
Le 2 novembre dernier, la musique d’ici a été célébrée de brillante façon avec la présentation du Premier Gala de l’ADISQ. Voici nos entrevues réalisées au cours de la soirée avec les divers gagnants à l’aube du grand gala qui aura lieu ce dimanche (6 novembre) à 20h sur les ondes d’ICI TÉLÉ. Pour connaître l’ensemble des gagnants, c’est ici.
FouKi | Vidéo pour Copilote (avec Jay Scøtt )

Comment te sens-tu après avoir gagné ce prix?
C’est vraiment le fun de gagner le prix de vidéoclip de l’année, car on est vraiment nombreux à travailler sur un vidéoclip. C’est le fun de partager ce prix-là à plusieurs! De gagner un prix pour une journée de tournage où on a eu vraiment du fun, c’est agréable!
Qu’est-ce que ça te fait d’être accueilli par la musique québécoise comme cela?
Beaucoup de mes fans sont ici au Québec. Prochainement, j’ai un album qui sort en 2023! Le lancement sera le 8 avril à la Place Bell. On regarde aussi pour faire un lancement au Centre Vidéotron à Québec! J’ai aussi des chansons avec des collaborations, mais je ne veux pas trop en dire là-dessus! J’espère vraiment que mon show attirera beaucoup de gens, ce sera vraiment plaisant, et je suis vraiment excité de chanter à la Place Bell!
Hubert Lenoir | Alternatif, Choix de la critique & Collaboration internationale





Comment te sens-tu d’avoir remporté le prestigieux prix choix de la critique ?
Ça fait un peu plus d’un an que l’album est sorti – soit le 15 septembre 2021. On a fait tellement de shows, on est tellement allés partout (aux États-Unis, en France et ailleurs). Ce soir, c’est le tour de la victoire. On est très contents de gagner ça. C’est plaisant de constater que, peu importe les trucs différents que je fais dans ma musique, ça rejoint encore le monde !
Quel a été ton plus grand défi entre ton premier et ton deuxième album ?
De faire mon deuxième album. De continuer de le faire. La motivation a toujours été là, mais c’était d’avoir le courage de mes ambitions.
Jay Scøtt | Album folk

Comment te sens-tu d’avoir remporté la catégorie du meilleur album folk de l’année (même si tes sonorités musicales ne sont pas nécessairement folk en comparaison avec d’autres artistes nommés) ?
C’est ça qui est un peu funky. Je pense qu’au Québec, les gens ont besoin de mettre les artistes dans des catégories. Ce que je crois en plus avec la musique de la manière dont on la consomme aujourd’hui. Quand j’étais jeune, tu étais un metalhead ou tu écoutais du rap. Si tu n’étais pas dans notre équipe, on te haïssait. Maintenant, avec Spotify, les jeunes écoutent du rap, de la musique instrumentale, du punk, n’importe quoi bref. Ça me fait plaisir, bien sûr. J’aurais pu être en lice dans la catégorie pop, hip-hop ou n’importe quoi d’autre.
Tu fais de la musique depuis des années et tu as maintenant les projecteurs sur toi, comment te sens-tu avec ça ?
Si ça m’était arrivé lorsque j’avais 20 ans, je n’aurais pas été outillé et je n’aurais pas eu le stock pour backer ce qui est arrivé. C’est Copilote, la version avec FouKi, qui m’a propulsé, mais j’avais deux ans de chansons dans le dos prêtes à montrer au monde aussi. Ça me prenait la poussée dans le dos pour partir. Ça été Copilote qui me l’a donnée. Et aujourd’hui, on est là. Je suis content de gagner ce prix avec la musique que j’ai faite moi-même, je ne l’ai pas volé.
Est-ce que tu pensais que Copilote t’aiderait autant à propulser ta carrière ?
Jamais et encore là, je n’en reviens pas. Je réalise que ce ne sont pas les artistes qui décident ce qui est un succès ou non, mais bel et bien le monde qui les écoute. La radio se l’est appropriée. Et après ça, c’est devenu une chanson du répertoire québécois pour toujours. À un moment donné, ça jouait sans arrêt à CKOI. Après ça, ça jouait dans toutes les radios un peu plus hip hop. Toutes les radios veulent tirer leur épingle du jeu à moment donné. C’est le pouvoir de la vague! Quand je fais des entrevues à la radio, je m’arrange pour être bien smatte et après ça, les programmateurs me passent. C’est comme ça que ça marche. C’est un conseil que je donne à tous les artistes : soyez le fun autant en arrière-scène que sur scène parce que tu ne sais pas à qui tu parles.
Qu’est-ce qui s’en vient musicalement pour toi ?
Je continue à mettre des chansons sur internet. C’est ça mon objectif. C’est comme ça que j’ai construit ma stratégie et ça a fonctionné jusqu’ici. Alors, je continue à partir du mois prochain à mettre des chansons à chaque mois sur YouTube jusqu’à l’été. Et rendu à l’été, on repart en show !
Justement, tu as sorti dans la dernière année un album de reprises de rap québécois (Rap queb, Vol.1) …
C’était quelque chose que je faisais dans le temps. Et là, j’avais le label pour me backer pour le faire. Quand j’avais pu tant d’inspirations pendant un boutte, je prenais les textes des autres et je faisais des tounes avec ça.
Lendemain de veille | Album country






