Le 30 octobre, la crème de la musique québécoise a été récompensée lors du Premier Gala de l’ADISQ 2024 en route vers le Gala de l’ADISQ présenté le dimanche 3 novembre. Voici notre couverture du tapis rouge présenté devant la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
On a réalisé des entrevues avec Alexandra Sicard (La Famille Addams), Aliocha Schneider, Elliot Maginot, Émile Bilodeau, Éric Lapointe, le collectif Grande Ourse (Andie Therio, Francis Degrandpré & Vince Lemire), Hauterive, Jennifer-Lee Dupuy (Le Bodyguard), Jérôme Charlebois (avec Annie Roy), Kevin Houle (Pub Royal), le collectif Le Roy, la Rose et le Lou[p] (Ariane Roy, Lou-Adriane Cassidy & Thierry Larose) Ludovick Bourgeois, Rau_Ze, Sef Lemelin, Sophie Grenier et Viviane Audet.
Alexandra Sicard (La Famille Addams)
Comment te sens-tu d’être nominée ?
Je suis vraiment honorée. Je salue le travail de mes collègues autant que les gens qui s’occupent de la conception du décor, des costumes, des accessoires et de la mise en scène que mes collègues sur scène et les musiciens. Tout le monde a contribué à ça. Ça me touche beaucoup. Je suis fière de faire partie d’une production québécoise de cette envergue. J’espère que ça va en inspirer d’autres. On a tellement de talent au Québec. Il faut en profiter, il faut s’en servir.
Est-ce que tu t’étais dit qu’un jour tu serais nominée à l’ADISQ ?
Non ! Ça ne m’a jamais traversé l’esprit. J’ai tellement de joie d’être nominée.

Qu’est-ce qui te rend le plus fier de toute l’aventure ?
Beaucoup de choses ! La belle énergie. On a fait entre 35 et 40 représentations depuis l’année dernière. On a un lien familial entre les membres de la famille Addams. On est encore heureux que les gens veuillent venir nous voir et on a beaucoup de fierté. Après 30-40 représentations, on touche encore les gens et ils veulent venir nous voir. C’est le plus beau des cadeaux.
Comment te sens-tu d’aller présenter votre spectacle à Québec pour la première fois du 12 décembre au 5 janvier à la Salle Albert-Rousseau ?
J’ai très hâte. Je crois que les gens de Québec ont été très patients. Ça fait un an qu’ils nous attendent. J’ai hâte de pouvoir performer devant eux. J’espère qu’ils seront aussi heureux de nous voir que Montréal a été heureux.
Aliocha Schneider
Comment te sens-tu d’être nominé dans quatre catégories, dont une ce soir pour Album de l’année – Pop ?
C’est une grande joie pour moi. C’est un honneur d’être reconnu par mes pairs. Je suis content pour l’équipe qui a travaillé avec moi, on a travaillé tellement fort. C’est un album qui nous a tenu à cœur. Je le vois comme une grande célébration.
Quelle est la catégorie qui te touche le plus à cœur ?
Je pense que c’est Auteur ou compositeur de l’année. C’est ce qui m’occupe le plus l’esprit. C’est ce que j’essaie de peaufiner. C’est là-dedans que je mets le plus de travail. Je suis content d’être nommé dans cette catégorie.

Comme tu chantais en anglais avant de sortir cet album en français cette nomination signifie que ton écriture en français est approuvée par la critique …
Honnêtement, cela a été comme un passage qui a changé le cours de ma carrière. Je suis content que ce soit reconnu effectivement.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier de cet album, intitulé Aliocha Schneider, et de la transition vers la musique francophone ?
Je suis fier d’avoir rencontré un nouveau public et de l’avoir élargi. Je suis également fier d’avoir fait un pas de plus vers mon intimité. Le français, c’est ma langue maternelle. Je suis donc content de faire un pas de plus vers moi-même.
Elliot Maginot
Comment te sens-tu d’être nominé ce soir ?
C’est toujours très flatteur et très absurde. On dirait qu’à chaque fois que ça arrive, je me demande s’il n’y a pas une erreur. On est tous là pour voir nos amis. C’est juste une célébration au final.
Le fait que tu chantes en anglais, est-ce que tu as l’impression d’être un peu dans l’ombre du gala ?
Je n’ai pas l’impression d’être dans l’ombre du gala. Les gens me demandent beaucoup si je chante en anglais pour percer, mais c’est un obstacle clairement. Je fais ça parce que c’est comme ça que ça sort. Je pense que le gala depuis un bout veut faire plus de place à toutes les autres réalités qui existent au Québec à part le francophone. Évidemment, il faut protéger la culture francophone. Je suis extrêmement reconnaissant d’être nominé dans deux catégories.

