Le 5 novembre 2025, le Premier Gala de l’ADISQ a lancé les célébrations entourant la 47e édition, honorant les artistes et artisans qui ont marqué l’année musicale québécoise.
Découvrez nos entrevues avec 2Frères, Aswell, Billie du Page, Clément Jacques, Elliot Maginot, Émile Proulx-Cloutier, Francis Degrandpré, Joël Vogt, Jonathan Roy, Klô Pelgag, Lendemain de veille, Lou-Adriane Cassidy, Matt Lang, Romie Lacasse et Viviane Audet et les photos du tapis rouge qui ont donné le coup d’envoi à cet événement très attendu.
Entrevues individuelles
2Frères
Sonny et Erik Caouette🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Comment vous sentez-vous d’être nommés à l’ADISQ après plus de dix ans de carrière ?
Sonny : On ne se tanne pas de ces célébrations-là, c’est tout le temps agréable. Ça nous permet de voir des gens, des collègues qu’on voit quasi jamais. C’est tout le temps un moment qui nous rend bien fébriles. Quand le mois de novembre arrive, on est toujours un peu excités.
Qu’est-ce que votre récent album a laissé comme marque ?
Erik : Ce que j’aimerais que les gens retiennent de cet album-là, c’est la profondeur de certaines des chansons par rapport aux autres albums. Je trouve qu’il y a de quoi d’abouti dans cet album-là. Il a une beauté très humaine, qui est un peu plus profonde.

Je perçois que Science humaine est plus authentique que vos disques précédents.
Sonny : C’est le premier album qu’on a produit. On était directeurs artistiques. On a toujours été libres dans la création de nos albums, mais sur celui-ci, on s’est permis de l’être encore plus. On s’est permis parfois de faire comme « fuck off » — on le fait parce qu’on en a envie. Je pense notamment à la chanson Immortels (ça brasse), qui est limite punk ; on trouvait ça intéressant de la garder telle quelle sur l’album. Jadis, on n’aurait peut-être pas pu faire ce genre de move, mais comme on produisait et qu’on était directeurs artistiques, on n’avait pas de compte à rendre à personne. Je pense que c’est ça qui rend l’album plus authentique.
Aswell
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Il y a comme un buzz envers toi en ce moment. Est-ce que tu veux m’en parler?
C’est fou en ce moment. C’est la première fois qu’on est reconnus à l’ADISQ. On est indépendants et ça fait très longtemps qu’on fait de la musique. Ce qui se passe en ce moment, c’est un peu irréel, c’est un rêve : c’est exactement ce que j’ai toujours voulu faire.

La directrice de notre média a déjà été photographier un de tes spectacles et elle me disait que c’était totalement malade, dans le sens que tu es une bête de scène et que la foule est intense. Est-ce que tu veux me définir un peu ton univers scénique?
Le show qu’on fait, c’est vraiment un party, c’est une vraie fête quand on joue. On ne se prend pas au sérieux non plus. Il y aura des moments tristes, il y aura des moments où ça brasse, c’est une vraie valse, je te dirais, mais le mot d’ordre reste « party ». On essaie surtout de s’amuser pour que les gens dans la salle s’amusent aussi.
Billie du Page
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
On s’est parlé sur le tapis rouge du Gala de l’ADISQ l’année dernière, mais cette année, c’est ta première année officiellement en tant que nommée. Comment te sens-tu d’être là?
Je suis hyper reconnaissante d’être nommée parmi tous ces artistes. C’est une forte compétition, mais pour moi, c’est déjà un honneur d’être en nomination aux côtés des artistes que j’écoute moi-même. L’année dernière, comme tu l’as mentionné, j’étais à l’ADISQ en mode observatrice, avec mes gérants. On regardait comment tout se passait et on s’était dit : « L’an prochain, on sera nommés, on fera une perfo. » Finalement, c’est exactement ce qui arrive! Je suis très contente.
Ironiquement, quand tu es venue sur le tapis l’année dernière, Fake Friends était déjà un succès. Un an plus tard, ta chanson est nominée dans la catégorie Chanson de l’année…
C’est assez fou de penser qu’en un an, tout ça a pu se concrétiser, mais je suis vraiment très reconnaissante.
Quelle est la catégorie qui te tient le plus à cœur parmi celles où tu es nommée?
Je suis en nomination dans Révélation de l’année, Chanson de l’année et Album pop de l’année. Chanson de l’année, c’est un honneur — toutes les pièces dans cette catégorie mériteraient de gagner. Pour moi, Révélation de l’année, c’est aussi une catégorie que j’aimerais beaucoup remporter. Mais honnêtement, être nommée et avoir la chance de performer, c’est déjà une victoire. Je félicite tous les artistes qui partagent ces nominations avec moi.
Est-ce que tu as de beaux projets qui s’en viennent?
En ce moment, je suis en tournée en tête d’affiche. Mon dernier spectacle était à Lévis; ce samedi, je serai à Granby, puis à Drummondville ainsi qu’à Montréal le 28 novembre. J’invite les gens à venir! Sinon, je suis aussi en studio, en train d’écrire pour mon prochain album.

