
Le 27 avril dernier, Disturbed a donné son premier spectacle dans Grand Montréal depuis le 1er mars 2019. S’il était allé fouler la Place Bell lors de leur dernière visite, le groupe américain s’est, cette fois-ci, offert le Centre Bell pour promouvoir leur récent album Divisive paru le 18 novembre 2022.
C’est au Centre Bell que Disturbed mettait en branle sa tournée nord-américaine Take Back Your Life et ils s’arrêteront à Québec le 29 avril.
Comme dans plusieurs gros shows rock d’une telle envergure, un grand rideau recouvre la scène. À 21h22, les lumières se tamisent et la musique retentit au Centre Bell. On voit les quatre musiciens jammer derrière les rideaux à tour de rôle. C’est sur les premières notes du percutant premier extrait du dernier disque (Hey You) que le rideau tombe sur leur performance. À ce moment, on assiste aux premiers mosh pit de la soirée – après une première partie (gracieuseté de Theory of a Deadman) plutôt sage.






Au premier regard, je suis quand même assez étonné de voir que la scène était totalement dégarnie de pyrotechnie. Pour être allé voir le groupe en spectacle à maintes reprises, je m’attendais à davantage d’artifices – dont la présence de feu qui aurait fait monter la température dans le Centre Bell.
Dans cette nouvelle tournée, il faut croire que les musiciens originaires de l’Illinois ont préféré se concentrer sur la solidité de leur musique et non sur l’effet spectaculaire qu’on leur connaît à l’exception du traditionnel look du chanteur David Draiman.






Unstoppable
Tout au long de la soirée, les musiciens de Disturbed ont prouvé qu’ils étaient inarrêtables à confectionner de magnifiques morceaux, un après l’autre, dans des styles variés et des tempos différents.
Ils ont multiplié les succès puissants tels que Stupify, Ten Thousand Fists, Are You Ready, Land of Confusion, Indestructible et Stricken. Ils ont même su faire frissonner le public en proposant les pièces A Reason to Fight (en formule acoustique), The Sound of Silence (avec des cordes) et The Light (avec les lumières des cellulaires allumées). En rappel, ils ont tout cassé avec le récent single Unstoppable et les deux classiques Down With the Sickness et Inside the Fire.






Theory of a Deadman, en première partie
Après un enregistrement interrompu de Sweet Caroline (de Neil Diamond), les musiciens de Theory of a Deadman ont livré le premier extrait, de nature rock, du récent album (Dinosaur) avant d’enchaîner avec la glorieuse Bitch Came Back.
Malgré leurs tentatives de résonner le plus fort et le plus intense possible, le groupe a fait chou blanc. Le public était relativement attentif, mais sans plus, et certains spectateurs sautaient sur place.
Contre toute attente (pour des fans de musique métal), c’est la pièce RX (Medicate) qui a été leur plus grand succès de la soirée. Si le public ne semblait pas vraiment connaître la reprise de Wicked Game (de Chris Isaak), c’était tout le contraire lorsque les musiciens ont livré une portion de Paradise City (de Guns N’ Roses) où le public chantait durant que le chanteur Tyler Connolly prenait une petite pause musicale.
Contrairement à Disturbed, Theory of a Deadman avaient au moins un élément de pyrotechnie … soit des jets de fumée !
Autres photos de Disturbed







Critique d’album

Frédéric Lebeuf | Journaliste
Grand passionné de musique rock, metal, metalcore et post-hardcore, Frédéric adore assister à des concerts de ses artistes préférés qui gravitent autour de son palmarès hebdomadaire. Passionné de lifestyle et de télévision, il reste à l’affût pour couvrir des événements de tout genre. Son premier album qu’il a acheté est Americana de The Offspring.

Helene Dickey | Photographe
Grandie avec de la musique rock et metal toute sa vie, c’est à l’adolescence que la photo prend une place dans sa vie. Diplômée en photographie depuis plus de dix ans, elle a accumulé des centaines de shows dans sa couverture photographique au fil des dix dernières années sans compter de nombreux festivals à travers le Québec.