
MANCHESTER ORCHESTRA
The Millions Masks Of God (⭐️⭐️⭐️⭐️ ½)

Depuis ses débuts en 2006, pour moi, Manchester Orchestra est un band qui offre une musique rock intéressante, mais trop générique qui tourne les coins ronds avec des sonorités qui unissent tous les styles sans avoir de ligne directrice.
En bref, c’est un band de greatest hits jusqu’au jour où on change la donne avec A Black Mile To The Surface (2017) dans lequel Manchester Orchestra, selon moi, offre une œuvre sensible qui redéfinit l’identité sonore du groupe.
Le revoilà de retour avec un sixième album qui continue de puiser dans les profondeurs de la tristesse, douleur et la perte tout en embrassant le nouveau chapitre de la vie. Voici The Millions Masks Of God, 11 pièces de indie rock costaud et luxuriant et de ballades folk acoustiques cimentées par des arrangements cordes qui viennent mettre en avant-plan la magnificence de leurs mélodies.
Album produit par le chanteur et le guitariste du groupe Andy Hull et Robert McDowell avec l’aide de Catherine Marks (The Killers, Foal, Local Native, Sunset Sons) et Ethan Gruska, Manchester Orchestra offre des chansons inspirées sur ces événements qui changent tout le courant de notre vie, l’engagement à vie envers une autre personne, la paternité, le deuil, le avant et après la mort, sur une plume lugubre tout comme leur musique qui prend une ambiance tourmentée et poignante.
On continue de balancer en pleine gueule son rock qui va dans les hautes sphères de l’émotivité qui nous martèle autant par ses nuances sonores et ses paroles stupéfiantes. Depuis plus de 15 ans, Manchester Orchestra peaufine sa maîtrise du son rock indépendant. The Millions Masks Of God, c’est un album de rock cinématographique qui nous transporte dans un voyage sonore dense et grandiose. On va creuser loin et on ressort dans un mélange d’émerveillement d’angoisse et de papillon noirs.
Chansons favorites :
- Inaudible
- Bed Head
- Telepath
- Obstacle
- Keel Timing
- Angel Of Death
- Let It Storm
1 thought on “Mélange d’émerveillement, d’angoisse et de papillon noirs !”