Clément Jacques
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Il a eu un gros buzz autour de toi dans la dernière année. Est-ce que tu veux m’en parler?
Le buzz, j’ai aucune idée d’où il vient, parce que moi, j’ai juste continué à faire ce que j’aime dans la vie : de la musique. Le country est rendu beaucoup plus large qu’avant, et là, je suis nommé pour Album country de l’année, ce que je trouve vraiment nice. Ce n’est pas du country traditionnel que je fais. La nouvelle vibe new country, je pense que ça parle au monde. Le country, c’est quelque chose de proche des gens, et je sens que les Québécois reprennent de plus en plus contact avec ça. Je suis content d’en faire partie à 100 %.

Il y a aussi eu le duo avec Marie-Mai (Picture), qui a été une des pièces francophones les plus jouées à la radio dans la dernière année.
On a passé un bon moment au sommet du Top 100 BDS. C’était une belle surprise, parce qu’à la base, je ne voulais même pas faire de reprise sur mon album. Finalement, je pense que j’ai bien fait! Après sept ans d’absence, ça m’a permis de rallumer une switch dans la tête du monde, comme on dit. Tant mieux si ça a fonctionné.
C’est toi qui as eu l’idée de contacter Marie-Mai pour qu’elle soit ta Sheryl Crow?
C’était un peu plus compliqué que ça. C’est mon gérant qui a eu l’idée de reprendre la chanson, parce qu’il trouvait qu’elle ressemblait pas mal à ce que je vivais dans ma vie. Au début, j’ai dit non. Puis finalement, j’ai changé d’idée. On a travaillé là-dessus avec David Laflèche et Marie-Mai. On avait même pensé la faire avec Sheryl Crow! Mais j’ai fini par dire au label que je pensais que Marie, c’était le meilleur choix. Elle a accepté tout de suite, évidemment. Et de là est né ce beau duo, qui a pris la place qu’on connaît aujourd’hui.
Récemment, tu as lancé ta propre bière avec une chanson thématique…
Oui, ça, c’est avec ma chanson F-350, qui parle de mon camion. On essaie de se réinventer dans la merch. Les casquettes, les hoodies, les t-shirts, c’est une chose, mais on voulait aller plus loin, créer quelque chose de vivant. On a donc lancé la F-350 avec La Wick Station. J’ai aussi un cidre, La Petite rose, créé avec la cidrerie Ibride, où mon frère Charles est aussi impliqué. Et bientôt, on sortira une eau-de-vie — qu’on ne peut pas appeler Calvados — à base de pommes, produite avec la cidrerie Steinbach à l’Île d’Orléans. Elle s’appellera Révolveur. Révolveur, Petite rose et F-350, ce sont trois de mes chansons qu’on a associées à des produits alcoolisés.
Elliot Maginot
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi cet automne et cet hiver?
On prépare une tournée de Noël qu’on va présenter en novembre et décembre. Ensuite, on reprend la tournée régulière après les Fêtes. Il y a aussi un petit projet un peu secret qu’on va pouvoir annoncer bientôt, en collaboration avec d’autres artistes que je suis sûr que tout le monde aime beaucoup. Et sinon, éventuellement, de la nouvelle musique. La musique à temps plein, sous toutes ses formes.

