Afin de vous remettre sur le piton après la déprime de la fin du temps des fêtes, nous vous suggérons d’écouter LOL : Qui rira le dernier?, une adaptation de la série Documenta, qui sera disponible sur Prime Video dès le 6 janvier prochain.
Cette série de six épisodes est animée d’une main de maître par Patrick Huard. L’objectif des dix personnalités reconnues pour leurs prouesses en humour et/ou en improvisation (Arnaud Soly, Christine Morency, Édith Cochrane, Laurent Paquin, Marie-Lyne Joncas, Mathieu Dufour, Rachid Badouri, Richardson Zéphir, Virginie Fortin et Yves P. Pelletier) est de ne pas rire et tenter de faire rire leurs adversaires en premier afin d’éviter l’élimination.
Voici des entrevues réalisées lors du visionnement de presse médiatique des deux premiers épisodes.
Laurent Paquin
Nous, on a que deux yeux. On ne peut pas tout voir ce qui se passe. J’avais l’impression que si personne ne riait, le résultat allait être épouvantable à l’écran. Finalement, on voit Patrick Huard qui rit et on voit la face des gens qui se mordent les joues pour ne pas rire. Alors, je suis agréablement surpris du résultat final.
– Laurent Paquin.
Présente-moi ton numéro.
Tout le monde avait une prestation à préparer. Je ne voulais pas faire de stand-up comme je m’étais dit que ça ne marcherait pas. Étant donné que la moitié de mes adversaires était des stand-up, ceux-ci ne seraient pas impressionnés. On a donc brainstormé avec l’équipe. Au début, je voulais faire une chanson de quelqu’un d’autre, mais il n’y a personne qui voulait donner les droits de leur toune quand on leur expliquait le numéro avec un gars et des poupées gonflables. Tout le monde disait non. On ne pouvait faire aucune toune. Alors, je me suis dit que j’allais faire une des miennes.
C’est moi qui ai eu le flash. Je me rappelle d’avoir vu un gars faire une chorégraphie avec des mannequins articulés à Juste pour rire ou dans America’s Got Talent. Je me suis dit que ça serait drôle de faire ça avec des poupées gonflables. Au début, je pensais que l’idée était trop niaiseuse. Finalement, toute l’équipe était partante avec ça. Je suis content parce que ce n’est pas moi qui ai eu à magasiner les poupées gonflables. Je n’avais pas l’air du pervers qui en a commandé quatre.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris personnellement ?
Je me suis surpris moi-même parce que je me trouve assez bon. J’ai été surpris de ne pas rire au cours du numéro de Yves P Pelletier. Je me rappelle que la venue de Rogatien (personnage de Patrick Huard) a été quelque chose de très souffrant pour moi parce que c’était vraiment très drôle. Il y a des gens que j’aurais pensé qu’ils seraient sortis plus vite. Je trouve que le résultat du montage est extrêmement dynamique. Pour nous, c’était six heures de tournage. On avait l’impression que c’était long et que c’était interminable. À la télé, c’est une mitraillette de réactions, de blagues et de commentaires.
Qu’est-ce qui te fait le plus rire dans la vie en général ?
Je suis un bon public, je ris très facilement dans la vie. C’est pour ça que j’avais de la misère à croire que je pouvais me rendre loin. Je me disais que si je me laissais aller, j’allais rire.
Mathieu Dufour
Comment s’est passée l’expérience.
C’était tellement le fun à faire. Je suis un gars qui aime m’amuser dans la vie, je suis un grand enfant. J’avais l’impression d’aller dans un camp de jour et de m’amuser. C’est le fun de voir le montage. On dirait que le temps s’est arrêté pendant qu’on tournait. Pendant qu’on se déguisait, on ne voyait pas ce qui se passait dans la grande salle. Alors, c’est le fun de voir tous ses moments. C’est un travail de précision et c’est tellement le fun de voir. C’est super drôle et ça sort super bien. Alors, je suis content.
Qu’est-ce qui te fait le plus rire dans la vie en général ?
Tout me fait rire ! En général dans la vie, tout me fait rire. Je suis vraiment un grand rieur. On a vu les deux premiers épisodes et ça m’étonne que je ne sois pas déjà retourné à la maison.
Quels étaient tes adversaires dont tu te méfiais plus que tout ?
