Le chanteur Alexandre Poulin était très attendu dans la région de Québec, le 26 avril dernier, il clôt une série de trois spectacles guichet fermé.
Simple et sans artifice, cet auteur-compositeur-interprète originaire de Sherbrooke est très attachant. Ce conteur hors pair ayant récolté plusieurs prix en Europe et au Québec, nous amène sur le chemin de la vie, de la mort, de l’amour. Son univers riche en expériences il nous raconte, avec ses yeux d’enfant et son langage d’adulte, son vécu. Il est profond dans ses paroles et magique dans son interprétation lorsqu’il nous étale le parcours de son père qu’il qualifie de super héros et de sa fille qui s’interroge sur la fin du monde.
Auteur à textes, à la fois poétique et philosophique, Alexandre nous fait voyager à travers le temps avec ses escapades et ses questionnements générationnels. Il nous parle, de façon humoristique, de la fin du monde en passant de Nostradamus à Jojo Savard. Ses histoires, prélude à chaque pièce, nous portent à réfléchir sur moment présent, et pour le citer… « Perds pas de gaz à avoir peur du lendemain » et de la voix de son père à sa fille « Écoute la petite voix de ton cœur, ça ne sera pas toujours facile, mais tu dois l’écouter ».
Sous la plume de ses multiples albums, il signe les paroles de chansons de plusieurs artistes, dont 2 Frères et France d’Amour.
Poétiquement amical il nous présente, après un début de 2e partie acoustique, ses musiciens en les caractérisant d’humains de talents. Une réelle chimie existe entre eux et le public le ressent. Les pièces comme « L’Écrivain », « Fernand », « Contrebande » et « Couleurs primaires » furent chantées de long en large par l’assistance laissant la place à Alexandre d’absorber l’amour qui lui revenait.
En conclusion avant la dernière pièce, seul sur scène, il nous laisse sur cette pensée « Ce n’est pas ce qui arrive qui compte c’est ce que tu en fais ».
Surveillez son passage près de chez vous, c’est un incontournable.
Journaliste
Christine Michaud | Journaliste