Émile Proulx-Cloutier
🖋️ –> Samuelle Guimond
Tu es en nomination ce soir pour ton album Ma main au feu – Actes I-II-III. Comment reçois-tu cette reconnaissance-là de la part de l’industrie ?
Quand on fait de la musique au Québec, la première chose qu’on se demande, c’est si quelqu’un va l’entendre à un moment donné. Juste exister, c’est un défi en musique. Dans mon cas, c’est un projet musical qui ne passe pas vraiment par les radios; c’est vraiment plus un projet qui se passe sur scène, et j’ai un public qui grossit de tournée en tournée. Mais d’avoir une petite tape dans le dos de la part de l’industrie, ça vient rehausser un peu la confiance, je te dirais, dans un monde où on se demande parfois si quelqu’un va l’entendre cette musique-là, quand on entre en studio. Puis, oui, il y a des gens! En spectacle, on ne se la pose plus cette question-là.
Justement, comment ça se passe pour toi les spectacles ?
Ma musique, c’est d’abord un projet de scène. Il y a des gens qui préfèrent le studio, mais moi, c’est vraiment la scène. Je suis en tournée solo depuis plusieurs mois, ça se passe vraiment bien! J’ai un plaisir fou à faire ça, puis les gens me le rendent bien aussi. C’est vraiment un autre médium que la musique enregistrée. Pour moi, c’est précieux parce que les gens viennent me voir me démener pour livrer ce spectacle-là. C’est un contact direct dans une époque qui est très virtuelle et numérique, alors ça nous ramène à une essence profonde. Ça me fait un bien fou! J’ai grandi dans des coulisses de théâtre, puisque mes parents font de la scène, donc arriver sur scène, pour moi, c’est comme arriver à la maison.
Quelle serait ta plus belle découverte musicale québécoise de l’année ?
C’est sûr que, les premiers albums qui me viennent en tête, ce sont les gros incontournables, comme ceux de Lou-Adriane Cassidy et d’Ariane Roy. Tout ça, c’est vraiment majestueux! En même temps, moi, ce n’est pas une découverte, mais j’ai fait une très belle rencontre cette année parce que je fais la mise en scène du spectacle des Charbonniers de l’enfer. C’est leur toute dernière tournée. Musicalement, je les connaissais, mais je les ai plus découverts comme artistes et comme performeurs. Ils sont aussi investis que des gens de la relève, c’est ça qui est beau!
Finalement, c’est la finale d’Avant le crash la semaine prochaine…
Oui, et vous allez comprendre pourquoi ça s’appelle comme ça (rires)! Ça a été vraiment une grande expérience dans ma vie de faire cette émission-là. C’est un gros deuil qu’on doit faire!

Francis Degrandpré
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Comment te sens-tu ce soir ?
Je me sens super bien ! En plus, dans cette nomination-là, on est tous des chums. Le country, c’est tellement rassembleur : on se voit partout dans les festivals, dans les shows. Donc ce soir, je ne me sens pas en compétition avec personne — c’est juste un gros party de famille, puis on va enjoyer toute la soirée.

Comment est venue la collaboration avec Kevin Parent et France D’Amour ?
Kevin (Kevin Parent) nous a contactés au printemps dernier. Il m’a dit : « Hey, je t’entends souvent à la radio, j’aimerais ça peut-être faire une chanson avec toi. Je fête les 30 ans de mon premier album Pigeon d’argile, ça te tenterait-tu qu’on fasse Father on the Go ensemble ? » Parce qu’on a tous les deux des petites filles de deux, trois ans, donc le match était là. J’ai accepté immédiatement.
Avec France (France D’Amour), on s’est rencontrés sur le plateau de Bonsoir, bonsoir ! C’était une rencontre exceptionnelle, on s’est tellement bien entendus. Elle avait une chanson à me proposer et je lui ai dit : « Hey, on va se rencontrer, on va essayer ça. » On a enregistré ça en one take, ça a super bien été. C’est une très bonne chanson.
Ce qu’on remarque, c’est que sur la réinterprétation de Father on the Go, c’est toi qui es le lead, et c’est Kevin qui est le featuring.
Ouais, mais à la base, il ne voulait pas la faire avec moi. Alors je lui ai dit : « Écoute, mon Kevin, si je la fais, c’est avec toi ; sinon, je me vois mal la faire sans toi. » On a trouvé la bonne recette, la bonne tonalité pour les deux voix — moi, j’ai une voix plus haute, lui une plus basse. On a trouvé juste le milieu : ça fait une méchante belle chanson, et ça donne un deuxième souffle à ce morceau-là.
Joël Vogt
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Présente-moi ta nouvelle chanson (Libre et vivant) qui est la chanson-thème de la nouvelle série Indomptable.
Je suis très content. En fait, c’est la production de l’émission qui m’a demandé de faire une chanson pour la série. J’ai écrit ça avec Vince Lemire. La thématique tourne autour de l’histoire : c’est une saga familiale avec deux clans, deux familles différentes qui se « battent ». Ce sont des familles assez puissantes, et ça se passe dans un environnement un peu campagnard. J’ai écrit la chanson en gardant en tête tout l’univers visuel et dramatique de la série.
Dans le fond, on vous a envoyé le synopsis de la série pour vous inspirer pour l’écriture ?
Ouais, c’est ça.



