
Ice Nine Kills | Crédit photo : Justine Boucher
Même si 33 jours se sont passés depuis le 31 octobre, on se croyait encore à Halloween le vendredi 3 décembre lors du passage de la formation Ice Nine Kills au Théâtre Corona. Tous les éléments y étaient ou presque sur la scène. Le groupe américain a exploité au maximum leur côté théâtral.
Comme premier show international en salle auquel j’ai assisté depuis l’ère COVID-19, ce fut tout un divertissement. Le spectacle était loin de ressembler à un des shows québécois que j’ai vus durant la pandémie à tous les points de vue.
Armé d’une tronçonneuse, un couteau de boucher, une hache ou une pelle à la main, le chanteur Spencher Charnas se promenait avec son micro et un nouvel instrument en interprétant une chanson avant d’enchaîner avec un autre outil pour la prochaine. Par ailleurs, le couteau de boucher a fait une victime sur Stabbing in the Dark!

Les aspects plus religieux, démoniaques et psycho comme une croix et un livre d’ésotérisme ont eu aussi leur moment de gloire. Au niveau du look, le chanteur a changé son style vestimentaire à quelques reprises pour porter des habits spéciaux tels qu’un sarrau et un look à la Edward aux mains d’argent.
Un clown effrayant est venu faire un tour sur la scène … Lorsque le groupe est revenu pour le rappel, le chanteur s’est même transformé en clown effrayant pour interpréter It Is the End avec une balloune dans les mains ! Bref, tous les éléments d’horreur et des films d’Halloween étaient bien représentés sur la scène.

Disons que le titre de leur dernier opus The Silver Scream 2: Welcome to Horrorwood, paru le 15 octobre dernier, représente à merveille la soirée. Cet album est vraiment excellent, chaque extrait présenté (Hip To be Scared, Assaults & Batteries, Rainy Days et Funeral Derangements) a été un coup de circuit.
Même si le band s’est formé en 2000 et qu’il a commencé à faire son nom à partir de 2014, Ice Nine Kills projette l’image d’être avec un nouveau groupe qui vient d’arriver dans le portrait musical. Dans le sens où chaque personne dans la foule connaissait les extraits des deux derniers albums. C’est un fait rare quand on parle d’un groupe formé il y a plus de 20 ans comme on sait qu’une partie du fan base peut devenir facilement blasée de tout nouveau matériel de leur band préféré lorsque les années passent.
Malheureusement pour ceux qui n’aiment pas ce genre d’images que le groupe projette, il n’a pas fini d’entendre parler de lui bien qu’ils n’ont pas les tribunes radio pour les aider à promouvoir leur musique.
Petite remarque personnelle : Si on ajoute deux ingrédients (la musique metal et la thématique d’horreur) aux musiciens de Panic! At the disco, ça peut donner un résultat assez similaire à Ice Nine Kills. Avec leur look chic et assumé ainsi que leur style divertissant et théâtral, il y a quand même quelques similarités entre les deux bands quant à leur présence sur scène. Quand le chanteur Brendon Urie (de Panic! At the disco) a remercié tous ses musiciens, est-ce que ça avait l’air d’une scène d’horreur?

Toutes les photos de Ice Nine Kills
Liste de chansons (selon Setlist.FM)
- Welcome to Horrorwood
- Savages
- A Rash Decision
- Stabbing in the Dark
- Hip to Be Scared
- Funeral Derangements
- Communion of the Cursed
- Ex-Mørtis
- Assault & Batteries
- Farewell II Flesh
- The Shower Scene
- Rainy Day
- A Grave Mistake
- Thank God It’s Friday
- The American Nightmare
- ** It Is the End