En même temps, ça doit être le fun pour toi de savoir que tu es considéré dans le top 5 des meilleurs albums anglophones et dans le top 5 des meilleurs spectacles anglophones …
D’autant plus que les autres albums nominés sont incroyables. C’est une belle catégorie.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier de ton dernier album (I Need to Stay Here) ?
La manière dont cela a été fait et la manière dont je me suis rapproché de mes musiciens. Ce que ça a réussi à réactualiser au point de vue avec tous mes collaborateurs. Cela a été des gros brassages émotifs. On en est sortis plus soudés qu’avant, et j’en suis très fier.
Émile Bilodeau
Tu es nominé ce soir dans la catégorie Album de l’année – Folk …
Oui. Pour une quatrième fois, j’espère que ça va être la bonne.

Comment te sens-tu d’être nommé justement ?
C’est formidable d’être nommé – surtout avec des amis. Alexandre Poulin m’a déjà invité pour un de ses projets pour reprendre de ses tounes de son album (La mauvaise éducation). Sara Dufour a chanté sur mon troisième album, et on a fait souvent des shows ensemble. Kaïn, je les croise souvent dans les festivals. Arielle Soucy, on aime beaucoup sa musique. Ce sont des gens à qui je souhaite beaucoup de succès aussi. Le succès des autres, ça n’en enlève pas pour moi. C’est vraiment dans cet esprit que je m’en vais au MTelus ce soir. Je vois ça comme une lumière sur notre travail dans la dernière année.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier de ton album Au bar des espoirs ?
Je pense que ç’a été de me renouveler et de ne pas avoir peur de parler plus de moi. Ces dernières années, j’ai été beaucoup socialement impliqué. Et là, j’avais envie de parler de mes peines et de mes joies. Je suis très fier de m’être promené autant dans le Québec que dans la francophonie. Et demain, je pars en tournée de six dates au Yukon. Je suis content de me promener avec ma musique.
Qu’as-tu découvert « Au bar des espoirs » ?
J’ai découvert que les gens ont besoin d’être écoutés. C’est souvent ce qui s’est passé dans mes spectacles. Les gens ont écouté mes désespoirs et mes espoirs. On avait un petit piano bar qu’on montait, ça m’a vraiment permis de m’asseoir et de prendre un verre avec mon public. Cela a été un concept que j’ai vraiment aimé.
Éric Lapointe
Comment te sens-tu de revenir à l’ADISQ ce soir ?
C’est le fun! Je suis venu avec un album (Je marche dans ma vie) dont on est extrêmement fier. C’est un album qui a vu le jour un peu dans l’ombre parce que l’ADISQ avait cessé de faire ma promotion. Merci à l’ADISQ d’avoir instauré le processus qui a fait en sorte que cet album-là soit nominé ici ce soir. C’est un album qui a quand même fait son chemin dans l’ombre, mais aussi à travers de nos fans. Évidemment, ce qu’on veut, c’est de rejoindre le plus grand nombre de gens possible. L’ADISQ est l’endroit idéal pour ça.

Comme ton album a été produit dans l’ombre, est-ce que tu avais l’impression que ton album était le plus authentique ?
Tous les albums sont autobiographiques. Je donne toujours tout ce que j’ai. Un album, c’est toujours un striptease de l’âme. Je suis fier de tous mes albums. Chaque album, à sa façon, représente une partie de ma vie. Celui-là représente peut-être une partie peut-être plus sombre et en mode plus de réflexion. Du fait des événements, de la cinquantaine et de mes enfants qui atteignent l’adolescence, c’est un peu tout ça mélangé.
Grande Ourse (Andie Therio & Francis Degrandpré)
Comment vous sentez-vous d’être nominé ?
Andie : Je me sens très fébrile.
Francis : Une belle gang comme ça. Honnêtement, on ne s’attendait à rien. D’être ici à l’ADISQ, on est vraiment content et ça va être une belle soirée.
Andie : Ça vient bien boucler la boucle de cette belle aventure.
Francis : On a fait notre show il y a un an à St-Tite en septembre 2023. C’est là qu’on bouclait la boucle. Un an plus tard, on est encore ensemble.