Est-ce que c’est comme une chanson officielle pour être un premier extrait d’un album complet ?
Oui. L’extrait est sorti, et il y a un album qui s’en vient avec ça.
Jonathan Roy
🖋️ –> Samuelle Guimond
Comment te sens-tu ce soir à l’idée de peut-être repartir avec un Félix ?
Juste d’être en nomination, je trouve que j’ai gagné déjà (rires)! Je ne veux pas me comparer avec les autres, je trouve que c’est de la bullshit complètement, ça ne se fait pas! Je suis juste heureux d’être ici et de voir que l’industrie québécoise pense à moi et à mon équipe.


C’est pour ton album paru cette année, Symphony of Doubts, que tu es d’ailleurs en nomination cette année!
Exact! On est en fin de tournée à travers le Québec. En février, on repart pour l’Europe pour presque une troisième année de suite. On est vraiment fiers et très excités pour tout ça!
Quels seraient tes plus beaux souvenirs de tournée jusqu’à maintenant ?
Écoute, c’est sûr que de voyager à l’extérieur, de faire le tour du Québec, c’est vraiment ce dont j’ai toujours rêvé quand j’étais jeune. Je voulais vraiment pouvoir faire ça avec ma musique. Ça fait 20 ans que je fais de la musique maintenant. De dire que je suis encore là, j’en suis vraiment fier! Je suis vraiment reconnaissant envers le public québécois.
Quelle serait ta plus belle découverte musicale québécoise de l’année ?
Leif Vollebekk. J’adore ce qu’il fait : ses mélodies, ses chansons, sa façon d’être sur scène, ce qu’il dégage… Je ne peux pas croire que je pourrais gagner l’album de l’année contre lui (rires)! C’est un génie musical, et je souhaite que les gens puissent le découvrir un peu plus ici au Québec.
Klô Pelgag
🖋️ –> Samuelle Guimond
Tu as reçu énormément de nominations pour ton album Abracadabra cette année. Qu’est-ce que ça te fait de recevoir une aussi grosse tape dans le dos de la part de l’industrie ?
Écoute, c’est un grand plaisir, une grande surprise et un gros baume en même temps! Je pense que c’est quand même éphémère, le fait de recevoir des choses comme ça, donc il faut saisir l’occasion quand elle se présente. Je le prends, mais je le prends aussi pour mes collègues qui travaillent fort, même s’Ils sont moins à l’avant-plan. Je trouve ça important que tout ça existe pour célébrer leur travail à eux aussi et pour célébrer la culture québécoise en général aussi.

Tu es présentement aussi en tournée pour Abracadabra. Comment ça se passe pour toi ?
On a tellement de plaisir à faire notre show avec les musiciens et les techniciens. On a toujours hâte au prochain, puis je pense que le show devient de meilleur en meilleur tout le temps. Je suis déjà nostalgique des moments qu’on n’a pas encore vécus (rires)! Je pense que c’est bon signe, ça veut dire qu’on est vraiment en phase avec ce qu’on fait et qu’on est heureux de le faire! On en profite!
Quelle serait ta plus belle découverte musicale québécoise de l’année ?
Je trouve ça difficile d’y penser vite comme ça… Je dirais que Rauze s’est vraiment démarquée cette année et qu’elle gagne en power et en confiance. Il y a tellement d’artistes féminines qui éclosent en ce moment. Je trouve que c’est vraiment une belle époque pour la musique au Québec et je me sens bien entourée.
Lendemain de veille
Marc-André Rioux 🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Lendemain de veille a sorti beaucoup de chansons dans la dernière année. Parle-moi de vos nouveautés musicales.
On a sorti une toune qui s’appelle La game, qui parle de hockey. Mais en réalité, c’est un sujet récurrent chez Lendemain de veille — pas le hockey en soi, mais la raison pour laquelle il faut boire une petite bière avant et après la game. C’est de ça que parle la chanson. Le 21 novembre prochain, on sort un mini-album de quatre chansons, juste à temps pour le temps des Fêtes. Je ne peux pas en dire trop, mais il y aura des reprises et des compositions originales. Ça va swinguer pas mal! [..] Ce n’est pas de la musique qui devrait nécessairement jouer juste pendant le temps des Fêtes, mais tout au long de l’année ici au Québec. On a aussi sorti un vidéoclip pour une toune qui était déjà sur notre album précédent, Le violon de mon grand-père.
Pourquoi sortir le vidéoclip de Le violon de mon grand-père après avoir sorti la nouvelle chanson La game?
Bonne question. Le vidéoclip avait déjà été tourné l’année passée. Quand il était prêt à sortir, l’été commençait avec la tournée, et on trouvait que ça ne fittait pas, parce qu’on n’avait pas prévu de jouer cette toune pendant l’été. On l’a donc gardé pour le temps des salles de spectacle. Maintenant que les shows en salle recommencent bientôt, on a décidé de promouvoir cette chanson-là.

