
Dans le cadre de leur tournée Freedom pour célébrer leur 50e anniversaire. Journey était de passage au Centre Bell le 8 mars dernier. Très heureux de revenir dans la métropole, le groupe réservait toute une soirée à ses fans. Les musiciens ont présenté 20 chansons sans bla-bla entre chacune d’elles.
Du haut de ses 55 ans, le chanteur philippin Arnel Pineda était tout en voix, énergie et souplesse. Il se déplaçait en sautant et courant d’un côté à l’autre de la scène. Il était très en contact avec les fans, il a même pris le temps de signer des autographes et prendre des selfies.
Les musiciens ont eu leur petit moment durant le spectacle. Un solo au piano offert par les doigts de maître de Jonathan Cain. Le batteur Deen Castronovo en a surpris plus d’un en interprétant Mother Father. Le claviériste Jason Deleka, quant à lui, a chanté la pièce Girl Can’t Help It et le doyen du groupe, le guitariste Neil Schon, a fait tout un solo.


Nous sommes dans une vague où les bands d’une certaine époque font leur tournée d’adieu ou ne prennent jamais de retraite.Au cours de leurs 50 ans de carrière, quelques changements au sein de la formation ont eu lieu. On peut dire pour l’instant que la formule est gagnante.
Leur musique a su traverser les époques, il en avait de tous les âges dans un Centre Bell plein à craquer. Les grands succès ont retenti toute la soirée dont Don’t Stop Believin’, Faithfully, Open Arms, Separate Ways (Worlds Apart), pour finir avec Any Way You Want It que la foule était fière de chanter.
La soirée festive a débuté avec le groupe pop rock Toto en première partie. On se serait cru au show principal tellement c’était de haut niveau. Il faut dire que la formation a également une belle feuille de route. Conçus en 1976, ils cumulent plusieurs succès dont les spectateurs avaient les paroles au bout des lèvres tels que Africa, Rosanna, Hold the Line … pour nommer que celles-ci.
Ce fut une soirée qui nous a ramenés dans le temps.