
Depuis une vingtaine d’année on le connait sous le nom de Jonas. Il a aussi été le chanteur principal d’un band, Jonas & The Massive Attraction dans les dernières années. Jonas Tomalty se lance maintenant en solo. Depuis le 13 mai dernier, son album Undivided est disponible. Au total, 14 nouvelles chansons, majoritairement en anglais avec un beau mélange pop, rock et folk.
Jonas, on te connait depuis longtemps sous ce nom. Pourquoi avoir repris ton nom de famille, Tomalty?
« Jonas c’était le nom de mon band, de 2004 à 2010. Après, Jonas & The Massive Attraction était un band aussi. Cette fois, c’est mon projet à moi, mes chansons. ‘’In second reason’’, je suis maintenant papa! Pour une troisième fois en trois ans. Tomalty, ce n’est plus juste mon nom, c’est le nom de ma famille. Cet album est personnel, avec des anecdotes ‘’first-hand’’. »
Parle-moi de la phase de transition que tu as vécu dans les dernières années?
« Avoir deux enfants back à back ça change une vie! C’est la meilleure chose au monde. J’ai toujours voulu être papa. On est béni avec le troisième qui s’en vient. On a été bien occupé pendant la covid! Le focus, les ‘’purpose’’, et les priorités changent beaucoup avec l’arrivée des enfants. Il y a un nouveau feu en moi, une autre place d’où vient l’inspiration. »
Undivided, d’où vient le titre de l’album?
« L’état de ce monde. On croit qu’on travaille bien, divisé dans différents groupes, ‘’ c’est ma place, toi tu t’en vas’’, ‘’ça c’est à moi’’, l’obsession de la possession et du pouvoir. On peut voir comment l’humanité est fragile lorsqu’il y a une pandémie comme la Covid. Dans le fond, ce n’est pas idée personnelle que je veux transmettre, mais plus une valeur de société, ‘’ but not accepted by everybody ‘’. »
Parle-moi des voyages que tu as faits pour t’inspirer.
« J’ai été à Hawaï, Nashville, Toronto et je suis entré dans le ‘’circle des songwriters’’. C’était la meilleure des idées. Je n’avais pas de pression, les gens n’avaient pas d’attente non plus. J’avais beaucoup de liberté. »
Raconte-moi l’histoire des chansons sur ton album?
« On retrouve mes racines folk, pop. J’aime beaucoup ‘’ the house music’’, la musique ‘’electonic’’ aussi, mais c’est un album surtout rock. Mon inspiration vient de partout. Il y a même des idées contradictoires d’une chanson à l’autre. You know, c’est humain, on n’est pas parfait, on peut changer d’idée! Je parle de l’amour, de mes racines familiales, d’immigration et légèrement de politique »
Parle-moi de ton nouvel extrait, Garde-moi.
« C’est la seule chanson que je n’ai pas écrite. C’est Marc Dupré qui l’a envoyée à notre gérant commun, (Francis Delage) et voulait que je l’écoute. ‘’Sure it! C’était LA chanson qu’il manquait sur cet album. Un peu cru, dirty, un peu dark, ça marchait tellement bien, je ne pouvais pas dire non. Let’s go records this! »
En quoi c’est important pour toi de chanter dans les deux langues?
« Je suis un fier québécois, montréalais. Chez nous ,on parle franglais et ne pas chanter en français ‘’will be a lie’’, J’ai un bon following ici au Québec, c’est une marque d’amour et de respect pour les québécois. »
Avant la pandémie, tu faisais partie de la tournée Route 66 : Le road trip musical. Est-ce que ce spectacle revient cet été?
« Oh yess! En Juillet et Août, avec Rick Hughes et Yvan Pedneault on reprend la route pour un gros road trip rock! »