Lou-Adriane Cassidy
🖋️ –> Samuelle Guimond
Tu fais partie des artistes qui ont le plus de nominations cette année à l’ADISQ. Qu’est-ce que ça te fait de recevoir cette reconnaissance de l’industrie ?
C’est touchant, surtout que Journal d’un loup-garou, c’est un album très intime, où j’ai mis beaucoup de moi. Même musicalement, pas juste dans les thèmes des chansons, j’ai l’impression de n’avoir fait aucun compromis créatif. De m’être permis ça et que ça donne ce résultat-là, c’est sûr que ça va droit au cœur!

Tu es aussi en tournée actuellement!
Oui, on est en tournée partout au Québec pour mon album Triste animal, qui est sorti en mai. C’est trop le fun! J’adore voir les gens dans les salles et aller dans d’autres régions aussi. J’aime ça faire de plus petites salles aussi des fois. Ça me remplit, ça fait vraiment du bien de faire des spectacles!
Quelle serait ta plus belle découverte musicale québécoise de l’année ?
Ce n’est pas vraiment une découverte, mais je dirais l’album Zouz. C’est vraiment excellent, et c’est peut-être le meilleur groupe rock du Québec! Je leur souhaite le meilleur!
Matt Lang
🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Comment te sens-tu ce soir?
Je me sens super bien, comme tout le temps. Je suis gaz au boutte, tête au fond et let’s go ! C’est toujours le fun : c’est le Gala de l’ADISQ, je trippe de voir l’industrie. Je trippe aussi de revoir mes collègues de travail et les autres artistes, parce qu’on n’a pas toujours la chance de se croiser. C’est le fun si tu remportes un prix, mais juste le fait d’être en nomination, c’est déjà incroyable. Et simplement être ici, c’est le fun.



