Notre Dame de Paris à Trois-Rivières : un indémodable à voir ou à revoir

C’est ce lundi 12 septembre 2022 à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières qu’avait lieu la première représentation du spectacle Notre Dame de Paris dans la trifluvie. Après les habitants de Québec et de Montréal, c’était au tour des gens de la Mauricie d’apprécier ce succès planétaire.

L’ouverture de l’espace gazonné (admission générale) a d’ailleurs été annoncée pour les soirs du 12, 13 et 14 septembre. Le spectacle, présenté lors de ces trois dates, promettait certes des performances enlevantes, surtout en considérant la présence de Bruno Pelletier sur la scène. En effet, les spectateurs ont la chance de le retrouver en alternance sous les traits de Gringoire.

Une température clémente et un ciel dégagé ; voilà les conditions dans lesquelles les comédiens de la troupe ont pu performer. Situé au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent, l’Amphithéâtre Cogeco est un lieu culturel unique, offrant une ambiance particulière au public. C’est donc en sentant la brise de fin d’été nous frôler qu’on a pu assister à l’adaptation de l’œuvre de Victor Hugo, par Luc Plamondon et Richard Cocciante.

La mise en scène, signée Gilles Maheu, est certes un élément clé de la comédie musicale. Le décor, simple mais accrocheur, nous transporte vers la cathédrale Notre-Dame, où prennent place des personnages excentriques et colorés. On retrouve Frollo (interprété par Daniel Lavoie), Quasimodo (personnifié par Angelo Del Vecchio) et Esmeralda (campée par Elhaida Dani), pour ne nommer que ceux-là. Ces grands artistes nous offrent des œuvres musicales indémodables telles que Le temps des cathédrales, de même que Belle, Les sans-papiers, etc. Gageons que ces chansons ont donné plus d’un frisson ! En ce sens, l’entièreté des dialogues était chantée. À mon avis, quelques longueurs pouvaient se faire sentir lors des prestations individuelles. Or, la variété des tonalités et le mélange des voix sont tout simplement grandioses.

Les jeux de lumière et d’ombrage ont également attiré mon attention. Ils nous permettent d’être pleinement plongés au cœur de cet univers mélancolique. Les acrobaties, les chorégraphies et les mouvements enchaînés des comédiens nous tiennent en haleine.