Est-ce que vous percevez vos carrières solos différemment à la suite de Grande Ourse ?
Andie : De mon côté, je n’avais jamais composé avec d’autres personnes. Ç’a été vraiment le moment pour moi de faire ça et d’aimer composer en français comme je composais beaucoup en anglais.
Francis : On voit à quel point l’industrie de la musique country au Québec est tissée serrée. On est sept dans le même projet, c’est malade ! Ç’a super bien été, c’était super le fun. Peut-être qu’un jour ça va revenir, on ne sait pas !
Est-ce que vous l’avez perçu comme une idée folle au début dans le sens d’être sept interprètes sur la même chanson ?
À la base, ça devait être plus un trip de chums. Alors, c’est vraiment drôle que ce soir on soit à l’ADISQ. Initialement, c’était vraiment juste sur le fly. On essaie ça, on se rencontre, on fait des chansons.
Grande Ourse (Vince Lemire)
Comment te sens-tu d’être nominé ?
C’est le fun d’avoir une bonne nomination avec ce beau projet. Ça fait un bout de temps qu’on ne s’est pas réuni tout le monde ensemble. On peut célébrer le succès de cet album. C’est bien excitant !
Quelles sont les réactions que tu as eu à la suite de la sortie de ton récent album À la bonne place ?
Ça va super bien honnêtement. J’ai fait le lancement le 19 septembre. Ça a super bien lancé la série de spectacles qui va s’en suivre après. On commence à booker ça tranquillement. Je vais avoir des shows au printemps et à l’été prochain. On vient de lancer une chanson à la radio, il y a déjà une super belle réaction en partant. Demain, on part en tournée d’entrevues. À la bonne place, c’est 13 nouvelles chansons de plus dans le paysage du new country francophone québécois.

Qu’est-ce qui te rend le plus fier de cet album-là ?
J’ai réussi à aller un peu plus loin et ailleurs que le premier. C’est un album que je voulais faire pour qu’il soit festif. Je voulais que les chansons soient le fun à faire en spectacle. Je pense que j’ai réussi à faire ça. Une autre belle fierté que j’ai sur cet album-là, je trouve que c’est le son new country américain en français. C’est vraiment mon créneau, c’est vraiment ça que je voulais amener dans mon style de musique, soit ses sonorités qu’on aime tant aux États-Unis, mais de la faire dans notre langue d’ici. N’importe qui qui trippe sur ce style de musique devrait s’y retrouver dans l’album.
Camila (Bouchard); qu’est-ce qui te rend le plus fier de l’album de ton chum ?
Il s’est écouté, il s’est assumé. Il a décidé d’y aller dans une direction qu’il savait qu’il pouvait mettre en valeur tous ses côtés de lui autant au niveau de l’écriture, de la musique et de la réflexion. De A à Z, c’est vraiment lui. Il a mis des chansons auxquelles il brillait dans tous ces aspects-là.
Hauterive
Comment vous sentez-vous d’être nominées ?
Mara Tremblay : C’est très touchant. Il y a eu tellement d’albums country. C’est le style où il y a eu le plus de productions ou presque. Au Québec, c’est un genre qui est énorme. Être nommée là, c’est un grand privilège. C’est un genre qu’on écoute, c’est la musique qui nous habite. On a vraiment décidé d’embrasser cette musique-là pour faire un album qui nous ressemblait toutes les deux. C’est vraiment une grande reconnaissance.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier dans le projet ?
Catherine Durand : C’est d’avoir eu autant de shows et autant de spectacles. On est rendu à près de 50 spectacles en moins d’un an et demi. On ne s’attendait pas à ça.
Mara : Quand on a pensé à ce projet-là, on savait qu’on allait l’amener sur scène, mais qui est à ce point là une tournée aussi touffue, on ne pensait pas que ça allait arriver. Les gens qui viennent nous voir; ça va chercher le public de Catherine, le mien et les gens curieux qui ne seraient peut-être pas venus voir un spectacle de juste l’une ou l’autre. Ça fait de belles salles remplies à l’écoute, un public de qualité exceptionnelle.

