
Après Louis Morissette (saison 1), Sophie Lorain (saison 2), Anne-Élisabeth Bossé (saison 3), c’est maintenant au tour de Pier-Luc Funk d’être la vedette de la prochaine saison de Plan B. Les six épisodes de la saison 4 de la série adorée par le public et la critique seront mis en ligne sur la plateforme numérique d’ICI TOU.TV EXTRA dès le 23 février 2023.
« J’avais capoté sur la série, elle a un angle intéressant. Artistiquement, je trouve qu’ils ont une qualité visuelle, une image propre à eux. Je trouve qu’on ne se tanne pas de Plan B. Chaque saison appartient à sa propre saison. C’est comme si c’était une nouvelle série chaque fois. ».
– Pier-Luc Funk
Si on a connu Plan B avec différents personnages qui trouvaient le numéro de téléphone de Plan B et que, ceux-ci les appelaient dans l’espoir de régler leurs problèmes. Cette formule est brisée lors de la prochaine saison, on explore cette recette d’une nouvelle façon.
À la découverte des personnages
Jessy (Pier-Luc Funk) est un petit gars qui ne devait pas tomber sur Plan B. Il le découvre parce qu’il est au bon endroit au bon moment, mais dans de mauvaises conditions. « Les gens ne s’attacheront pas tout de suite à Jessy parce que c’est vraiment un petit tout croche. Il n’a pas de bonnes valeurs. Tu vois que c’est un petit gars d’Hochelag et qu’il a grandi avec des parents dysfonctionnels », dévoile l’acteur qui personnifie l’acteur principal.
« Jessy utilisera les services de Plan B à son avantage plutôt que de régler les affaires des autres. Lors des saisons précédentes, les personnages, qui avaient recours à Plan B étaient conscients de ce qu’ils faisaient avec la compagnie qui offre la possibilité de revenir dans le passé, mais ce n’est pas le cas de mon personnage. Il ne sait pas ce qu’il se passe et il ne comprend pas comment ça marche. »
– Pier-Luc Funk.
Au courant de la série, on comprendra pourquoi il est comme ça, comment il est et pourquoi on l’aime au fond. C’était un personnage plaisant à jouer selon l’acteur, mais ô combien demandant. « Il y a des cascades, des vols, des courses et des scènes de combat. C’est très garni. Même au niveau émotionnel, c’est déchirant. Il n’y a pas eu une petite journée de tournage. Toutes les journées étaient demandantes, mais tellement intenses et gratifiantes. C’est vraiment un des tournages qui me marquera le plus à vie », ajoute-t-il.


Son père (Patrice Robitaille) est un pas fin. Sa vie ne va pas bien. C’est un lâche. Tout ce à quoi il touche, ça tourne au vinaigre. Il est amoureux d’une femme qui ne veut rien savoir de lui. C’est un gars qui n’a pas d’ambition. Il n’aime pas que son fils réussisse mieux que lui. C’est un gars qui rabaisse tout le monde. « Ils viennent d’un milieu difficile. On est des gens de peu de moyens, et pas seulement financiers. Mon personnage ne souffle pas dans les ailes de son fils pour qu’il prenne son envol. Il est plus du genre à tirer dessus pour le retenir. Ce n’est pas un beau personnage », dévoile l’acteur Patrice Robitaille.
« Le plus grand défi est d’accepter d’être aussi laid. Je suis dégueulasse, j’ai du linge laid, j’ai des cheveux laids. Tout est laid, c’est dégueulasse. Je suis habitué, mais parfois, je me voyais et … ouf ! »
– Patrice Robitaille.


Prêt à tout pour son rôle
Sur le plateau de tournage, Pier-Luc souhaitait faire toutes les cascades reliées à son personnage. Sa cascade la plus marquante a été son saut dans le vide de 18 pieds. « Les producteurs ne voulaient pas que je le fasse au début. Ils ont demandé l’avis au coordonnateur des cascadeurs. Il m’aimait bien et il voyait que j’étais capable de le faire. Les producteurs n’étaient pas sûrs. Si je me blessais en action, ils seraient dans la merde. Finalement, je les ai faites quand même et cela a super bien été. »
En plus de multiplier les cascades, Pier-Luc devait courir sans cesse. C’est ce que l’acteur a trouvé le plus difficile dans le tournage. « Je devais courir constamment. Il y a une journée où j’ai couru pendant cinq heures de suite. J’étais brûlé, j’avais mal au mollet. C’était excitant, c’était intense et c’était galvanisant d’énergie. C’est le projet le plus intense que j’ai eu à faire parce que quand tu fais Plan B, le personnage principal est dans toutes les scènes de la première à la dernière scène de la journée, et ce à tous les jours », explique-t-il en ajoutant que c’était une expérience unique et marquante.
Plan B, un plateau unique
Ce qui a marqué Patrice, c’est la difficulté de refaire les scènes dans le concept du show Plan B; soit en refaisant les scènes, mais juste un peu différentes. « Les journées de tournage sont très fastidieuses parce que les scènes se ressemblent tellement que ça se mélange un peu dans la tête. Je regardais Pier-Luc et il y avait vraiment beaucoup de scènes à faire, je me disais que ça ne devait pas être facile. Comme j’en avais beaucoup moins que lui, j’ai réussi à composer avec ça. Avec le temps, ça devient buzzant de faire : Est-ce qu’on est en train de jouer le Plan A ou le Plan B. À un moment donné, on a pas le choix de s’accrocher à l’équipe et de faire : On est à quel moment ? C’est pour ça que c’est un travail d’équipe et c’est le fun », affirme Patrice Robitaille.
Mounia Zahzam


Évelyne Rompré


Marc Beaupré


Guillaume Laurin


Étienne Galloy


Josée Deschênes


Synopsis & Distribution
Libéré après avoir purgé trois mois de prison pour de petits larcins, Jessy (Pier-Luc Funk) récidive malgré ses conditions. Il cherche à réconcilier son père désabusé (Patrice Robitaille) et sa mère (Évelyne Rompré), aux prises avec un problème de toxicomanie. C’est alors qu’il découvre de façon inattendue Plan B, une agence qui propose des voyages… dans le passé. Il s’en sert pour réussir son plus gros coup d’argent, croyant ainsi régler tous ses problèmes et réunir à nouveau sa famille. Il s’en servira également pour enfin tenter sa chance de conquérir l’inaccessible Pamela (Mounia Zahzam), son amour de jeunesse. Avec Plan B, tous les espoirs sont permis. Mais c’était sans tenir compte des frères Dupuis (Marc Beaupré et Guillaume Laurin), ces caïds qui font toujours la loi dans le quartier et qui s’acharnent à intimider Dave (Étienne Galloy), son unique et fidèle ami. Rien ne leur échappe, surtout pas Pamela. Et c’était aussi sans compter les souvenirs douloureux des actes condamnables qu’il a commis auparavant, qui commenceront à remonter à sa conscience par bribes. Jessy est catastrophé. Il reviendra alors dans le passé pour changer ce qu’il avait fait d’inavouable, pour réaliser qu’il n’arrive pas à oublier. Comment vivre avec un tel fardeau? Comment se faire pardonner quand il n’y arrive pas lui-même? En quête de rédemption, Jessy peut-il trouver la paix avec l’aide de Plan B?
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