
Une 5e journée à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu avec Émile Bourgault, Damien Robitaille et Salebarbes, mercredi dernier le 17 août.
Le franco-ontarien Damien Robitaille avait comme mandat d’ouvrir le spectacle de la grande scène. C’est en solo que l’auteur-compositeur-interprète est monté pour la première fois sur les planches de ce festival.

Armé de ses instruments et de son sens de l’humour, l’homme-orchestre nous partage ses compositions comme Mot de passe, On est né nu et Bienvenue à Longueuil ainsi que plusieurs autres succès acclamés par les réseaux sociaux.
Graduellement, l’artiste a fait monter l’énergie de la foule en multipliant les reprises de chansons célèbres passant des Rolling Stones à Bobby McFerrin. Il n’en fallait pas plus pour que l’ambiance soit à la fête!
C’est avec impatience que la foule réclame les Salebarbes pour la deuxième partie du programme. N’ayant pas besoin de présentation, le quintet débarque sur la scène devant un public bien réchauffé. La réaction enthousiaste des musiciens et de la foule est instantanée.

Déterrant leurs racines acadiennes, la formation québécoise acadienne multiplie les harmonies déchaînées au goût cajun. Le band chante la musique du peuple avec ardeur et passion. Le son du violon et de l’harmonica nous transporte dans les bayous du fond de la Louisiane et propulse l’ambiance de la soirée au sommet. On pourrait dire que « le yâbe est rentré dans la place. »
Se partageant le leadership des chansons, Salebarbes nous offre une belle diversité d’intensité passant de la complainte au rythme endiablé le tout agrémenté d’une touche d’humour. La forte présence scénique du groupe ainsi que leur profonde générosité donne envie de danser jusqu’ à l’aurore.
En fait, Salebarbes, c’est cinq gars sur le party qui vous invite à fête.
Sur l’une des scènes secondaires le chanteur Émile Bourgault était en prestation.
Damien Robitaille
(crédit photo : Blacky Patsy)



Salebarbes
(crédit photo : Blacky Patsy)


















Émile Bourgault
(crédit photo : Justine Boucher)