Est-ce que vous avez l’impression d’avoir vraiment rejoint un public qui ne vous écoutait pas nécessairement ?
Mara : Plus large, oui !
Catherine : Dans mon cas, c’est moins pointu. Après chaque spectacle, on va rencontrer les gens. Ce qu’on se fait dire le plus souvent. « Je ne connaissais pas Mara, je connaissais Catherine » et « Je ne connaissais pas Catherine, mais je connaissais Mara » .
Mara : Ça va vraiment chercher les gens qui nous découvrent grâce à l’autre.
Mara : C’est l’amitié qui est la graine de ce projet-là. C’est né d’une amitié. J’ai eu envie de transformer notre amitié ainsi que notre langage et de partager cette connexion-là en musique avec les gens. Catherine a accepté ça. Avec sa compagnie de disque, elle a endossé tout ça. C’est le plus grand cadeau qu’elle m’a fait.
Jennifer-Lee Dupuy (Le Bodyguard)
Comment te sens-tu d’être nominée pour Le Bodyguard.
Ah mon Dieu ! C’est tellement une belle boucle, un beau cadeau. On a tellement travaillé fort pour ce show-là. Quand j’ai su qu’on était nominé, je criais et je pleurais de joie. J’avais toutes les émotions parce que je trouvais que c’était comme une confirmation qu’on avait fait quelque chose de bien et qu’on avait bien travaillé. Tous les efforts que j’ai mis, même personnellement, pour rendre ce rôle de Whitney Houston, c’est venu confirmer que j’ai fait du beau travail et j’étais vraiment contente.
Je sais que tu étais la vedette principale du spectacle (avec Frédérick De Grandpré à tes côtés), tu dois être contente pour toi, mais aussi pour l’équipe au complet …
Honnêtement, je pense que tout le monde est vraiment fier de tout le travail. Il y a tellement de gens qui travaillent en arrière-plan, mais qui sont dévoués autant que ceux sur la scène. C’est un beau cadeau pour tous ceux qui ont travaillé sur ce beau projet.

Qu’est-ce qui te rend le plus fier de cette aventure ?
C’est d’avoir réussi à faire spectacle après spectacle et que ça se passe bien et que les gens aiment ça. Avoir des salles pleines, c’est quelque chose à quoi on ne s’attendait pas nécessairement. On espérait, mais c’est arrivé pour de vrai. Tous les rêves qu’on pouvait espérer de ce projet-là sont vraiment arrivés. Quand j’allais voir les gens après les shows, ils me disaient à quel point ils étaient nostalgiques d’entendre les chansons. Je pense que c’est une fierté de tout notre projet overall.
Est-ce qu’il y a des gens qui t’ont dit « On a oublié Whitney en t’écoutant » ?
Il y a des gens qui étaient agréablement surpris parce qu’ils ont vu qu’il y avait d’autres manières d’interpréter les chansons de Whitney Houston. Je n’ai jamais remplacé la Queen of the Night, mais j’ai touché les gens que je puisse m’approprier ces chansons et je leur ai fait découvrir une autre interprétation ainsi qu’une autre voix des chansons que tout le monde connaissait déjà si bien.
Jérôme Charlebois & Annie Roy
Comment te sens-tu d’être nominé ?
Jérôme : C’est le fun. C’est une belle reconnaissance. Je suis fier d’être là. Annie a contribué sur plusieurs facettes de l’album. Je suis vraiment fier de ce projet-là. Les chansons sont devenues les pistes sonores de notre spectacle. On est bien fier de ça aussi parce que le spectacle marche très bien. On est très actif, on a beaucoup de demandes. Si notre album peut inciter les jeunes à consommer de la musique, et surtout permettre aux jeunes de s’ouvrir sur leur culture et leur langue et installer tout de suite la musique en eux, on en serait fier.
Quand tu étais plus jeune, est-ce que tu aurais pensé que ton premier album nominé au Gala de l’ADISQ serait nominé dans Album ou DVD de l’année – Jeunesse ?
Jérôme : Non, mais la compétition est toujours là, peu importe. C’est toujours une question de timing. C’est vraiment la magie qui opère. Cela a été un projet fait sur mesure pour moi et pour Annie.

