
Le 9 avril prochain, la chanteuse québécoise Rêve sera de passage sur le plateau de La Voix en compagnie de ses complices musicaux Banx & Ranx. Mais avant, Briannah Donolo (de son vrai nom) était de passage au Studio TD le 25 mars pour livrer une prestation endiablée en compagnie de deux danseurs et deux danseuses.
Si vous ne connaissez pas Rêve, sachez que ses vidéos sur TikTok cumulent pas moins de 1,9 millions de likes sur la plateforme préférée des milléniaux.
Même si la chanteuse originaire de Montréal n’a pas encore lancé d’EP ou d’album à ce jour, elle a un public grandissant à travers le monde, et elle suit les tendances de musique pop actuelle. Plusieurs jeunes s’identifient à elle, et l’idolâtrie comme n’importe quel grand artiste. Et ce fut le cas lors de son arrêt au Studio TD le 25 mars où plusieurs jeunes avaient des regards admirateurs pour elle et tentaient par tous les moyens possibles d’immortaliser leur soirée. Avant même que l’artiste monte la scène, c’était le festival officiel des selfies.








Danse et musique
Seulement une petite table de deejay dans un coin complète le stage dégarni de tout instrument. Après une courte performance de ses danseurs, Briannah est arrivée sur la scène dans tous ses éclats avec un « one-piece » scintillant. Elle était prête à tout donner dans sa performance chorégraphiée tellement qu’elle a perdu une boucle d’oreille qu’une personne du public lui a redonnée entre deux chansons.
Elle a même chevauché un de ses danseurs le temps de quelques secondes. Le seul bémol, c’est qu’elle s’est accroupie à maintes reprises au début de sa performance avec comme effet que les gens derrière ne devaient rien voir à ce moment; le Studio TD n’est pas la salle la plus adaptée dans une configuration debout si l’artiste s’accroupit.
On doit dire que l’artiste comprend bien la réalité de son public (comme mentionné précédemment) puisqu’elle accumule les interactions avec son public dans les premières rangées en les touchant régulièrement et en prenant même un cellulaire durant quelques instants.





En mode « napping »
Lors du deuxième set, elle a livré quelques chansons au clavier, dont une réinterprétation de Everytime We Touch popularisée par Cascada.
S’assumant comme artiste féminine dans toute sa sexualité et sa sensualité, Rêve est revenue plus tard vêtue comme si elle sortait danser à îLESONIQ. Avis aux intéressés : Elle vendait des gilets et des casquettes avec l’inscription « Cunning linguist » à sa table de « merch », cette référence provient de sa chanson Tongue.







Les rêves de Rêve réalisés
Le public a eu droit à un vidéo d’archives sur sa carrière déjà forte remplie où on la voyait chanter dans des chorales d’enfant, interpréter des hymnes nationaux des Canadiens de Montréal au Centre Bell et sa certification platine qu’elle a obtenue pour les ventes de son premier extrait en carrière CTRL + ALT + DEL (pour des ventes supérieures à 80 000 unités dans tout le territoire canadien).
Dans le dernier droit de la soirée, elle a, ensuite, attaqué ses trois grands succès qui l’ont mis sur la map de l’industrie musicale, soient Headphones, Whitney et CTRL + ALT + DEL. Justement, sa chanson Whitney (et ses allusions aux célèbres titres de Whitney Houston, soient I’m Every Woman et I Wanna Dance With Somebody) trône au sommet du palmarès des chansons anglophones les plus tournées au Québec, en date du 25 mars, pour un artiste québécois devant notamment le récent extrait de Jonathan Roy.
Dans un milieu musical (la musique pop urbaine internationale) rempli d’étoiles filantes, Rêve tente de percer et de briller à pleins feux. Pour l’instant, l’expression « Nul n’est prophète en son pays » s’applique à elle, mais qui sait si son passage à La Voix lui donnera de la reconnaissance et la visibilité qui lui suffiraient pour faire une tournée québécoise et devenir, enfin, une prophétesse dans sa province natale après avoir été nommé découverte de l’année aux Prix Juno 2023 ?





