
David Jalbert a lancé son septième album, Le doigt d’honneur Tome II, devant une salle bondée le samedi 19 mars à la salle Le National. Il a retrouvé certains de ses fans après deux ans d’absence en raison de la pandémie dans une ambiance familiale, enjouée et très festive. Accompagné de ses huit musiciens, David a livré une prestation musicale énergique qui a duré près de 120 minutes, incluant deux rappels. Le public autant que l’auteur-compositeur étaient ravis de se retrouver.

David a débuté avec entrain la soirée en performant sa chanson « Le doigt d’honneur ». Le public était déjà debout, criait les paroles et tapait des mains. Tout au long du spectacle, il n’a jamais cessé d’interagir avec son audience et ses musiciens. Il a installé une ambiance chaleureuse, comme s’il renouait avec de vieux amis. Il jouait avec émotions chacune de ses chansons, le regard pétillant et semblait reconnaissant de retrouver la scène.
En plus d’offrir une prestation musicale, David s’est confié sans pudeur en racontant des anecdotes humoristiques, des blagues à double sens et a jasé avec le public de la pandémie. Dès ses premiers moments sur scène, ce dernier a affirmé dans son langage coloré qu’ils étaient tous présents pour « oublier leur semaine de m*rde » , faisant référence à ces deux dernières années. Le public riait aux éclats et était ravi de ces moments privilégiés avec le musicien.
L’auteur-compositeur a montré son talent à varier son style de musique passant à des chansons au rythme plus effréné, telles que « Shérif du Village » et « Voyage », à des morceaux plus doux tels que « Hymne au défunt » et « Le vent du Nord ». Cette diversité a permis aux fans de voir plusieurs facettes de l’artiste.
C’était le premier spectacle de David auquel j’assistais et j’ai constaté que son dynamisme ne laissait personne indifférent. Sa présence sur scène donnait l’envie de taper du pied, des mains et de secouer la tête avec enthousiasme. Son audience n’a jamais cessé d’applaudir, de chanter et de l’acclamer. C’est un retour ainsi qu’un lancement d’album réussi pour l’artiste!
Un concert aux allures de festival
Déjà généreux avec ses fans, David les a gâtés davantage avec plusieurs invités surprises. Le premier, Sir Pathétik, est apparu pour jouer leurs deux collaborations, soit « Si Dieu » et « Qui sommes-nous pour juger? ». La seconde invitée, Sally Folk, est venue le rejoindre sur scène pour interpréter leur duo « Ne pleurons plus ». La prestation du dernier invité, Madiba King, a augmenté l’énergie du public, ce qui paraissait impossible. En plus de ces invités inattendus, un animateur de foule apparaissait pour lancer des chandails et l’encourager à faire du bruit. Il y avait même des bulles de savon qui volaient lors de plusieurs de ses chansons. Tout pour passer une soirée divertissante, chassant la morosité des dernières années!
SIR PATHÉTIK
SALLY FOLK
MADIBA KING
Première partie : William Gravel
Le jeune auteur-compositeur-interprète, William Gravel, effectuait la première partie du spectacle. Il a offert une courte performance vivante qui a réchauffé le public. Le musicien de Plessisville a intégré récemment Goliath Musique, dont David est le producteur. Sa prochaine chanson est à paraître prochainement.