précédents ?
J’ai des idées, mais ça reste à voir. Je vais aller au bout des tounes. Parfois, je me dis que je n’ai pas assez confiance en moi pour y aller tout seul et je pense que ça serait plus beau avec une autre personne. Bref, je vais y aller au complet. Et si à la fin, je trouve que ça serait encore plus beau avec quelqu’un, je vais y aller. J’ai des idées de duos en tête, mais je dois leur demander avant et non qu’ils l’apprennent par toi.

Alexe (C’est notre histoire à Renée Martel)
Comment te sens-tu d’être en nomination pour ta participation dans l’album C’est notre histoire à Renée Martel ?
C’était tellement un beau projet. On a eu tellement de fun. On a travaillé avec Pilou. Mon conjoint a aussi travaillé sur l’album à la coréalisation. Cela a été vraiment un trip de famille. Que l’album soit reçu avec autant d’enthousiasme, c’est comme la cerise sur le sundae. Tout le processus a été tellement merveilleux. Clore ça de cette façon, cela a été spécial.
Qu’est-ce qui t’a le plus émue dans les accomplissements des derniers mois ?
Un an et demi à temps plein à la maison avec un bébé, c’était le fun. Mais commencer à pouvoir refaire de la musique et pouvoir replonger là-dedans, je le savoure encore plus. C’est difficile de jongler entre les deux. En étant nouvellement maman, c’est beaucoup, mais ça me donne beaucoup de gaz. Ça fait plusieurs années que je n’étais pas revenue à l’ADISQ avec la pandémie, ma grossesse et mon bébé. Je reviens en force et je suis full en forme.
Vu que tu es full en forme, travailles-tu sur de la nouvelle musique ?
Le prochain album a beaucoup évolué. Dernièrement, j’ai perdu mon père qui a été diagnostiqué d’un cancer terminal des poumons, il y a deux ans. J’ai passé des moments avec lui pour ce qu’il lui restait de son temps. Toute la vie était sur pause. Je me suis concentrée sur mon bébé et ma famille pour vraiment pouvoir profiter de ces moments. La musique peut attendre, elle sera toujours là pour moi.
Est-ce que ça va inclure toutes tes chansons (comme Laisser tomber, En silence et Comme dans les films) ?
Je ne sais pas encore le pacing, mais je pense que non parce que honnêtement elles datent d’un bon petit bout. L’album aborde plusieurs thèmes tels les réalités de la maternité et le deuil avec une approche très féministe aussi. C’est un projet qui se tient ensemble. Je le pense comme un tout. C’est pour cette raison que je ne veux pas greffer de chansons qui sont déjà sorties avant. Je n’ai pas encore pris de décisions à 100%. L’album sortira probablement à l’automne 2024. J’ai du fun à le faire avec mes boys.

Gab Bouchard
Qu’est-ce que tu souhaites pour ce soir avec tes nominations dans la catégorie Album rock et Choix de la critique ?
Je serais content de remporter un Félix. Sinon, j’imagine que je vais être correct. Gagner un Félix, c’est un petit plus qui se prend bien.
Tu as ton spectacle qui s’en vient à Montréal …
Je suis au Métropolis le 24 novembre. Ça sera le dernier spectacle de l’album Grafignes qui sera fait à Montréal. C’est un album qui est particulièrement le fun à faire en show. Je pense que le monde se reconnaît beaucoup là-dedans. S’il y a des gens qui n’ont rien à faire le vendredi 24 novembre, ils devraient se rendre au Métropolis.
Est-ce qu’on verra l’ambiance du Lac St-Jean dans la salle ?
Ouais. Toute ma famille sera là. Ils loueront sûrement un autobus pour descendre.


Jay Scøtt
Qu’est-ce que tu souhaites ce soir (avec ta performance notamment) ?
Je suis en perfo, mais je me souhaite d’avoir du fun. Je suis là, je vais rejoindre mes amis et on va avoir du fun. Une petite perfo, c’est cool.
Comment te sens-tu quand tu as juste une chanson à interpréter comme ce soir ?
Je me sens bien. Je suis habitué à faire des shows de 90 minutes. J’arrive ce soir et c’est une petite toune au ukulélé et on en reparle plus. On retourne avec la famille et tout le monde est heureux.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi dans la prochaine année ? Est-ce que tu as un autre projet-surprise qui s’en vient ?
Tu le sais comment je suis surprenant. Je n’en dirais pas plus, mais il y a des choses qui se préparent.
Tu viens de sortir la pièce Ensemble récemment, est-ce que tu voudrais nous la présenter ?
C’est une toune que j’ai écrite l’année passée. C’était une chanson pour un cours en marketing pour l’Université de Sherbrooke. On m’a demandé de faire une chanson sur l’environnement et je l’ai fait. Je ne m’attendais pas à ce que cette chanson fonctionne autant. On l’a, enfin, lancé pour les radios, c’est une chanson plus folk et acoustique. Je suis bien content de la réception de cette toune.