Quelle est la contribution d’Annie dans ton projet ?
Jérôme : Elle a contribué à l’écriture, à la pochette. Elle a plein d’idées.
Annie : Je le soutiens.
Jérôme : Elle m’a empêché d’écrire des niaiseries.
Annie : J’ai tenu Jérôme serré parce qu’il a l’imagination fertile. Il est pas mal bon pour créer des histoires.
Jérôme : Ce qui était le fun, c’est qu’elle était professeure. Elle a pu faire voter ses élèves pour savoir quelles chansons étaient leurs préférées. Ce n’est pas de la triche, c’est qu’on se sert de tout ce qu’on peut.
Annie : On forme un beau duo. On a bien affiné nos forces.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier de tout ce parcours ?
Jérôme : C’est qu’il continue et qu’il donne envie de continuer. Avec une reconnaissance, on sent que la demande est là. On sent que les jeunes en ont besoin. J’ai bien envie de faire une suite à ça. Ça me motive beaucoup.
Annie : On a de nouvelles chansons. Pour ma part, c’est d’en avoir fait un spectacle. J’étais tellement fière de lui lorsqu’il m’a présenté ses chansons de cet album. Je me suis dit qu’il fallait que ça aille plus loin. Mes plus grandes fiertés sont la concrétisation de son album, mais ultimement d’en avoir fait un spectacle dans lequel on peut déployer nos talents sur scène ensemble.
Kevin Houle (Pub Royal)
Comment te sens-tu d’être nommé ce soir ?
On est tous très excités. C’est toute une équipe qui est derrière de spectacle, c’est un gros spectacle. Tout le monde mérite de gagner ce Félix. D’après moi, c’est une équipe bienveillante. C’est un spectacle qui a été fait dans le plaisir et dans l’émotion. C’est un spectacle qui a été créé au moment du décès de Karl (Tremblay).
Comme tu es l’un des personnages principaux de Pub Royal, est-ce que tu prends individuellement une partie de cette nomination ou entièrement comme une distinction d’équipe ?
Je ne le prend pas sur moi, mais je me sens bien entouré en fait; c’est exactement comment je me sens dans ce projet.

Parmi toutes les nominations que vous avez méritées, quelle est celle qui te tient le plus à cœur ?
Évidemment dans ce cas-ci, c’est pour Spectacle de l’année Variétés/Réinterprétations. Tout le monde est tellement relié dans le spectacle. Il n’y a pas une personne qui est plus à l’avant que les autres.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier de toute l’aventure ?
Le succès du spectacle. Ça fait déjà 70 représentations qu’on fait. On en a encore pour toute l’année 2025 au Québec comme en Europe. On joue devant des salles pleines, et le toit lève à chacune des représentations.
Le Roy, la Rose et le Lou[p] (Ariane Roy, Thierry Larose & Lou-Adriane Cassidy)
Comment vous sentez-vous d’être nominé ce soir ?
Ariane : On se sent très excité.
Lou-Adriane : On est content d’être réuni ce soir comme la tournée est finie. C’est comme si ce n’est pas tout à fait fini encore.
Ariane; Parle-nous de ton nouvel album qui s’en vient …
C’est un album qui s’en vient en mars 2025 … Il est presque terminé !

