
En résidence temporaire durant trois soirs consécutifs au Théâtre St-Denis de l’Espace St-Denis, Patrick Bruel a commencé sa série de spectacles acoustiques avec triomphe le jeudi 12 mai.
Après nous avoir fait attendre quelques minutes, la star française (née en Algérie) est arrivée en passant derrière un écran géant avec sa guitare (encore dans son étui) sous les applaudissements nourris de la foule nombreuse et enthousiaste à l’idée de voir une de leurs idoles.
« Merci de m’accueillir chez vous. La porte était ouverte, je me suis permis de rentrer », s’est-il exclamé après avoir fait son entrée sur scène avec Et moi je chante (une composition qu’il avait déjà interprétée en duo avec le grand artiste français Gérard Lenormand).


Entre sa guitare et son piano
Lors des trois premières pièces de la soirée, Patrick Bruel se présentait à nous en formule intimiste avec sa guitare comme s’il chantait directement dans notre salon. Le sentiment de proximité était si fort avec son public que plusieurs femmes en ont profité pour crier leur amour aux chanteurs. À maintes reprises, il devait tout faire pour rester concentrer et continuer sa toune même s’il avait envie de rire aux éclats.
Ensuite, l’artiste s’est installé au piano afin de présenter sa sublime pièce J’te l’dis quand même. En interprétant sa pièce Alors regarde, il a chanté ses paroles « Tu verras tout ce qu’on peut faire si on est deux » et c’est à ce moment que son guitariste est venu le rejoindre sur la scène et un troisième acolyte est arrivé quelques instants plus tard. Ce spectacle intimiste s’est ainsi transformé en grande fête musicale. Les spectateurs (mais plus particulièrement les spectatrices) pouvaient se laisser aller danser le popotin sur la pièce Bouge par exemple.
Au fil de la soirée, il a raconté des histoires et des anecdotes. Il a, entre autres, introduit son grand succès Place aux grands hommes. « Est-ce que ça s’est passé réellement ? À 1 000 % et c’était impressionnant » s’est-il exprimé avant d’élaborer sur le sujet.

Des surprises et des classiques !
En plus d’avoir interprété la pièce J’te mentirais pour la toute première fois seul à la guitare devant un public, le chanteur qui fête ses 63 ans ce samedi a livré une composition jadis écrite dans le cadre de la guerre en Syrie (On partira) qui demeure d’actualité avec le conflit russo-ukrainien. En guise de conclusion, l’écran géant s’est affiché aux couleurs de l’Ukraine. Et ensuite, il a attaqué le classique Quand les hommes vivront d’amour (de Raymond Lévesque), une chanson qui cadrait à merveille avec la paix souhaitée dans le monde.
Bien sûr, Patrick Bruel a livré un bouquet de succès pour finir la soirée. Il a démontré ses qualités de showman avec la pièce rap Chacun fait (c’qui lui plaît), la chanson « musique du monde » Au café des délices et une récente composition en Stand Up. La foule était tout simplement aux anges lors des interprétations des indémodables succès Casser la voix et Qui a le droit qui ont été chantés en chœur par les fans.
Après son passage dans la métropole, la tournée « Patrick Bruel en acoustique » s’arrêtera à Gatineau du 19 au 21 mai, à Trois-Rivières les 25 et 26 mai, et le 28 mai à Sherbrooke.



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