Jeanick Fournier
Comment te sens-tu à l’idée de performer sur la scène de l’ADISQ dimanche soir devant un million de téléspectateurs ?
C’est super excitant. J’ai hâte. Je ne suis pas nerveuse. Je suis excitée et fébrile de le vivre.
Comment est-ce que tu te sens d’être en nomination dans la catégorie album adulte contemporain ce soir ?
Je me sens en étant de grâce tout le temps. Je profite de chaque moment en sachant que celui-ci peut partir vite.
Est-ce que tu penses vivre le même genre d’émotions à Canada’s Got Talent que lorsque tu performeras dimanche soir ?
C’est dans la même énergie, le même feeling, la même excitation, le même désir de performer et le même amusement surtout.

Kevin Houle et David Savard (Annie)
Comment vous sentez-vous d’être en nomination dans la catégorie spectacle de l’année – Variétés/Réinterprétations ?
Kevin : C’est le fun de se replonger dans cette aventure de Annie. Cela a été une super aventure avec des super amis comme lui (David Savard).
David : C’est drôle de se retrouver à l’ADISQ parce qu’on est plus habitué à être nommé dans des galas de télévision, de théâtre ou de cinéma. Et là, on est à l’ADISQ. D’habitude, on le regarde assis chez nous le dimanche en riant des jokes de Louis-José Houde. C’est spécial d’être à l’ADISQ, mais je suis content. J’aime le monde de la musique. Ça m’a toujours intrigué, et j’ai bien des chums aussi en musique. Alors, on est content ! Pour Annie, c’était tellement une belle gang. C’est comme la cerise sur le sundae.
Est-ce que tu aimerais qu’il y aille un genre de gala de comédie musicale pour pouvoir exprimer ces talents-là à leur juste valeur ?
Kevin : La comédie musicale a le vent dans les voiles ces temps-ci. Il y a plus de production qu’il y a cinq, dix ans. Ça serait une bonne idée d’avoir un événement pour souligner toutes ces productions qui pullulent un peu partout au Québec. C’était le fun le gala des masques qui mettait en lumière tous les talents sur scène.

Les Hay Babies
Julie Aubé; comment te sens-tu d’être en nomination ce soir dans la catégorie album folk ?
Je me sens bien. C’est le fun d’être en bonne compagnie.
Présentez-moi un peu votre univers musical qui se promène à travers de multiples styles musicaux …
Les gens trouvent que ce que je fais avec Les Hay Babies, c’est comme une continuation et que ça me ressemble beaucoup. C’est très terre-à-terre. Notre musique sonne comme de la pop et de la musique alternative, mais je pense que mes plus grandes inspirations sont dans le folk. En plus, on a deux chansons acoustiques sur l’album. C’est un album personnel.
Vous êtes de fières représentantes de l’Acadie ici ce soir …
On est beaucoup cette année, c’est le fun avec Salebarbes et Lisa Leblanc notamment.

Les Louanges
Comment te sens-tu avec tes nominations pour spectacle et rayonnement international ?
C’est cool d’être nominé pour rayonnement international, mais encore plus cool d’être nominé pour le show. J’ai travaillé fort. Dès que j’ai fini l’album, c’est presque toute ma vie de faire des shows. J’ai carrément laissé du sang parfois sur le stage. C’est beaucoup d’investissement d’argent et de santé, mais c’est l’affaire qui nourrit l’âme bien plus que n’importe quoi parce que j’arrive à rencontrer des gens. Alors, je suis vraiment fier que ce soit reconnu. J’ai beaucoup travaillé, j’ai travaillé très fort sur le show pour l’album de Crash. J’en suis fier. C’est le fun d’avoir une nomination dans cette catégorie.
Quelle est ta recette pour avoir la même énergie soir après soir ?
Mötley Crüe, ça ne se peut pas (rires) ! Boire de l’eau et essayer d’arrêter de fumer. Boire du Gatorade et peut-être un café. Ce n’est pas un secret, il faut être en forme. Vu que je cours durant deux heures sur le stage et que je crie, il faut voir ça comme un athlète à un certain point. Peut-être que je me laisserais plus lousse quand je ferai une tournée en solo au piano. Pour le moment, je dois être en forme pour faire mes stepettes.
Est-ce qu’il y a de la nouvelle musique qui s’en vient pour toi ?
Pour le moment, je prends le temps. J’ai mon premier break depuis la sortie de mon album Crash. L’album est sorti en janvier 2022, mais l’année 2021 a servi à tout le faire. Alors, c’est la première fois que j’ai un break. La dernière fois, c’était la fin du monde parce que je n’avais pas eu le temps de finir la tournée de La nuit est une panthère. Pour le moment, je réfléchis à mon prochain move et j’ai le luxe de prendre le temps.
Lydia Képinski
Comment te sens-tu d’avoir autant de nominations cette année ?
Je me sens super bien et reconnue. La dernière fois, j’en avais eu beaucoup aussi. Ça se peut qu’on ne gagne rien, mais l’important est d’être nominée.
Quelle est la catégorie qui vient le plus te chercher parmi celles que tu es nominée ?
Honnêtement, je te dirais dans la catégorie arrangements ainsi que prise de son et mixage, je les voulais particulièrement. J’ai un énorme respect pour Philippe Brach qui a raflé le Félix pour les arrangements. Il m’avait fait le même coup sur Premier juin. Chaque fois que je viens à l’ADISQ, Phil Brach gagne au lieu de moi. C’est ma condamnation à vie.
Est-ce que tu travailles sur de la nouvelle musique ?
On est en studio avec Blaise (Borboën-Léonard), et on travaille sur de nouvelles choses. Comme ça fait qu’un an et demi que mon album Depuis est sorti, on continue la tournée. On profite de ce moment pour célébrer l’album et tous les gens qui ont travaillé dessus.



