
En exclusivité web sur le site de Télé-Québec, les jeunes internautes peuvent visionner, dès maintenant, le court-métrage de 42 minutes Pandore mettant en vedette Zeneb Blanchet (dans le rôle de Pandore) et Jules Ronfard (campant Alex/Firefox).
Zeneb Blanchet présente la pièce de théâtre filmé en plan séquence de Pandore. On suit l’histoire de Pandore, celle-ci tombera dans le cercle vicieux de l’étrange monde de la cyberpornographie.
L’histoire est basée sur le mythe de la boîte de pandore. C’est-à-dire qu’on donne une boîte à une jeune femme et qu’on lui dit de ne pas l’ouvrir parce que tous les malheurs du monde sont là-dedans. On fait un lien avec le fait de donner un ordinateur à un jeune en lui disant de ne pas voir ceci et ne pas voir cela. On suit Pandore dans toute son histoire comment elle se rend-là, comment elle se sent par rapport à cette découverte et comment elle souhaite s’en sortir.
« Curieuse à propos de la sexualité, Pandore utilise son téléphone dans l’envie d’en savoir plus. Malgré ses bonnes intentions, cette recherche se transforme en un voyage dans l’univers de la cyberpornographie. »
– Description de l’émission sur le site de Télé-Québec
L’actrice Zeneb Blanchet pense que la dépendance est présente un peu partout dans notre vie que ce soit dans notre entourage ou personnellement. « Même si Pandore parle spécifiquement de cyberpornographie, je pouvais vraiment m’identifier et aussi identifier des personnes de mon entourage. C’était important qu’on parle de jeunes femmes qui passent à travers du cercle vicieux de la cyberpornographie que ce soit à cause de son rapport avec son corps ainsi que sa sexualité et de démontrer à quel point ça entrave sa vision. »
Bande-annonce de Pandore
Sarah Berthiaume, auteure du projet, a fait des recherches dans des écoles secondaires. C’est à ce moment qu’elle a remarqué que la pornographie était pratiquement que consommée par des hommes. C’est un des sujets abordés dans la pièce de théâtre.
« C’est difficile de séparer sa propre sexualité, ses propres besoins et ses propres envies par rapport à ce qu’on consomme. C’est important de se connaître soi-même et de découvrir une sexualité saine avant d’idéaliser. »
– Zeneb Blanchet
Comme les jeunes consomment de la pornographie de plus en jeune, l’actrice estime que le public cible de Pandore serait de 13 à 30 ans. « C’est quand même quelque chose de tabou dans la société. Alors que ça peut causer plus de problèmes que de solutions. »
Synopsis : Curieuse à propos de la sexualité, Pandore utilise son téléphone dans l’envie d’en savoir plus. Malgré ses bonnes intentions, cette recherche se transforme en un voyage dans l’univers de la cyberpornographie. Interpellée par ce qu’elle voit, elle doit maintenant trouver le moyen de rester connectée à la réalité. Une production jeunesse dérangeante qui s’est démarquée à l’international.