Le chanteur Steve Veilleux de la formation Kaïn nous avait promis toute une programmation pour la première édition du Festival Trad-Cajun. Durant le week-end du 8 et 9 octobre, la ville de Drummondville a vibré sous les sons cajuns, jazz, blues et bien d’autres.
Samedi 8
Malgré le froid bien installé, de nombreux festivaliers se sont déplacés pour profiter des diverses installations aménagées sur le site. Des comptoirs de bouffe, des foyers pour se réchauffer et 4 scènes pour accueillir les chanteurs et faire le party.
Dès notre arrivée, à l’entrée du site, la formation Turcotte’s Dixieband nous a chaleureusement accueillis avec leurs danseurs. Il était la première à monter sur la scène Lafayette. Le chanteur au micro rétro, accompagné de ses musiciens, nous a emporté dans le temps du bon vieux jazz. La Nouvelle Orléans a déménagé à Drummondville.
La scène jazz accueillait la belle Emily Estreila un mélange de langue créole, anglaise et un super bel effort pour échanger en français. Accompagnée de ses musiciens (drummer, violoncelle, claviériste, guitariste et trompette), elle a su rapidement charmer son public. On s’est laissé bercer par son style musical, un mixte de blues et jazz.
Tout le monde s’est entassé dans le chapiteau le vieux carré pour festoyer avec le groupe Gueules de Bois. Les musiciens viennent tous du coin et l’on a vite senti, la chimie entre les spectateurs et le band. Le trio composé, d’Éric Maheu, Olivier Beaulieu, Jean-Philippe Audet avec l’invité spécial Marc Angers nous on fait chanter et danser
La gang Urban Science Brass a rempli la scène de trompettes, saxophone, un cor d’harmonie, percussions, clavier, guitares et 3 chanteurs. La fanfare style Nouvelle Orléans, a envahi la place. Plusieurs étaient à leur première écoute et ravis de leur découverte. Durant le spectacle, la formation a invité les gens à leur donner des mots, qu’ils ont rassemblés par la suite pour en faire chanson. C’était vraiment impressionnant d’entendre le résultat final.
Pour terminer la soirée, Le Winston band a amené la Louisiane à Drummondville. Les instruments typiques cajuns, l’accordéon et le frottoir ont amené un beau son.
Les gens ont vite oublié le froid en dansant avec la formation qui en plus de chanter leur chanson transformait des succès québécois comme ‘’J’taime comme un fou’’ en version cajun.
Dimanche 9
Une autre belle journée attendait les festivaliers, le soleil tapissait la ville pour nous réchauffer. Pour débuter sur la scène Lafayette, la formation Early Jazz band et les danseurs, nous accueillait avec la musique des belles années swing et jazz du New Orléans. On avait envie de se joindre à eux pour danser et se plonger dans cette période.
Par la suite, le trio Les Jacks nous attendait sur la scène jazz. Le groupe né d’un voyage en Hawaii, d’abord sous le nom de lumberjack pour devenir tout simplement Les Jacks. Ça fait déjà 7ans que le groupe joue un partout ici et ailleurs. Un album est en route pour le printemps, réalisé par David Laflèche, il sera composé de reprises de plusieurs époques à la sauce des Jacks. Pendant le festival nous avons pu apprendre à découvrir leur univers.
Le trio instrumentiste Bosko Baker, n’était pas inconnu sous le chapiteau le vieux carré, plusieurs fans se sont déplacés pour les voir performer.
Originaires du Midwest, grandi à Nashville avec un passage en Nouvelle Orléans, ils sont maintenant établis au Québec. Violoncelle, violon, guitare et chant, quel beau trio !
Avec Les Rats D’Swompe, le party était pogné sur la scène principale, violon traditionnel, chansons réponses, tout était rassemblé pour nous faire chanter et danser. Toute une énergie se dégageait dans la place. Le groupe de 5 musiciens avec leur musique rassembleuse nous a rapidement amenés dans leur monde.
Yves Lambert accompagné de deux guitaristes, il a réchauffé la scène avant la venue de la formation Kaïn.
Le groupe tant attendu du Festival Kaïn a terminé le week-end en beauté. Des chansons intemporelles que nous avons toujours un plaisir fou à chanter. Le chanteur de la formation Steve Veilleux et concepteur du festival était fier de voir la réussite et les membres du groupe ont souligné à la foule leur fierté de ce qu’il a accompli.
Avec un tel succès, on peut se dire à l’an prochain !