Thierry; Qu’est-ce qui occupe ton temps cet automne ?
J’ai une tournée acoustique qui va durer jusqu’à la fin de l’année 2024. J’ai un paquet de petites affaires que je prépare. C’est trop embryonnaire pour en parler.
Lou-Adriane; Tu as un nouvel extrait radio, un nouvel album et une tournée de spectacle en 2025 …
C’est excitant ! J’ai un nouveau single qui sort dans moins d’un mois. Tranquillement pas vite, on dévoile le prochain univers.
Lou-Adriane; Présente-nous ta nouvelle chanson Dis-moi dis-moi dis-moi …
C’est la première chanson que j’ai sortie de mon prochain album Journal d’un Loup-garou. C’est une chanson bien vulnérable, mais la plus expansive que j’ai été musicalement aussi. Je trouvais ça le fun pour le prochain album d’explorer ce contraste d’extrême vulnérabilité et d’arrangements avec de la musique étoffée. Je suis bien fière de cette chanson-là.
Est-ce que vous percevez vos carrières solos différemment à la suite de votre projet ?
Lou-Adriane : Je pense que oui.
Ariane : C’est dur à dire. On est plus dans notre bulle créative en ce moment, je pense que ça va se savoir quand on va sortir nos choses pour voir si Le Roy, la Rose et le Lou[p] a un impact. De savoir qu’on a continué de construire quelque chose dans la dernière année au-delà de nos premiers albums, ça fait partie de la continuité de nos carrières.
Ludovick Bourgeois
Comment te sens-tu d’être nominé ?
Je me sens bien. Je pense que nos chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 60 000 billets vendus et près de 100 spectacles donnés. Juste ça, je suis content. La nomination, c’est un cadeau en plus.
Parle-moi du spectacle Nostalgie des Fêtes 90’…
L’année prochaine, on va clore la tournée en grand. On fait dix soirs à Québec. On va rester installé là. Ça va être grandiose, ça va être un spectacle festif.


Est-ce que ça va ressembler au show de la tournée actuelle ?
Ce n’est pas le même show. Il va y avoir les classiques, mais il va y avoir des chansons de Noël. Le groupe Les BB avait des chansons de Noël. On a remanié le spectacle pour offrir un autre volet de ce show-là.
Rau_Ze
Comment vous sentez-vous d’être nominés dans la catégorie Album de l’année R&B/Soul lors du Premier Gala ?
Rose Perron : C’est notre première nomination. C’est vraiment quelque chose de magnifique. C’est la première année aussi que la catégorie existe. C’est une grosse année de première fois.
Félix Paul : C’est excitant quand même comme c’est la première fois !
Comment vous sentez-vous d’être nominés dans la catégorie Révélation de l’année au Gala ?
Rose : C’est une belle nouvelle. Juste la nomination vient drette au cœur. On va voir ce qui va arriver, mais tout le monde le mérite. C’est une grosse année pour tout le monde.
Félix : C’est une belle catégorie. Être nommé, c’est une victoire. On y va sans attente, on va profiter du gala. On va célébrer la musique qu’on aime tant.

Ce qui est intéressant, c’est que vous rejoignez un nouveau public également …
Félix : On essaie de brasser les choses.
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier de votre projet ?
Rose: Aujourd’hui, on a passé une belle journée avec des jeunes de Cégep qui connaissaient tous notre musique. Ils nous en ont parlé avec des étoiles dans les yeux. C’est venu nous chercher.
Sef Lemelin
Comment te sens-tu d’être nominé ?
Premièrement, c’est un privilège. De voir comment la musique a pu voyager jusqu’à cette extension, c’est vraiment spécial pour moi.
Est-ce que ça fait spécial pour toi d’être nominé pour ton projet solo après avoir été dans un groupe durant plusieurs années (Your Favorite Enemies) ?
C’est spécial ! En même temps, tous les musiciens dans le groupe m’ont encouragé là-dedans. Alors, c’est doublement spécial pour moi de voir l’appui de mon band et d’Alex (Henry Foster). C’était une célébration avec eux autres de voir jusqu’où mon projet personnel a été.



Comme le projet solo est instrumental, quels sont les principaux défis de la composition ?
C’est une approche différente. J’aime beaucoup composer live. Seul avec moi, ça demande d’être doublement plus créatif. C’est de voir, dans le moment présent, comment je peux joindre tous les instruments qui sont là et comment j’interagis avec la musique et les instruments. C’est une autre dynamique. Avec le groupe, je suis avec des gens. Tandis que là, j’étais juste avec des machines et j’essaie de faire le mieux avec ce que j’ai en ma possession dans la composition instantanée.
Sophie Grenier
Comment te sens-tu d’être nominée dans la catégorie Révélation de l’année ?
Je me sens quand même assez fébrile. C’est mon premier album, et maintenant c’est ma première nomination. C’est vraiment cool. Je ne m’attendais pas à ça. Mon album, c’est quand même mon art, mais c’est le fun que l’industrie reconnaisse ce que j’ai à offrir. J’en suis contente. C’est mon premier gala à vie !

