
BUCKCHERRY
Hellbound (★★★)
La bande de Buckcherry revient avec un neuvième effort qui continue de rocker sauvagement les tympans. Voici Hellbound, 10 pièces faites d’un hard rock festif qui ne démord pas de sa direction pugnace.
Pour ce nouvel album, Buckcherry refait équipe avec le producteur Martí Frederiksen (Aerosmith, Daughtry, Ozzy Osbourne, Mötley Crüe) qui a travaillé sur Black Butterfly (2009), celui qui a coécrit l’un de ses plus grands succès du groupe la fameuse la ballade Sorry.
Buckcherry continue d’exploiter le spectre du rock à sa façon et de toutes les manières possibles sans perdre son fil conducteur qui passe par le hard rock classique, le blues, le post-grunge, le punk, et même un peu rockabilly pour agrémenter l’écoute. Josh Todd avec sa voix rugueuse entre Steven Tyler, Bon Scott et Mick Jagger continue de dominer l’écoute à coup d’adrénaline.
C’est au niveau de la plume que Buckcherry perd de sa vitesse; en effet, les sujets sont redondants : la fête, le voyage en enfer, la ligne mince entre l’amour et le sexe, les ruptures amoureuses houleuses et douloureuses et la luxure. Buckcherry se situe entre AC/DC, Guns ‘N’ Roses et The Rolling Stones.
Dans ce genre de groupe, le plus important, c’est la recette des riffs lourds de guitares tout droit sorties des limbes de l’enfer. Les membres peuvent être interchangeables et c’est le cas depuis plus 20 ans. Buckcherry reste fidèle à sa signature et les fans seront rassurés. On a même l’impression parfois qu’il calque le moule des hits qui ont fait le succès du passé, ce qui vient à la longue frustrant. Hellbound, un album de pur rock n’ roll salace qui divertit salement bien, mais qui ne passera pas à l’histoire. Pervers et trop récurrent !
Chansons favorites :
5432
1-So Hott
Gun
Here I Come
Wasting No More Time-The Way