
Les 5 à 7 au théâtre La Licorne, inspirés du concept écossais, « A play, A Pie and A pint » se poursuivent avec Fondant. Une histoire surprenante où se mêle le rire et l’effroi sur fond de meringue et de Compagnie Créole, jusqu’au 20 mai.
L’imprévisible
Une pâtissière ne sait plus quoi faire pour se changer les idées pendant une tempête de neige. Elle n’a eu qu’un seul client depuis l’ouverture.
Arrive un jeune homme un brin maladroit. S’engage la conversation. Ils s’échangent des banalités. Ils semblent se plaire.
Et puis doucement, s’installe un malaise entre eux. L’homme agit de plus en plus étrangement. Peu à peu, il s’avère que les choses ne sont pas aussi innocentes qu’elles le paraissent.
L’atmosphère sucrée du début fait place à l’oppression à mesure que l’étau se referme sur l’histoire.
Une gamme d’émotions
En une heure, le spectateur passe par une gamme d’émotions et c’est grâce au superbe jeu des acteurs.
Marc-André Thibault oscille entre la douceur et la violence avec précision alors que Marianne Dansereau est majestueuse et forte dans sa fragilité.
Sobriété et rose bonbon
La mise en scène est sobre, contrastant avec le décor éclaté rose bonbon.
Ce qui permet à l’histoire de se déployer sans que rien ne vienne distraire le spectateur et qui vient soutenir le texte.
Texte d’ailleurs qui trouvera surement écho chez une majorité de gens, tout genre confondu. On y voit l’humain dans toute sa complexité, dans le beau comme dans le laid.
À l’affiche jusqu’au 20 mai
Quoi de mieux que de passer l’heure joyeuse du 5 à 7 dans une pâtisserie. Les gens sont invités à arriver un peu plus tôt afin déguster une bière et un scone avant que la pièce commence. À l’affiche dans la salle de répétition du Théâtre La Licorne jusqu’au 20 mai
Texte: Pascale Marineau
Mise en scène: Rose-Anne Déry
Interprétation: Marianne Dansereau et Marc-André Thibault
Crédit photo : Maryse Boyce
Texte : Tan Bélanger