Quel est votre souhait pour ce soir ?
Se faire de nouveaux amis parce que c’est notre première fois dans un gala comme celui-là, mis à part le Gala country où on a déjà tout plein d’amis. Ici, c’est un nouveau cercle avec de nouvelles personnes. On aimerait se faire de nouveaux chums. On vient ici dans le but de faire le party, rencontrer des gens et serrer des mains. On va se faire découvrir aussi, c’est de faire une bonne impression aux yeux de tous ces gens-là.
Quel a été votre plus grand défi professionnel ?
Cela a été de faire la coupure entre le band de reprises et le band de compositions qu’on est devenus. C’est donc de s’assumer et de jouer nos propres chansons en show. À 100%. Ça a été long pour que les gens connaissent les paroles des chansons, mais ils ont été ouverts, dès le premier instant, à écouter nos chansons. Depuis cette année, on remarque que les gens chantent avec nous vraiment fort. Et c’est vraiment cool !
Vous avez changé un peu votre fusil d’épaule sur Le party est pogné avec une vibe de party dans un chalet avec des amis plutôt que dans les chansons de bière de 1000 bouteilles…
On n’est pas nécessairement toujours en train de caler de la bière. On peut aussi faire des tounes de feu de camp que tout le monde peut chanter ensemble. Je pense que c’est un moment important dans la création du party.
Qu’est-ce qui s’en vient pour vous musicalement ?
Ça sera des petites vacances parce qu’on a eu un été de malade. Tout de suite après, on se remet à travailler sur le troisième album – toujours aussi festif. On n’a pas encore annoncé de date, mais ça s’annonce bien pour l’instant pour 2023. Ça sera peut-être plus vite que prévu.
Quelle est ta mentalité d’écriture ? Qu’est-ce qui t’inspire ?
Je te dirais que c’est la rencontre avec les fans (que j’appelle les chums). À la fin d’une tournée, j’ai le cerveau rempli de tous ces moments-là quand j’ai rencontré des gens. Ça me donne des idées parce que c’est frais dans ma mémoire. Je sais à qui je m’adresse alors je sais quoi écrire à eux autres.
Les Cowboys Fringants | Album réinterprétation


Comment vous sentez-vous après avoir gagné ce prix?
On est contents, c’était un super beau projet. C’était le global de tout ça qui était intéressant! C’était la première fois qu’on mélangeait chansons et cinéma, et on a vraiment aimé l’expérience! Ce qu’on aime du film L’Amérique Pleure, c’est que c’est tellement bien produit, que ça va rester même après notre passage ici! Les gens vont pouvoir le revisionner n’importe quand et autant de fois qu’ils le veulent!
Qu’est-ce que ça vous fait d’être accueilli par la musique québécoise comme cela?
On adore le Québec, on continue un peu la tournée, on continue d’écrire de la musique, et on a plein d’autres beaux projets, mais on ne peut pas nécessairement en parler tout de suite (rires)!
Lisa Leblanc | Album pop


Comment te sens-tu après avoir gagné ce prix?
Je n’en reviens pas, c’est extraordinaire! Je n’ai pas vraiment de mots, c’est fou, et on ne sait jamais à quoi s’attendre. Tout le monde avait la chance de gagner ! Je suis donc vraiment très heureuse, et très honorée d’avoir gagné ce prix de l’album pop de l’année !
Qu’est-ce que ça te fait d’être accueilli par la musique québécoise comme cela?
Je suis tellement contente. J’ai déménagé au Québec il y a plus de 10 ans, et je me sens vraiment comme si je faisais partie de la communauté ici! J’ai adopté le Québec, j’adore tout honnêtement et j’ai un beau rapport avec le Québec! Je me suis fait une vie ici et ça me rend vraiment heureuse!
Millimetrik | Album de musique électronique

Comment te sens-tu de représenter la musique électro ?
Je suis vraiment fier parce que ça va faire 20 ans en 2023 que je fais ça. Pour moi, c’est une tape dans le dos vraiment importante qui me dit que je suis encore pertinent et que je peux continuer. Heureusement, il y a une relève aussi. On est en train d’essayer d’assurer cette catégorie qui n’a pas toujours existé (elle est partie, elle est revenue). Depuis quelques albums, je fais 2/3 de voix et 1/3 instrumental.
Comment te sens-tu d’avoir eu la chance d’avoir des artistes de renom à tes côtés sur ton album (dont Dominic Pelletier et Tire le coyote)
Dominic Pelletier, qui était avec moi sur l’album Sun-Drenched, sera aussi sur le prochain. C’est du monde que je connais à la base personnellement. Je suis chanceux que ce monde-là croit en moi. Ce sont des gens de qui je respecte énormément la carrière et la musique. Je leur laisse carte blanche pour les textes, mais je leur impose carrément la musique. Souvent, la toune est finie. Ils doivent chanter sur une structure terminée. Je me trouve chanceux et je suis choyé.
Qu’est-ce qui s’en vient musicalement pour toi ?
Je compte sortir mon prochain album en 2023, comme mon premier album est sorti en 2003. Plutôt que de ressortir un disque qui me ressemble moins maintenant, je ne le renie pas, mais il me ressemble moins. Je vais sortir trois EP qui vont culminer pour un album pour faire parler un peu de moi tout le long de l’année pour célébrer les 20 ans. En plus de Dominic Pelletier et Liana, il y aura d’autres collaborateurs à venir. Je ne les connais pas encore moi-même.
Patrice Michaud | Album adulte contemporain