Maxime Landry et Annie Blanchard
Comment vous sentez-vous d’être en nomination pour album réinterprétation ?
Maxime : La fierté est là. D’autant plus qu’Annie et moi, on travaille fort pour continuer à travailler et à se démarquer. Et ce projet, on l’a fait de toutes pièces. On a choisi les chansons, on a choisi comment on allait être habillé sur les photos, on a décidé l’équipe qui allait entourer ce projet et on a sélectionné les musiciens qui allaient jouer sur l’album. C’est sûr qu’il y a une fierté supplémentaire d’avoir tout fait nous-mêmes. Avoir cette reconnaissance de l’industrie, on trouve ça super le fun.
Comment te sens-tu d’avoir remporté le Willie de l’interprète féminine au Gala Country ?
Annie : Je suis super contente. La musique country, ça fait depuis que je suis petite que j’en écoute. Ce n’est pas depuis que j’ai eu la piqûre à chanter du country. C’est vraiment la première musique que j’ai entendue quand j’étais bébé. Ça jouait tout le temps à la maison. Ça me touche beaucoup de faire partie de cette belle famille.
Quand j’ai commencé ma carrière, le monde me disait que dans le milieu de la musique country, ça passe ou ça casse. Maxime et moi, on a été très chanceux parce que justement ça n’a jamais été fake. Ça toujours été du cœur. La musique country coule dans nos veines. Paul Daraîche est venu chercher Maxime sur sa tournée et Renée Martel est venue me chercher. J’ai l’impression qu’ils ont mis le sceau d’approbation sur nous autres. Ça m’a tellement fait chaud au cœur de savoir qu’on fait partie de cette famille-là, que l’on continue à tracer la trace et à faire notre chemin pour que leurs chansons à ces pionniers continuent de rayonner dans notre milieu.
Maxime et moi, c’est un peu la mission qu’on s’est donnée. Renée est partie, Julie Daraîche est partie, on se tient fort à Paul et on profite de chaque moment avec lui. On se dit que ça sera notre projet de vie quelque part pour continuer de faire rayonner ces chansons et ces artistes qu’on aime tellement.


Michel Rivard
Comment te sens-tu d’avoir remporté le Félix pour Script de l’année ?
Je me sens très heureux d’avoir remporté ce prix parce que ce n’est pas quelque chose que je prends à la légère. Je mets presque autant de temps de travail à écrire les textes qui vont relier les chansons que les chansons elle-même. Je suis très heureux que mon travail soit apprécié. Il a beaucoup de valeur ce trophée.
Et comment te sens-tu d’être en nomination pour spectacle de l’année ce dimanche ?
De savoir que je suis nommé dans la catégorie spectacle de l’année dimanche, ça fait juste m’énerver durant trois jours de plus. Il y a moins de pression pour scripteur.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi dans les prochaines semaines ?
La tournée Le tour du bloc continue cet automne.

Phil G. Smith
Est-ce que c’est ta première nomination ? Comment te sens-tu ce soir ?
C’est ma deuxième nomination pour meilleur album country. Ma première nomination était en 2020. Comme c’était durant la pandémie, il n’y avait pas de gala avec du public. Donc, c’est vraiment cool d’être là pour de vrai ce soir. C’est vraiment trippant !
Comment te sens-tu d’être en nomination avec tes amis Francis Degrandpré, Guillaume Lafond, Veranda et Tom Chicoine?
Je trouve ça le fun que ça soit la nouvelle génération de la musique country francophone qui soit nommée. C’est le fun parce que ce soir je serai content, peu importe qui le gagnera. C’est plaisant de voir l’ouverture pour tout le monde, c’est le fun.
Est-ce que tu commences à travailler sur de la nouvelle musique ?
Il me reste trois spectacles avant de partir en composition et rentrer en studio. Je me suis dit qu’en début novembre, j’allais composer réellement mon troisième album. Et là, on est rendu le 1er novembre. Alors, c’est pas mal là que ça va se passer. J’ai commencé à penser à tout ça et ça va être le fun.


Photos du tapis rouge – Partie I


















































Photos du tapis rouge – Partie II





































Frédéric Lebeuf | Journaliste
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.

Patricia Duval | Photographe
Passionnée par la musique et les arts depuis son jeune âge, elle a découvert il y a quelques années la passion pour la photographie. Elle carbure aux défis, adore les festivals et capter l’émotion. Elle a une piqure pour le country, si vous voyiez une petite noire dans un pit de spectacle ou en train de courir partout pour s’assurer d’avoir une belle photo, c’est bien elle.