
Après avoir participé à diverses comédies musicales (La mélodie du bonheur, Fame) et avoir étudié à la prestigieuse école New York Film Academy, Audrey-Louise Beauséjour se dévoile avec un premier extrait, intitulé J’ai vendu mon âme pour le love, de sa carrière solo, sous le pseudonyme Audrey-Louise.
Âgée de seulement 3 ans, la jeune interprète en devenir a rejoint Les rossignols de Brossard. C’est avec cette chorale qu’Audrey-Louise a développé cette passion pour le chant. En grandissant, les projets se sont multipliés. En plus de ceux mentionnés précédemment, elle a même eu l’honneur de doubler la voix chantée de Nala dans la version française du film Le Roi lion.
Le processus de création de son premier extrait en carrière ne fut pas de tout repos parce qu’elle a réfléchi à son identité musicale durant trois ans en compagnie de son producteur et fiancé Benjamin Nadeau. « On n’arrivait pas à trouver la direction artistique de mon projet puisque j’aime de tous les styles en passant du classique au heavy métal. Je cherchais où je me situais là-dedans. Qui est Audrey-Louise ? À quoi ressemble-t-elle ? »
Si son père lui a toujours dit : « Je te vois faire de la musique avec des sonorités 80’s », elle a eu besoin de le réaliser par elle-même. « À un moment donné, j’ai eu le déclic comme quoi j’aimais ce style. Je devais le vivre et le sentir pour me lancer là-dedans. Et ensuite, on s’est mis à créer dans notre studio… »

Aux petites heures du matin
Son premier extrait, J’ai vendu mon âme pour le love, a pris naissance à 3 heures du matin, dévoile-t-elle. « On venait de composer deux ou trois chansons. Benjamin voulait aller se coucher. Je lui ai dit que je souhaitais qu’on en trouve une dernière. » Quelques instants plus tard, son fiancé a commencé à jouer le riff qui est devenu le point de départ de sa pièce.
Après quelques minutes de recherches de mélodies, l’auteure-compositrice-interprète a flashé et elle a déniché le titre de son premier extrait : « Je me suis mis instinctivement à écrire les paroles, tout sortait automatiquement. D’habitude, j’efface des trucs et je recommence. Mais cette fois-ci, ça coulait et j’avais envie de ne rien enlever. C’était la première fois que ça m’arrivait. C’était vraiment agréable comme sentiment. Je me suis dit que c’était peut-être un signe que je devais lancer cette chanson en premier », mentionne-t-elle.
J’ai vendu mon âme pour le love, c’est une histoire complètement inventée par la jeune auteure-compositrice-interprète. « Le texte parle d’une star au sommet de sa carrière. Elle s’est, malheureusement, égarée dans la machine. Elle a donné tout ce qu’elle avait. Elle a fait tout ce qu’elle devait faire pour se rendre au top, mais elle a perdu son trésor et son essence. Elle est comme devenue un robot. »https://www.youtube-nocookie.com/embed/vOxRgShaKRY?feature=oembed&iv_load_policy=3&modestbranding=1&rel=0&autohide=1&playsinline=0&autoplay=0
Même si elle aimerait caractériser son personnage sur une scène, Audrey-Louise promet d’essayer de ne jamais s’identifier au personnage principal de sa pièce. « Comme je suis aussi comédienne, j’adore incarner des personnages. Si j’imagine là chanter sur un stage, je suis décontractée et je campe le rôle de cette star déchue. »
Pour l’occasion, elle a choisi une photo qu’elle a repérée dans les albums de famille de sa grand-mère… sur laquelle elle était accompagnée d’un petit Teletubbies. « Ça me faisait penser à la star avec les lunettes rouges et le maillot avec la jupette rouge même si je n’étais qu’un bébé. Je trouvais ça drôle que cette voie de vedette déchue lui était en quelques sortes prédestinée », avoue-t-elle.
Amour et travail, est-ce possible ?
En commençant une relation amour-travail avec son conjoint, Audrey-Louise était consciente que sa situation professionnelle pouvait devenir complexe en cas de complications. Toutefois, elle ne songe pas à ça pour l’instant. « Je n’ai pas trop le projet de laisser mon chum. Je souhaite passer ma vie avec lui, c’est l’homme de ma vie. »
« Pour le moment, c’est avec Benjamin que je veux jouer de la musique. C’est avec lui que je crée le mieux et c’est avec lui que je me surpasse. Si jamais quelque chose arrive, j’ose espérer qu’on pourra continuer à travailler ensemble. Au pire, je m’en inspirerai pour écrire une chanson de peine d’amour », mentionne celle qui compte sortir un mini-album l’automne prochain.

Un passé de comédie musicale
Puisque j’avais parlé à Audrey-Louise au dévoilement de la distribution de Fame en 2018, je lui ai demandé comment s’était passée son aventure dans la troupe de Serge Postigo. « Ça a été une superbe expérience qui m’a permis de grandir. J’ai auditionné, alors que j’étudiais encore à New York, en me disant que je n’avais pas le choix. Après avoir passé le callback, on m’a demandé de rester ce qui est quand même bon signe. »
« La deuxième audition avait lieu sur la scène du Théâtre St-Denis. J’auditionnais pour le rôle de Carmen et ça s’est super bien déroulé. Serge m’a annoncé que ça ne fonctionnerait pas pour ce personnage. Toutefois, il aimerait beaucoup m’avoir dans l’ensemble. Il m’a alors proposé d’ouvrir le spectacle avec la chanson Out Here On My Own que j’ai chanté avec joie. »
« Durant les répétitions, Serge m’a demandé si ça m’intéressait de doubler Carmen et Séréna. J’ai commencé l’apprentissage des deux rôles en suivant les deux interprètes (Élisabeth Gauthier-Pelletier et Gabrielle Fontaine). C’était vraiment une expérience enrichissante avec des personnes avec qui j’ai gardé contact. On a eu beaucoup de plaisir, de rire, d’amour et de pleurs quand ça s’est fini. »

Citations sur le vif
« Ma famille, mes amis et mes proches m’ont tellement soutenu et encouragé que mon parcours artistique fut très naturel. Mes échecs ont même paru faciles grâce à eux. Ce support m’a donné la motivation de ne pas abandonner et de continuer. »
« La mélodie du bonheur (Denise Filiatrault) se trouvait à être ma toute première comédie musicale. Ce que j’ai assimilé était, par défaut, la base du métier. Je n’avais jamais joué sur une scène, je n’avais que chanté à ce stade de ma carrière. »
« Dans La mélodie du bonheur, je jouais comme une enfant qui avait mémorisé ses lignes. Je ne sais pas à quel point c’était bon. C’était le meilleur de moi-même à l’époque. Si je me regarderais jouer, je trouverais ça cute pour une fille de l’âge que j’avais (12 ans). »
« Avec Serge Postigo, j’ai appris à chercher la vérité dans le jeu parce que j’avais, un peu, pris l’habitude de faker. Ces nouvelles connaissances m’ont aussi permis de débloquer. »
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