Comment te sens-tu après avoir gagné ce prix?
Je suis super content! Il y a tellement de monde extraordinaire qui a travaillé sur le projet. C’était tellement une période improbable pour faire de la musique que c’est vraiment une bénédiction! Je suis vraiment content d’avoir remporté la catégorie d’album adulte contemporain de l’année !
Qu’est-ce que ça te fait d’être accueilli par la musique québécoise comme cela?
Le Québec, c’est où la majorité de mon public est, donc prochainement c’est tournée, tournée, tournée, jusqu’à cet été inclusivement! Je travaille sur des projets jeunesse dont je ne peux pas vraiment parler, mais ça s’en vient quand même! Par la suite, je regarderai où ce que le vent pousse et m’amène!
Pierre-Yves Roy-Desmarais | Spectacle – Humour


Quel a été ton plus grand défi professionnel ?
De gérer la pression soi-même et de garder ça dans le plaisir. Quand on fait de l’humour, c’est censé être le fun, lumineux et joyeux. Quand on se met de la pression, c’est difficile de garder la tête froide dans le plaisir. C’est ça le défi.
(Discussion sur la musique) C’est vrai, tu as des chansons originales disponibles sur Spotify …
J’ai étudié au Cégep en musique. Si on m’avait dit un jour que je gagnerais un Félix pour mon humour, j’aurais été agréablement surpris. Ce soir, je suis bien heureux de concrétiser ce rêve.
Quelle est ta mentalité d’écriture lorsque tu es en tournée ?
En ce moment, j’écris des jokes. Je n’en ai aucune idée si ça va se retrouver dans un spectacle. J’écris juste parce que j’aime écrire et j’aime essayer de faire de nouvelles jokes. C’est ce que je fais en ce moment. Toutefois, je n’ai aucune idée quand arrivera le deuxième one-man show, ce à quoi ça ressemblera et si ce que j’écris en ce moment servira éventuellement. Je suis dans un moment où mon show va bien et je ne mets aucune pression.
Pour une histoire d’un soir | Spectacle – Variétés / Réinterprétations

(Marie-Denise Pelletier & Joe Bocan, sans Marie Carmen)
Quel est votre souhait pour ce soir ?
JB : On souhaite à tout le monde bonne chance. C’est sûr qu’il y a juste quelques gagnants. L’important, c’est qu’on soit là et qu’on soit en nomination. Alors, tout ce qu’on peut souhaiter est du bonheur à tout le monde.
MDP : C’est sûr qu’on souhaite de gagner, mais je souhaite qu’on gagne pour tout le public qui est venu nous voir (et même plusieurs fois). C’est aussi de récompenser ceux qui ont aimé le show ainsi qu’à toute l’équipe qui a travaillé très fort. Il ne faut pas oublier que c’est un travail collectif. Je souhaite qu’on gagne pour tout ce beau monde-là aussi, et non juste pour nous trois.
Quel a été votre plus grand défi professionnel ?
JB : C’est celui à venir.
MDP : C’est le prochain … et celui de durer aussi.
Est-ce qu’il y avait une compétition entre vous trois à l’époque ?
MDP : Honnêtement, le milieu de la musique québécoise est trop petit pour qu’il y ait de la compétition. On a déjà été nommées dans la même catégorie interprète féminine. C’est sûr qu’on était là en même temps pendant une décennie. Mais non, on n’a jamais senti une compétition. On a toutes chacune de notre côté gagné au moins un Félix.
Comment vous sentez-vous à l’idée d’être encore dans le portrait musical en 2022 à chanter vos plus grands succès de ville en ville ?
JB : On ne se cache pas que c’est une chance qu’on soit sur la scène à l’âge qu’on a, parce qu’il y a beaucoup de gens qui ne continuent pas leur carrière et qu’à un moment donné, ça s’arrête. Et nous, on a cette chance de faire ce spectacle. À trois interprètes, c’est formidable parce qu’on n’a pas tout sur nos épaules. On se partage. S’il y en a une qui se sent moins bien, les deux autres la soutiennent. C’est vraiment un cadeau.
De belles prestations durant la soirée.




















Animateurs & Autres récipiendaires


















