
Le spectacle Parapapam se produira à la Maison symphonique de Montréal, du 26 au 31 décembre, pour huit représentations. Nous avons rencontré les principaux artistes lors de la présentation aux médias.
Les classiques chants de Noël seront revisités par l’ensemble de la troupe. Côté musique, c’est l’Orchestre symphonique de Longueuil qui œuvrera, sous la baguette de son habituel chef d’orchestre international et soliste violon Alexandre Da Costa. 125 choristes, dont les petits chanteurs du Mont-Royal, dirigés par Frédéric Vogel, viendront compléter le tableau en arrière de la scène.
Guylaine Tanguay et Roch Voisine seront les têtes d’affiche pour le chant. Sur quelques pièces, ils laisseront la place à la soprano Giorgia Fumanti, Montréalaise d’origine toscane qui a jadis enregistré avec Luciano Pavarotti, et le baryton d’origine géorgienne Vladimir Korneev.









À noter la présence surprise sur scène de Mattenzo Da Costa, le fils du maestro, 8 ans, portant très élégamment un nœud papillon, qui a entonné dans un style très touchant L’enfant au tambour en duo avec Guylaine Tanguay, vêtue d’une robe scintillante.


Quatre œuvres seulement ont été présentées à la presse, avec une formation réduite de musiciens et de choristes. Une belle complicité est déjà bien présente entre les artistes, soucieux de transmettre la magie de Noël. Les répétitions viennent pourtant à peine de débuter…
Mise en scène : Guy Lévesque – Direction artistique : Luce Rozon et Lionel Lavault – Direction musicale et chef d’orchestre : Alexandre Da Costa.







Informations : placedesarts.com/fr/evenement/parapapam
Les entrevues
Maestro Alexandre Da Costa
Un nouveau spectacle assez incroyable et grandiose ?
Il y aura sur scène 50 musiciens de l’Orchestre symphonique de Longueuil. C’est un gros show.
Des gens d’univers différents qui seront réunis ?
Très juste. J’avais travaillé avec Guylaine [Tanguay], mais aussi avec Roch [Voisine] dans le passé. Chaque fois avec eux, nous avions eu de très bons rapports et un échange d’énergie. C’est une des raisons pour lesquelles cela a tout de suite bien collé. Ensuite, Giorgia Fumanti et Vladimir Korneev sont deux artistes invités que j’aime beaucoup, que j’ai mis de l’avant et proposés pour compléter la production. Pour les petits chanteurs du Mont-Royal, j’ai évolué avec eux, ils véhiculent un beau message : des jeunes qui apprennent sérieusement comment utiliser leur voix, avec une méthode de travail, et qui prennent leur place dans le monde de la musique classique.


… Finalement, un spectacle à votre image ?
Il représente mon idéal : de la musique classique qui fusionne avec musique populaire, excellence, jeunesse, apprentissage, etc.
Habituellement, c’est vous qui sortez un peu de la musique classique. Là, vous emmenez les artistes comme Guylaine [Tanguay], d’un univers country dans le vôtre…
Sur tout le spectacle, je dirai plus que nous nous rejoignons à mi-chemin. Je les emmène sur mon terrain de jeu, la musique classique, mais je m’adapte aussi à leur monde et leurs idées musicales. Moi j’aime cela. Nous voulons être précis et dans l’excellence, c’est un côté que je ne pourrai jamais penser laisser tomber ou mettre de côté. C’est un spectacle très bien monté et préparé que nous allons présenter.
Votre fils Mattenzo dirige parfois votre orchestre symphonique de Longueuil, il va chanter avec les têtes d’affiche pour ce spectacle. Va-t-il un jour vous piquer la place [ton humoristique] ?
[Rires] Peut-être un jour et tant mieux. Il va me donner un petit push… [sourire]





Guylaine Tanguay
Ce spectacle est un événement avec de nombreuses personnes sur scène, pour plusieurs représentations. Pour vous, qu’est-ce qu’il représente ?
Le bonheur de Noël. Celui aussi d’être entouré de gens formidables, de musiciens exceptionnels, de la vraie musique, pure. Nous sommes tellement bien sur scène. Le mot qui me vient est : PRIVILÈGE, toute une chance. Cela me sort de ma zone de confort, et j’adore ça !









Roch Voisine
Vous voilà parti dans une aventure avec un orchestre symphonique, 125 choristes […]
On n’a pas souvent l’occasion de jouer avec un grand orchestre, il faut en profiter. La dernière fois, c’était ici, dans le cadre d’une émission de télé, il y a déjà trois ans avec la même production. Je suis généralement partant pour ce type d’expérience. Nous avons choisi les chansons, mais nous n’avons pas encore commencé vraiment les répétitions, comme les arrangements. J’adore ce processus : refaire des chansons, travailler avec un grand orchestre, écouter les arrangements puis s’adapter, etc.
Il y aura huit représentations tout de même […]
Cela va être vraiment le fun, dans une salle magnifique [Maison symphonique], avec au-dessus de 150 personnes sur scène, tout un spectacle ! Le lendemain de Noël, les maisons sont vides et plates, mais nous allons prolonger la magie. Je ne me souviens pas avoir fait autant de spectacles en ligne de ce type. Il y a des doublons certains jours, mais je ne suis pas tout seul sur scène. Je fais 7 ou 8 chansons. Si j’avais dû faire 2 heures de concerts pendant huit jours, j’aurais dit non. Cela n’est pas tant exigeant, car nous sommes beaucoup à mettre l’épaule à la roue, c’est collectif.










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