Christine Morency et Arnaud Soly. Ce sont mes amis dans la vie et on rit vraiment tout le temps ensemble. C’était un gros défi de ne pas rire avec eux, mais c’était le fun à faire.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris personnellement ?
Mes capacités à ne pas rire m’ont surpris. C’est drôle parce que depuis ma sortie de ce tournage, je joue parfois avec mon entourage. Même si vous ne faites pas le show, essayez de ne pas rire. C’est tellement le fun. On dirait que quand tu n’as pas le droit de rire, c’est là que tu as le plus envie de rire. Les plus gros fous rires que j’ai eus dans ma vie, c’était à des funérailles; je pense.
Richardson Zéphir
Comment s’est passé l’expérience.
C’était une expérience extraordinaire. J’ai adoré ça. C’était hyper stressant, mais vraiment drôle. Je suis content d’avoir fait partie de cette expérience unique. Il y a tellement eu de bonnes blagues qu’on n’avait pas le droit de rire. J’aime bien rire dans la vie. En regardant les deux premiers épisodes, ça me rappelle tous les bons souvenirs. C’était formidable. C’est un des trucs les plus cool que j’ai faits.
Qu’est-ce qui t’a fait le plus rire ?
Je pense que les gens qui souffrent pour ne pas rire, c’était très drôle. De voir Christine souffrir de ne pas rire, c’était hilarant. Je me suis rendu compte que quand tu arrives avec des blagues, les humoristes te voient venir et ils te déconstruisent. Alors, ça te fait un peu rire. Ce qui me fait le plus rire, c’est vraiment plus le blabla de conversations banales et les trucs inattendus. Ils avaient toujours quelqu’un qui avait une réplique surprise assassine que tu n’as pas vue venir. Alors, c’était beaucoup de gymnastique. J’ai adoré ce sentiment d’être en danger constamment.
Quels étaient tes adversaires dont tu te méfiais plus que tout ?
Arnaud Soly et Virginie Fortin me connaissent bien, ils savent ce qui me fait rire. Ils connaissaient mes points faibles et ils les ont utilisés sur moi.
Comment perçois-tu l’écoute des prochains épisodes ?
Quand tu es enfermé dans un contexte de même sans aucune règle, on est prêt à toutes les bassesses possibles. Alors, j’attends de voir si je ne me suis pas trop humilié (rires). On est sur l’adrénaline, on est dans le feu de l’action.
Yves P Pelletier
Comment s’est passée l’expérience.
On parle de téléréalité, mais là c’est de la télésurréelle. C’est vraiment psychotronique comme expérience. J’ai aimé ça, mais c’est tellement souffrant. Ça va à l’encontre de tout ce à quoi j’ai bâti ma carrière, soit de faire rire les autres et de rire aussi. J’ai eu du plaisir, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi rough que ça. Il faut tout le temps que tu sois en état de veille. C’est la première fois que je faisais une expérience comme celle-là avec des caméras multiples. Il y avait pas moins de 40 caméras qui nous prenaient sous tous les angles possibles.
Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile ?
Il y a des moments où j’étais incapable d’émettre un son. Je savais que si je disais « Ah », j’allais rire. À un moment donné, tu es complètement vulnérable, tu es fatigué de te retenir et tu sens que tu vas craquer.
Présente-moi ton numéro.
Cherze Siachon est un personnage que j’aime beaucoup. C’est un truc que je me disais qui ferait participer les autres dans cet univers-là. Je me disais que c’était susceptible de les faire décrocher.
Quels étaient les concurrents dont tu te méfiais plus que tout ?
Tous au complet. C’est du monde que je connaissais. J’avais même travaillé avec plusieurs d’entre eux. Ce sont tous des gens qui me font rire à différents niveaux. Il en avait plusieurs sur le plateau qui était fort en improvisation. Je ne suis pas habitué à faire de l’impro. Édith Cochrane, Virginie Fortin, Laurent Paquin, Richardson Zephir et Arnaud Soly; ce sont tous des champions d’impro. Mathieu Dufour, c’est quelqu’un qui fait rire de façon naturelle. Il n’a pas besoin de se mettre dans un autre état. Juste ce qu’il est et sa façon de raconter ou de réagir aux choses, c’est drôle. Il a un sens de la répartie. Bref, j’avais peur de tout le monde.