Est-ce que tu voudrais me parler du duo avec Mike Demero, qui a été un succès radio dans les derniers mois au Québec? Comment t’es venu à faire ce duo-là?
Mike m’a contacté sur les réseaux sociaux. Il m’a dit : « On devrait peut-être collaborer. » J’ai répondu : « Bien sûr, j’embarque tout de suite là-dedans. » Ça a donné Back to the Bar, qu’on a sortie, et ça a super bien été. C’est une chanson vraiment appréciée. J’ai adoré travailler avec ce gars-là : c’est un bon gars, un vrai. Je n’ai que de bons mots à dire sur lui.
Romie Lacasse
🖋️ –> Samuelle Guimond
Tu as récemment sorti une première chanson depuis ton passage à Star Académie, la chanson « TROP ». Comment me la présenterais-tu ?
C’est une chanson que j’ai écrite comme un hymne de confiance en soi. J’avais envie d’écrire quelque chose qui me ressemblait. Ça m’a pris quand même du temps d’avoir le guts d’écrire une chanson comme ça parce que, pendant longtemps, j’ai eu de la misère à m’affirmer un peu, en tant que femme surtout, dans l’industrie. Je dirais que je l’ai écrite avec tout mon cœur, puis j’espère que c’est une chanson qui va résonner autant dans le cœur des autres que dans le mien, surtout pour les petites filles qui m’écoutent. Pour les femmes qui m’écoutent aussi, pour tout le monde en général qui m’écoute, mais surtout pour elles! Je dirais aussi que cette chanson-là, c’est mon premier petit bébé, ma première chanson, mais j’ai aussi un EP qui sort bientôt. J’ai plein de projets, je prévois sortir un album en 2026. Je travaille avec une belle équipe en ce moment. J’ai juste hâte pour le futur!
Tu avais aussi sorti des chansons avant Star Académie sur les plateformes, mais là, on est vraiment dans ton évolution, justement!
Oui! Quand j’écoute mes vieilles chansons, je n’ai pas le goût de les effacer parce qu’elles font partie de moi et de mon évolution artistique, mais je trouve que « TROP », c’est vraiment une chanson qui me ressemble plus maintenant et qui me parle plus aussi comme sujet, donc je suis vraiment contente de l’avoir sortie!
Sinon, vous avez eu quelques nominations pour Star Académie 2025, une première depuis le retour de l’émission en 2021. Qu’est-ce que ça t’a fait de recevoir cette reconnaissance-là de la part de l’industrie ?
Je dirais que, pour moi, ça a été une expérience qui a changé tout le cours de ma vie. D’avoir travaillé avec des gens aussi exceptionnels, d’avoir rencontré des artistes complètement incroyables… D’avoir cette reconnaissance-là, c’est vraiment gratifiant de recevoir ça après tout ce qu’on a vécu. Je suis vraiment contente de ces petites nominations là!
Quelle serait ta plus belle découverte musicale québécoise de l’année ?
En fait, je le connaissais déjà, mais j’ai vraiment appris à plus le connaître cette année : c’est vraiment Émile Bourgault. J’adore ce gars-là, je l’aime tellement, il a tellement de talent! Je pense qu’il va aller vraiment loin. Il n’y a pas assez de monde qui le connaît! Donc, il faut l’encourager… Il a vraiment un talent fou ce gars-là! Il est incroyable!


Viviane Audet
(avec Robin-Joël Cool) 🖋️ –> Frédéric Lebeuf
Comment te sens-tu à l’aube du Premier Gala de l’ADISQ?
Je suis fébrile parce que j’ouvre le gala, donc en ce moment, je suis vraiment concentrée sur le plaisir de jouer. On dirait que je ne pense même pas à la nomination, mais je suis quand même excitée, fébrile, reconnaissante d’être là et bien entourée de gens formidables. Je me sens très chanceuse.
À quoi vas-tu penser si tu gagnes?
Ah mon dieu, je vais penser à mes parents qui sont ici ce soir, mes parents qui m’ont suivie depuis le début. C’est un peu cliché, mais c’est exactement ça. Je serais fière de gagner parce qu’ils sont là et vraiment contente de pouvoir partager ce moment avec eux.


À l’aube des épisodes finaux de Piano public, à quoi s’attendre des ultimes compétitions?
Il y a deux grandes épreuves qui s’en viennent : la dédicace et la musique à l’image que j’ai faite avec Robin (Robin-Joël Cool). On a donné un atelier ensemble sur la musique de film, puis il y a la grande finale avec une invitée que je ne nommerai pas, mais c’est quelqu’un que, pianistiquement, on sera très contents de recevoir.
Robin-Joël : De la musique à l’image sans piano, parce que je ne suis pas pianiste. / Viviane : On a essayé d’ouvrir leur esprit à la création autrement, à partir d’instruments qu’ils ne maîtrisaient pas.
Photos du tapis rouge



























Part 2 – TAPIS ROUGE



























Part 3- TAPIS ROUGE






















Part 4 – TAPIS ROUGE
















Frédéric Lebeuf | Journaliste
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.

Samuelle Guimond | Journaliste
Samuelle est une passionnée de musique, de littérature, de télé et de théâtre. Si elle est journaliste pour le média, c’est dans le but de faire briller des artistes d’ici en qui elle croit, principalement à travers des entrevues. Tu pourrais très bien la croiser dans une salle de spectacle aux environs de Montréal!

Patricia Duval | Photographe
Passionnée par la musique et les arts depuis son jeune âge, elle a découvert il y a quelques années la passion pour la photographie. Elle carbure aux défis, adore les festivals et capter l’émotion. Elle a une piqure pour le country, si vous voyiez une petite noire dans un pit de spectacle ou en train de courir partout pour s’assurer d’avoir une belle photo, c’est bien elle.
