
C’est sur la magnifique scène de l’Amphithéâtre Cogeco jeudi dernier 3 juin que s’est donné le coup d’envoi du 27e Festival International Dansencore. Trois jours festifs où plusieurs numéros aussi colorés les uns que les autres ont défilé devant des partisans bien heureux de renouer avec l’endroit qui était à sa première représentation en 2021.
Il y a du talent en danse au Québec et ce Festival met la lumière sur la diversité des styles. Pour le premier soir, La troupe Enfants de la ville a littéralement fait lever la foule avec son côté rythmé. Le « breakdance » n’est pas mort ! il était bien représenté par les danseurs de Break Montréal qui nous ont démontré toute la vie que comporte chaque mouvement.
Le célèbre duo Alex (Alex Francoeur) & Alex (Alexandre Carlos) que plusieurs ont connu grâce à leur passage à Révolution a repris le numéro qu’il avait présenté à la finale de France. Les deux danseurs sont revenus plus tard dans la soirée, nous offrant un tout nouveau numéro intitulé Croire en rien sur une magnifique chanson de Louis-Jean Cormier. Une fois de plus, la chorégraphie est empreinte d’un message comme ils savent si bien le faire à travers leurs expressions et leurs mouvements. Les danseurs se sentent choyés et très reconnaissant d’avoir la chance de monter trois soirs de suite sur scène et de pouvoir enfin connecter avec un public et mettre la danse de l’avant.
Il y avait beaucoup de visages féminins sur la grande scène, Kim Gingras et 4 autres magnifiques danseuses ont donné tout un numéro pour célébrer l’autodétermination féminine. C’est beau de voir comment la danse est libérateur d’émotion. Le nom de Kim Gingras est bien connu ici et intentionnellement c’était un bijou de la voir performer avec toute son élégance et son énergie. Elle est revenue en soirée avec son ami Vincent Noiseux présenter un numéro plus rock et pour donner le ton à cette ambiance une belle surprise attendait les spectateurs, nul autre que Fred St-Gelais à la guitare.
Le ballet et sa grâce avaient sa place, la célèbre troupe de danseurs des Grands Ballets Canadiens de Montréal a pris d’assaut la scène avec 16 danseurs dans un numéro flamboyant. De son côté les Ballets Jazz de Montréal sous la musique de Patrick Watson ont su capter notre regard par une superbe chorégraphie au mouvement juste. D’autres beaux numéros sont venus nous éblouir par la hauteur technique des danseurs.
Dans leur style propre à eux, les danseurs de Corpus Collective et EBNFLOH ont offert de superbes performances, pour plusieurs spectateurs, c’était la première fois qu’ils voyaient ces troupes et assurément pas la dernière.
Le Festival est d’une durée de 3 jours au grand bonheur des Trifluviens. Nous constatons à quel point le contact entre les artistes et le public était manquant et vraiment réjouissant de le voir renaitre.
.