Qu’est-ce qui te rend le plus fier de ton album À l’envers avec le recul ?
Je suis pas mal fière de tout mon album. On a travaillé fort sur toutes mes chansons. Je suis contente d’être ici en ce moment.
Qu’est-ce qui s’en vient pour toi ? Un autre album ? Une tournée de spectacles ?
Rien pour l’instant, mais c’est sûr que je veux faire des spectacles. Évidemment, j’aimerais chanter mes chansons live devant un public. Je continue toujours à écrire, je n’ai jamais arrêté. J’ai plein de chansons déjà composées et prêtes à être travaillées.
Viviane Audet
Comment te sens-tu d’être nominée ?
Je suis très excitée. Déjà la nomination, c’était une grande surprise. Sincèrement, je suis juste heureuse d’être là ce soir. Je me sens bien entourée, on est du beau monde dans la catégorie. Ça veut vraiment dire quelque chose d’être ici. Quand j’étais petite, mon père avait sorti un album. Il est allé au Gala de l’ADISQ en 1992 avec ma mère. Ils sont revenus avec des photos (elle avec Patrick Bourgeois et lui avec Normand Brathwaite). Pour moi, le Gala de l’ADISQ a toujours eu une aura particulière. Même quand je n’habitais plus chez mes parents, on l’écoutait chacun de son côté, on s’appelait pour bitcher les looks et parler des performances. D’être ici, je me sens un peu comme dans la télévision. Ça me dit quelque part qu’il a un certain chemin parcouru et que je n’ai pas lâché. Je le vois comme une belle tape.
On t’a vu nommé dans les galas comme les Prix Gémeaux et le Québec Cinéma pour la musique originale d’œuvre, mais ce soir on souligne ton projet en solo …
Je suis toute seule, mais Alexis Martin avec qui je fais beaucoup de musique est le coréalisateur pour l’album auquel je suis nominé. Robin-Joël Cool, mon mari, est le pilier dans tout ce que je fais. Ils ne sont pas là, mais ils sont là en même temps. C’est un beau travail d’équipe et tant mieux si ça nous fait tous un peu rayonner.



Ton piano est aussi en vedette, et il n’est pas présent à tes côtés ce soir …
Mon piano n’est pas là ce soir, mais je sors un album le 30 janvier, intitulé Le piano et le torrent. Je suis excitée parce que ça donne un bel élan et une belle tape dans le dos pour ce qui s’en vient. C’est un album seulement instrumental. Ça va être l’album le plus instrumental, mais ça va être le plus intime de toute la vie parce que je me plonge d’où je viens et dans une histoire qui m’est vraiment chère.
Qu’est-ce qui te rend le plus fier de ton dernier album ?
Le titre parce que ce titre Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles, c’est comme sorti d’un coup. Je me suis un peu jugée quand je l’ai écrit comme en création souvent. C’est comme s’il avait descendu en moi et que le titre m’avait donné l’élan pour le reste. Je suis fier de l’avoir gardé comme titre et de ne pas avoir chocké finalement.
Et ton disque qui s’en vient, est-ce que tu es encore fière du titre ?
Ouiiiiiiii ! Le titre Le piano et le torrent a été trouvé avant Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles. À ce jour, je suis toujours en paix.
TAPIS ROUGE
























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Frédéric Lebeuf | Journaliste
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.

Patricia Duval | Photographe
Passionnée par la musique et les arts depuis son jeune âge, elle a découvert il y a quelques années la passion pour la photographie. Elle carbure aux défis, adore les festivals et capter l’émotion. Elle a une piqure pour le country, si vous voyiez une petite noire dans un pit de spectacle ou en train de courir partout pour s’assurer d’avoir une belle photo, c’est bien elle.

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