Les deux premiers épisodes de la nouvelle série In Memoriam ont été mis en ligne le 28 mars 2024 sur la plateforme Crave. La série nous transporte dans une saga familiale où les membres d’une fratrie s’entredéchireront à travers un jeu orchestré par leur défunt père afin de toucher les 84 millions de dollars laissés en héritage. Comme quoi, même mort, leur paternel a toujours la mainmise sur eux.
Les quatre enfants sont incarnés par Jean-Simon Leduc, Catherine Brunet, Éric Bruneau et Evelyne Brochu tandis que le père est campé par Bruno Marcil – on peut le voir dans des flashbacks. Voici des entrevues réalisées avec Jean-Simon Leduc, Éric Bruneau et Nour Belkhiria lors du visionnement de presse médiatique des deux premiers épisodes.
Jean-Simon Leduc
Présente-moi ton personnage …
Julien, c’est un homme d’affaires. C’est aussi le jumeau de Judith (Catherine Brunet). Je pense que c’est quelqu’un qui a toujours eu un gros front. On imagine que dans la vie de tous les jours, c’est quelqu’un de convaincant et sûr de lui. Il a un gros charisme. Ce qui est le fun dans cette série-là, c’est qu’on le voit se briser. Il se décomposera en petites miettes au fil de la série. On va avoir accès au jeune Julien qu’on voit avec les flashbacks et tout ça. (..) Il a quelque chose en dedans de lui qui ne va pas. Il a un trop plein, il le cache. Ça sort parfois malgré lui physiquement. C’est bien le fun à interpréter.
Qu’est-ce que tu as le plus aimé de cette aventure ?
Les petites scènes de famille et de douceur où on est les quatre à avoir des petits moments d’union comme dans la scène du piano. On dirait que ça fait du bien parce que c’était un tournage extrêmement lourd. C’est toujours du drame, c’est une tragédie moderne carrément. Quand on pouvait se déposer et avoir un peu plus de légèreté comme le personnage de Mani Soleymanlou amène un petit peu, ça fait quand même du bien.
Tu ne voulais pas chanter avec Evelyne Brochu lors de la scène du piano (rires) – voir si tu l’accotais…
Non, ça ne me tentait pas (rires). C’est sûr que je ne l’accote pas.
Éric Bruneau
Présente-moi ton personnage …
Mathieu de Léry est chirurgien. Il est l’un des quatre membres de la fratrie de Léry. Il s’engouffrera comme ses frères et sœurs dans ce jeu que leur père leur a tendu à sa mort en les poussant à se lancer dans des épreuves pour être capables de toucher à l’héritage de la famille.
Est-ce qu’il y avait des trucs que tu avais l’impression que tu faisais pour la première fois ?
C’est la première fois qu’on m’a demandé de jouer un mari jaloux, un gars qui est possessif. J’aimais me plonger dans cette zone où quelqu’un se perçoit constamment comme une victime. Il devient, donc, une espèce de bourreau. Souvent, les gens qui se perçoivent comme des victimes sont dédouanés d’agir de façon violente envers les autres. J’ai beaucoup aimé baigner là-dedans.
Qu’est-ce que tu as le plus aimé de toute l’expérience ?
C’est toute l’équipe de Passez Go (Félix Tétreault et Marie-Claude Blouin). Tu es toujours aussi bon que ton équipe dans un projet. Je n’avais jamais joué avec Catherine et Jean-Simon; j’ai adoré travailler avec eux.
« Varier d’un univers à l’autre, j’adore ça »
– Éric Bruneau questionné à propos de la variété de ses différents rôles.
Nour Belkhiria
Présente-moi ton personnage …
Farah Abbassi est un peu l’outsider du groupe, c’est l’inconnue qui est venue à la lecture du testament. Elle a 25 ans et elle est enceinte. C’est une fille dont on ne comprend pas vraiment ce qu’elle fait ici. On ne comprend pas trop son lien avec Paul-Émile de Léry (Bruno Marcil). Ça va énormément embêter les enfants, un peu moins le chum Andrew (Thomas Antony Olajide) justement. On comprendra à l’épisode 3 pourquoi elle est là.
Qu’est-ce que tu as le plus aimé de cette aventure ?
Travailler avec les acteurs que j’ai eu la chance de travailler. Je pense que honnêtement, c’est la crème de la crème des acteurs au Québec. Je me sens privilégiée d’avoir appris d’eux ainsi que d’avoir pu échanger avec eux autour d’un projet aussi intéressant et d’une aussi grande envergure. Pour moi, c’est du jamais vu une série comme ça. Traiter d’une histoire qui peut vraiment être universelle que sont les traumas familiaux, ça parle à beaucoup de monde.
Tu étais une fille pas mal occupée avec Indéfendable et In Memoriam…
J’ai tourné là-dessus en même temps qu’Indéfendable à l’automne dernier. C’est sûr que c’était un défi. Personnellement, j’aime carburer à l’adrénaline. Une journée, j’étais sur Indéf et l’autre journée, j’étais sur In Memoriam. Ce n’étaient pas les mêmes horaires, donc je pouvais ne pas avoir de fin de semaine. Mais ça se fait bien, je suis quand même très chanceuse de vivre ça. Indéfendable, on finit maximum à 18-19 heures, alors qu’In Memoriam on a tourné de nuit jusqu’à 5-6 heures du matin.
Autres membres de la distribution
Evelyne Brochu, Catherine Brunet, Thomas Antony Olajide, Martin Drainville, Catherine Bérubé, Bruno Marcil et Robin L’Houmeau étaient aussi présents lors de l’événement de presse médiatique.
Frédéric Lebeuf | Journaliste & Photographe
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.